Si la piscine a monopolisé le milieu aquatique en première semaine, l’arrivée de Tonton Thomas, sa famille et son matériel de pêche ont permis à la rivière de revenir sur le devant de la scène.
Maxime a donc découvert les joies de la pêche en attrapant 12 vairons, avec l’aide de Tonton, et surtout de Zoé.
La première prise de Maxime
Papa surveille.
La centaine de vairons a fini en friture, les écrevisses attrapées par Tatie Marie et Augustin en apéritif.
Nous savions la rivière poissonneuse, nous avions même vu quelques gros gardons. Mais quand Augustin nous a dit qu’il avait vu un poisson d’au moins 50cm, nous avons bien ri. Jusqu’à ce que Tonton Thomas nous en apporte la preuve.
Maxime est inquiet et est prêt à éloigner Marieke si la bête s’en approche trop.
Un brochet de 82cm, pas de quoi le peser malheureusement. Pas de filets, il est retourné bien vite à l’eau.
La piscine du gîte est sans conteste son point fort. Qu’il fasse chaud ou froid, qu’il fasse du soleil ou qu’il pleuve, les enfants veulent toujours y être et y retourner. Ils y allaient en général deux fois par jour, parfois trois.
Nous avons eu du beau temps la première semaine et il a fait très chaud la deuxième. Mais entre les deux, le week-end pendant lequel sont arrivés Tonton Thomas et Tatie Marie, il a fait frais et même plu.
Ça n’a bien sûr pas empêché les enfants de se baigner, mais la rentrée dans l’eau a pu prendre des allures différentes. On commence par Marieke, puis on regarde Maxime (pendant que Marieke y retourne):
On l’a compris, c’était le grand bonheur de Marieke que de faire le saut de l’ange.
Maxime et Clovis ont bien essayé de l’imiter, mais n’ont jamais atteint la même grâce.
Avec ses brassards, Marieke était un vrai petit poisson, n’ayant pas peur d’ouvrir les yeux sous l’eau et demandant sans cesse qu’on l’y lance le plus haut et le plus loin possible.
Marieke ne ressemble-t-elle pas ici à Vanessa petite?
Maxime, lui, était confronté à un double défi: assumer son statut de grand en refusant de porter des brassards, et surmonter son appréhension d’être dans l’eau sans savoir nager. S’il s’est d’abord cantonné à la partie basse de la piscine, il a ensuite courageusement nagé à l’aide d’une planche vers le côté plus profond.
La piscine ne nous obligeant pas à rouler jusqu’à la mer, nous n’y avons passé qu’une chaude journée. Différent certes, mais les enfants s’y sont bien amusés.
Nous avions décidé, dès la fin des vacances précédentes, de revenir à Romegoux. Chose faite cette année, nous y sommes retournés passer deux semaines.
Nous avions fait étape l’an dernier à Chenonceaux, nous nous sommes cette année arrêtés dans la région de Chinon. La chambre d’hôtes trouvée à Bourgueil nous a fait découvrir un endroit magnifique, mais nous sommes malheureusement arrivés juste après la fermeture de la piscine. Notre hôtesse n’a pas hésité un instant et a proposé aux enfants de profiter de la rivière.
L’eau était toutefois trop froide à leur goût. Heureusement, la première marche de la piscine était découverte, ça a suffi à leur bonheur.
Le lendemain, nous avons fait un crochet par Candes-Saint-Martin, connu comme étant un des plus beaux villages de France. Si les enfants ne sont pas encore vraiment sensibles à l’architecture rurale, le pétaradant cortège de voitures anciennes que nous y avons croisé par hasard les a enthousiasmés.
Directions Chinon ensuite pour faire honneur à la tradition lancée par tonton Thomas d’un château par an. On parle ici de forteresse plus que de château, c’est magnifique.
Journée rouge, nous avons ensuite fait la route vers la Charente Maritime en évitant l’autoroute et en ne prenant que nationales et départementales. Choix judicieux qui nous a permis d’éviter les bouchons. Arrivée à Romegoux en soirée sans encombres donc.