Il nous est arrivé par le passé de critiquer certains parents qui, pendant les vacances, laissaient trop fréquemment leurs enfants à la garderie.

Nous avons dû aujourd’hui en faire autant, mais nous avions une bonne excuse. Le clou de toute visite dans la vallée de Chamonix est la montée à l’aiguille du midi pour admirer le Mont blanc. La montée s’effectue en téléphérique, jusqu’à près de 4000 mètres d’altitude, et est interdite aux enfants de moins de deux ans, car la montée est rapide et pourrait leur endommager les tympans. CQFD. Ajoutons qu’il y fait froid (7 degrés aujourd’hui) et que la visite complète est bien trop longue (ça a duré de 9h à 12h30 et nous n’avons vraiment pas traîné, devant récupérer Maxime à 13h). Quoi qu’il en soit, c’est une excursion magnifique qui vaut vraiment le déplacement.

Pendant ce temps-là, Maxime était donc à la garderie des Houches et à part les dix premières minutes, nous a-t-on dit, tout s’est bien passé.

Nous sommes, dans le chalet, envahis de mouches. Les pièges collants, chimiques ou électriques ne m’enthousiasmant guère, nous sommes descendus cet après-midi au village, Maxime et moi, pendant que Maman se reposait, pour acheter une tapette. C’est terriblement efficace, même Maxime s’y essaie, et les mouches ne nous embêtent déjà plus.

J’ai par contre souffert de cette promenade, ayant quelque peu sous-estimé la chaleur qu’il faisait (au-delà de trente degrés, j’en suis certain).

Dès notre retour, nous avons installé le bain gonflable sur la terrasse, qui est heureusement à l’ombre, et Maxime a passé l’après-midi tout nu, à rentrer et sortir de l’eau, et arroser tout ce qui l’entourait.

Enfin, Maxime a enfilé son costume olympique pour faire un peu de sport :

Hier, nous avons fait connaissance avec Mélusine, née il y a un peu plus de trois mois.

Nous nous étions en effet donné rendez-vous avec Bob et Adé à Megève qui est, nous l’avons découvert, une très charmante ville.

Alors que nous nous étions reposés hier et n’avions pas fait grand-chose, si ce n’est mettre Maxime dans sa mini-piscine/bain gonflable, qui semble avoir bien rétrécie depuis l’an dernier, nous avons aujourd’hui attaqué les sommets.

Maxime a donc pour la première fois pris le téléphérique, puis un train à crémaillère.

Il n’était pas très rassuré dans les tunnels où il faisait noir comme dans un four.

Arrivé au terminus, c’est à dos de mulet, à savoir le dos de papa, que Maxime a fini l’ascension jusqu’au “nid d’aigle”, au pied d’un glacier. Installé dans un sac à dos porte-enfant, il a bien apprécié le paysage.

Il faut dire que le panorama était magnifique, le glacier nous rappelant un peu l’Islande.

Maxime s’est bien comporté avec sa monture, sauf quand il décida soudain de lui pincer et griffer le cou. Elle n’a pas apprécié et Maxime s’est vite retrouvé à terre, puni. Mais tout est vite rentré dans l’ordre. Et ce soir, Maxime était si fatigué qu’il est allé se coucher à 18h, pour sa nuit.

Maxime a, au grand désespoir de Maman, ajouté un nouveau mot à son vocabulaire : “Amaï”, interjection flamande sans réelle signification (on pourrait certainement la traduire par “oh là là”) mais qui a don d’agacer celle-ci. Il n’arrête pas non plus de répéter “boulac” mais nous n’avons pas idée de ce que ça signifie. Il faut dire qu’une des grandes occupations de Maxime en ce moment est de se lancer dans de grandes conversations, avec lui-même ou avec un téléphone qu’il dérobe discrètement, conversations auxquelles nous ne comprenons pas grand-chose, si ce n’est les grands “ah oui” qui la ponctuent régulièrement.

Maxime a pris l’avion aujourd’hui pour la première fois.

L’attente à l’aéroport à Bruxelles a été un peu difficile pour Tresja, qui a dû courir après Maxime plusieurs fois, mais tout s’est finalement bien passé.

Trop jeune pour vraiment comprendre le vol, ce sont les avions sur le tarmac et les douaniers à l’arrivée à Genève qui lui ont fait la plus forte impression.

Il faisait très chaud ce matin et le temps a tourné à l’orage dans l’après-midi. Et avouons-le, un orage sur le Mont Blanc, ça a de l’allure (et ça fait sortir les escargots).

Notre chalet se trouve au pied du Mont blanc (marqué ci-dessous d’une croix rouge), même si on ne l’aperçoit pas, étant un peu en retrait. On voit, de gauche à droite, l’aiguille du midi, le mot blanc du Tacul et le dôme du goûter (dans les nuages).

Nous partons une semaine à Chamonix, puis une semaine à Genève. Papa aujourd’hui en voiture, Maman demain en avion avec Maxime.

Maminie est venue garder Maxime pour la journée.

Au parc, Maxime a appris à grimper sur la cage à poules.

A bientôt pour nos aventures montagnardes.

Visite chez la gynéco aujourd’hui qui nous a remis les photos de la dernière échographie… et on croirait y voir des fossiles !

Vous l’avez deviné, c’est la colonne vertébrale.

Avec ces nouveaux systèmes, dits 4D, on peut aussi voir apparaître une reconstruction du visage.

Je ne m’aventurerai pas au jeu des ressemblances.

À part ça, la grossesse se poursuit tranquillement, Numéro 2 se fait remarquer en bougeant régulièrement, et Tresja va bien (avec une tension de 10,5, valeur plus raisonnable que les 8,5 de naguère).

Photo prise ce week-end à Wimereux par Nicolas (moi, je ne pouvais pas, mon appareil était entre les mains de Maxime !)

Nous sommes allés passer le long week-end à Wimereux, avec Anne et Nicolas. Mais avant le départ, nous avons rendu visite à Sinead pour faire la connaissance d’Aisling.

Nous nous demandions si Maxime allait être jaloux de voir Maman ainsi prendre un autre enfant dans les bras, pas le moins du monde, bien au contraire, et c’est bon signe.

Il faut dire qu’il y avait des choses plus intéressantes à surveiller :

Je dois personnellement avouer qu’il va me falloir m’entraîner avec la poupée de Maxime avant l’arrivée de Numéro 2, car je me suis retrouvé bien maladroit, ne sachant absolument plus comment tenir un si jeune bébé !

Nous avons donc ensuite pris la route de Wimereux, pour y passer un week-end venteux, mais beaux, et il a fallu sortir les lunettes de soleil.

Maxime s’est fait une grande amie de «Nannie», avec qui il a beaucoup joué, au football, aux guilis, à faire coucou ou à faire des dessins.

Nicolas, pas en reste, s’est lui chargé d’initier Maxime au tennis, mais a aussi chanté et dansé avec lui.

Dimanche matin, Maxime s’est fait piquer par une abeille au majeur droit. Le dard n’était heureusement qu’à peine enfoncé dans la peau et la douleur est vite passée, même si Maxime a longtemps continué à s’en plaindre «Aïe, mouche !».

Comme toujours loin de ses bases, il arrive que Maxime ne dorme pas très bien, et il a donc parfois été un peu grogon de fatigue, mais il s’est dans l’ensemble bien conduit.

Nous sommes rentrés lundi soir, juste à temps pour profiter de la drache nationale (la pluie traditionnelle du 21 juillet, fête nationale en Belgique). Paula et Javier avaient même gardé un drapeau et un ballon pour Maxime, il a donc pu fêter ça en soirée.

Preuve qu’il lui manquait des heures de sommeil, Maxime s’est endormi sans mot dire et ne s’est réveillé ce matin qu’à 9h35.

Quitte à être fiché, autant faire ça bien. Maxime a reçu son passeport aujourd’hui. Il lui sera en effet nécessaire pour aller en Suisse pendant les vacances.

Outre les «C’est quoi ?», une des grandes préoccupations de Maxime en ce moment est de désigner à qui appartient telle ou telle chose. «Manteau Maman», «chapeau Maxime» ou encore «vélo Papa». Son thème préféré ? Les voitures, voyons. Il connaît même les voitures des parents des enfants de la crèche ! Il a aussi entrepris de s’en prendre à la réputation de certains : en prenant une canette de bière, hier, il s’est écrié «Javier» !

Je peux maintenant demander à Maxime de poser quand je prends une photo. Il fait un grand sourire puis cligne fortement des yeux, pour imiter l’effet du flash.

Et comme on le voit, Maxime a découvert les prunes avec délectation.

Félicitations à Tam, Charlie et Mia pour la naissande d’Eliott lundi.

Tresja de son côté s’arrondit, Maxime, qui sait dire qu’il y a un bébé dans le ventre (mais sans vraiment comprendre ce que cela signifie) s’amuse à y faire des baisers et surtout d’y souffler en faisant vibrer ses lèvres pour faire du bruit ! Mais il n’a pas encore vraiment senti les coups que donne Numéro 2. Je trouve pour ma part que c’est un vrai plaisir.

Nous savons tous être fichés par les entreprises voulant nous vendre leurs produits. Mais on ne sait pas toujours à quel point. Hier matin, je dis à Tresja qu’il faudrait que nous achetions de ces couches qui s’enfilent comme un slip, pour faciliter l’adaptation au pot. Dès hier midi, une telle de ces couches arrivait dans la boîte aux lettres avec un bon de réduction pour en acheter deux paquets !

Nous sommes allés chez le pédiatre aujourd’hui, pour une visite de routine. Maxime mesure 87 centimètres et pèse 13,5 kilos, ce qui a fait dire au docteur qu’il nous fallait surveiller le poids de Maxime. Pas la peine de le mettre au régime, mais il faut faire attention : son poids est trop élevé par rapport à sa taille. Il nous a aussi conseillés d’acheter des ustensiles de médecins en jouets (stéthoscope, etc.) de manière à ce que Maxime s’y habitue et pleure moins la prochaine fois…