Les enfants avaient donc déposé une carotte dans leurs chaussures vendredi soir.
Samedi matin, 6h30, Maxime se lève. Il accourt dans la chambre: «Papa!, saint Nicolas est passé, il y a des cadeaux!». Papa ouvre un œil: «c’est bien, tu peux ouvrir ton cadeau», et le referme aussitôt.
Il n’y avait qu’un petit cadeau (une voiture), la vraie distribution était prévue pour le soir. Nous pensions que Maxime allait ouvrir son cadeau et nous laisser dormir quelques heures de plus. Mais il a aussitôt couru dans la chambre de Marieke, la réveillant à grands cris : «Marieke! Il y a des cadeaux!, Saint Nicolas est passé, viens!». Il a bien fallu que nous nous levions.
Heureusement, Marieke a accepté de retourner au lit après avoir ouvert son cadeau et mangé son bout de chocolat. Nous l’avons imitée.
Pus tard dans la journée, la neige tombant à gros flocons, nous avons fait un petit bonhomme de neige. Nous avons bien fait, il a commencé à pleuvoir en soirée et toute la neige avait disparu dimanche matin.
En fin d’après-midi, Tresja annonça à Maxime avoir entendu du bruit dans le couloir, et que Saint Nicolas était peut-être passé.
Elle avait raison : les enfants trouvèrent son sac caché sous l’escalier.
Dedans, des Lego pour Maxime, des Lego et des dominos pour Marieke, et bien sûr des lettres en chocolat.
Dimanche, nous avions invité quelques amis à fêter Saint Nicolas à la maison.
17 enfants et au moins autant d’adultes
C’est impressionnant, mais tout le monde s’est bien tenu et l’après-midi s’est très bien passée. Saint-Nicolas, conscient que sa présence terrifierait une partie de l’assistance, a préféré envoyer sa marionnette pour effectuer la distribution de cadeaux. Même les plus craintifs l’ont embrassée.