Maxime & Marieke
7/9/6 & 1/11/8

Archive for December, 2011

C’est Noël

Saint-Nicolas s’en est allé, les festivités de Noël l’ont remplacé. Dans les écoles d’abord mais de manière moins ostensible, marché de Noël d’un côté, petite fête entre enfants de l’autre. Les vacances sont ensuite arrivées et nous sommes allés passer le réveillon chez tonton Thomas. Maxime a justement beaucoup ri en découvrant ce terme de «réveillon».

Les enfants se sont bien sûr couchés beaucoup plus tard que d’habitude et ont reçu, miraculeuse chance!, la visite du Père Noël. Intimidés mais pas apeurés, il faut dire que le personnage est moins sévère que le saint. Première tournée de cadeaux dès le 24 au soir. Mais c’est chez Mamie que la livraison principale avait été effectuée et ce fut un véritable calvaire pour Maxime que de devoir attendre toute la matinée l’arrivée de tonton Thomas, tatie Marie et les enfants pour l’ouverture des cadeaux. «Mais Papa, je ne peux plus attendre!» n’avait-il de cesse de répéter. En attendant, il comptait et recomptait les cadeaux, essayant de deviner au bruit et à la forme ce qu’ils contenaient et constatant au passage que le père Noël avait le même papier cadeau que nous avons à la maison.

Les Flamands sont arrivés et nous avons pu ouvrir les cadeaux. Maxime a notamment eu des toupies, des Legos et un bateau Playmobil, Marieke des bijoux, des perles, une tirelire et une belle cuisinière garnie de nombreux ustensiles.

Le lendemain, nous sommes allés faire un tour à Lille et y avons effectués un tour de grande roue avant de se régaler de croustillons hollandais. Un beau Noël qui eut été parfait avec 15° en moins.

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Un tatouage à la fête de l’école

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«Je vois le bout du monde!»

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Des boîtes pour l’Afrique

Opération caritative à l’école de Maxime, les enfants devaient remplir une boîte à chaussures d’objets divers pour Noël, jouets, crayons, brosses à dents, etc., avant de la décorer. Les boîtes seront envoyés au Kenya, en Ouganda ou en Moldavie (ça n’est pas l’Afrique, je sais) à des enfants du même âge. Marieke a décidé d’y participer, sans vraiment comprendre je crois, qu’il ne s’agissait pas d’un cadeau pour elle. Son geste a en tout cas été fort apprécié à l’école.

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«Saint Nicolas, Saint Nicolas, enfin on te voit» (sur l’air de «Vive le vent»)

Nous attendions Saint Nicolas, les enfants avaient mis des carottes dans leurs chaussures et tout le monde chantait à l’école de Maxime chaque matin. Saint Nicolas allait-il se montrer?

Peu invoqué en France, il a le temps de faire l’aller-retour sur une journée, le 6 décembre. Aux Pays-Bas, par contre, c’est une autre histoire. Il a tellement de travail qu’il lui faut arriver chaque année de plus en plus tôt, entre 2 et 3 semaines avant la date fatidique, pour repartir le 5 (et s’occuper donc de la Belgique et du Nord de la France le 6). Il a fait un premier passage chez nous dès le 30 novembre, déposant de petits cadeaux dans les chaussures.

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Saint Nicolas arrive sur son cheval blanc

Le 5 décembre tombait un lundi cette année, c’est donc le week-end précédent qui a accueilli le gros des festivités. Avec dans l’ordre la fête de Tutti-Frutti le samedi, la fête chez Aleth le dimanche, et le passage de Saint Nicolas à l’école de Maxime et à la maison lundi.

Les jeunes enfants ont souvent peur de Saint Nicolas. Maxime était terrifié, Marieke courageuse. Les choses n’ont pas changé. À la fête de Tutti-Frutti, Marieke est allée s’asseoir sur les genoux du saint et lui a même fait un semblant de bisou. Maxime pendant ce temps? Déguisé en pirate, il se cachait derrière Papa.

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Le maquillage, c’est un pirate, le déguisement, on est moins sûrs.

Cette fête a été l’occasion pour nous de faire connaissance avec la meilleure amie de Marieke, Maya.

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Elle est d’ailleurs, dès le week-end suivant, allée passer l’après-midi chez elle.

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En chemin vers chez Maya

Le dimanche, nous sommes allés chez Aleth où nous avons retrouvé toute la famille : Opa et Oma, ainsi qu’Ubo et Dina avaient fait le déplacement. Déroulement classique : sac en toile de jute, poèmes, cadeaux, lettres en chocolat.

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Warieke

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«Tiens, ça t’apprendra à avoir les cheveux longs!»

Lundi matin, Saint Nicolas est arrivé en scooter à l’école de Maxime. Certainement une conséquence de la grève des transports en commun. Maxime a été prudent, mais n’a pas fui. Et en soirée, les enfants ont pu constater qu’il avait même eu le temps de passer à la maison. Des Legos pour Maxime, des perles et des breloques pour Marieke. Saint Nicolas a vraiment bon goût.

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Et pour finir en beauté, nous avons commandé une pizza que nous avons dégustée tous ensemble avant d’aller au lit.

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Une partie de billard hollandais

Les enfants ont découvert le billard hollandais hier. Et il faut croire qu’il y a quelques chose dans les gènes car Maxime s’en est très bien tiré, marquant 79 points dès son premier essai, soit bien mieux que la plupart des participants.

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Marieke, elle, a marqué 25 points.

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Il a neigé cette nuit chez Mamie; à Bruxelles, il en restait un peu, juste assez pour faire une mini-bataille de mini-boules de neige.

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«Il neige! C’est Noël!»

Il est environ 19h ce vendredi soir. Les enfants viennent de finir leur repas. Je me demande s’il pleut encore autant que dans l’après-midi et vais à la fenêtre voir ce qu’il en est. Stupeur, le toit des voitures est blanc, il neige.

La météo a beau l’avoir prévu, nous avons beau être le 16 décembre, je n’y croyais guère, n’ayant eu que peu de jours de grand froid et surtout de la pluie toute la journée.

«Les enfants, venez voir!»

Instant de pur bonheur que de voir ses enfants découvrir la première neige de l’hiver. «Il neige! C’est Noël!» s’écrit aussitôt Maxime (nous avions installé le sapin hier, juste à temps), et de monter sur l’appui de fenêtre, bien vite suivi de Marieke, pour ouvrir la vitre. Le froid ne diminue par leur excitation, même s’ils demandent un pull, et ils passent leurs bras à tour de rôle dehors pour sentir la neige sur leurs mains.

La pluie incessante de l’après-midi a tellement trempé les vêtements et les chaussures que les enfants ont déjà revêtu leurs pyjamas. Dommage, nous serions sortis. Mais il y avait alors très peu de neige. Il est maintenant 23h, la neige tombe toujours et la couche devient intéressante. Mais je reste malgré tout sceptique, et je parie sur de la pluie pour demain matin au réveil.

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La neige

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Le froid

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L’excitation

Après avoir refermé la fenêtre, nous avons téléphoné à Mamie, Maman (en week-end aux Pays-Bas), Tonton Thomas, Tata Vanessa, Opa et Oma. Sur le coup, tout le monde a eu du mal à y croire, mais Maxime a ensuite remarqué une constante qui l’a empli d’aise: «Tout le monde dit qu’on a de la chance.»


Deux remarques: 1-il est difficile de prendre des photos de qualité sans recul ni lumière tout en espérant obtenir une profondeur de champ conséquente; 2-l’ordinateur est revenu réparé cet après-midi, on attendait donc le compte-rendu de St Nicolas dès ce soir, mais l’actualité a bien sûr pris le dessus.

«Beaucoup d’humour»

Première réunion parents-professeurs pour Marieke aujourd’hui. Je n’ai malheureusement pu voir que Julien, l’instituteur de néerlandais. Déborah, qui fait le français, était très demandée, et j’ai dû quitter l’école pour aller chercher Maxime.

Tout se passe très bien pour Marieke à l’école, aussi bien du point de vue linguistique que quant à son intégration dans la classe et son travail.

Marieke utilisait beaucoup de français pendant les cours en néerlandais au début de l’année, mais s’est bien adaptée et ne parle plus que complètement néerlandais. Elle est dans une bonne classe et semble, comme Maxime en son temps, être un des moteurs de cohésion du groupe. Elle a beaucoup d’humour et fait souvent des blagues, aime beaucoup chanter et raconter des histoires. Elle connaît bien les règles de la classe, écoute bien ce qu’on lui demande et s’applique à la tâche. La seule chose qu’on peut lui reprocher, c’est une certaine timidité quand elle se retrouve le centre d’attention désigné.

Maxime, quant à lui, est tout à fait à l’aise dans sa nouvelle école. J’ai croisé la directrice il y a quelques jours, qui m’a dit en riant que Maxime était un bavard. Il m’a confirmé par la suite qu’il lui avait «parlé tout le temps» ce jour-là. Je l’imagine bien racontant tout ce qui lui passe par la tête, et ne lui laissant pas la moindre chance de respirer un instant.

Autre source de satisfaction quand nous croisons des enfants d’autres classes dans la rue, des plus petits comme des plus grands, et de les entendre s’écrier «c’est Maxime, c’est Maxime!».

Un réveil bien matinal

Les enfants ont encore parfois du mal à bien gérer leur horloge interne. Et les longues nuits d’hiver n’arrangent rien : ils sont incapables de savoir, au réveil, s’il est minuit ou 6h du matin. 6h, c’est l’heure à laquelle Maxime se réveille ces temps-ci. En général, il demande en criant s’il peut se lever. S’il est plus tôt, je lui dis de se rendormir, s’il est plus tard, je suis d’accord. Il se lève alors et va jouer avec ses Legos jusqu’à ce que nous le rejoignions.

Ce matin par contre, il n’a pas appelé. Il s’est levé, est descendu, a joué, puis a commencé à avoir froid et a enfilé un pull et des chaussettes. S’est-il alors ennuyé? Toujours est-il qu’il a débarqué dans notre chambre, plus personne ne se rappelle vraiment bien pourquoi, vers 3h30… Il confirmera lui-même qu’il était levé depuis longtemps et qu’il avait eu froid, le chauffage ne se rallume en effet que bien plus tard. Nous l’avons donc pris dans notre lit, n’ayant ni l’un ni l’autre envie de nous lever pour aller le recoucher.

Ce soir, j’ai réinstallé le réveil que nous lui avions acheté il y a quelques temps en ajoutant des autocollants dessus. Avant 6h15, c’est la nuit, au-delà, c’est le matin. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il regarde la bonne aiguille…

La Féerique

L’école de Maxime participe à de nombreuses opérations caritatives. C’est bien, mais on crée parfois des raccourcis un peu abrupts dans la tête des enfants. Écoutons Maxime : «Papa, tu sais, en Afrique, il n’y a pas de toilettes. C’est vrai, hein!, et les gens sont obligés de faire caca par terre. [ricanements] Et en Afrique, il n’y a pas de robinets non plus. Et les gens ils ne peuvent pas se laver les mains, et si ils ne se lavent pas les mains, ils peuvent mourir. C’est vrai, hein! Alors on va donner toutes les pièces pour qu’ils puissent acheter des toilettes et un robinet.»
 
Je préfère la vision bien-nommée de l’Afrique que nous propose Marieke. Elle l’appelle «la Féerique».

Il faut que jeunesse se passe

Maxime grandit. C’est en tout cas ce que me laisse penser la longueur de ses jambes de pyjamas ou les plaintes de Tresja quand elle se rend compte qu’elle n’a plus rien à lui mettre. Et cette croissance s’accompagne de douleurs articulaires, des genoux en particulier. Il en avait souffert il y a déjà plusieurs mois, avaient ensuite disparu, avant des reprendre avec une intensité accrue il y a quelques semaines. 
 
Maxime se réveille la nuit, en général entre 22h et minuit (ce qui entre nous m’arrange bien mieux qu’entre 2 et 4h du matin) en pleurant car il a mal au jambes. J’ai bien essayé, les toutes premières fois, de le convaincre que c’était psychologique ou que c’était la fatigue, sans succès. Il a vraiment mal. Je m’installe donc à ses côtés et lui masse les genoux. 10 à 15 minutes de ce traitement suffisent en général à atténuer la douleur et à lui permettre de se rendormir. Si la crise est aiguë, je lui donne parfois un peu de sirop, qu’il accepte malgré le mauvais goût, preuve supplémentaire qu’il ne feint pas…
 
Marieke grandit aussi, et commence à faire des cauchemars. Elle s’est plusieurs fois réveillée en hurlant, accusant ici une araignée de lui marcher dessus, là Flip, le chat de tata Vanessa de l’avoir mordue. La nuit dernière, elle m’a même demandé de dormir avec moi (Tresja était en Allemagne pour le travail). Je l’ai donc prise dans mon lit et il lui a fallu plus d’une heure pour se rendormir, trouvant très amusant de discuter le coup à 2h du matin.
 
Ce matin, elle était d’humeur massacrante.

«Papa!, Papa!, Papaaa!»

J’ai la chance de passer beaucoup de temps avec les enfants. Je conduis Maxime à l’école (et parfois Marieke quand Tresja voyage ou doit commencer tôt le travail), vais les rechercher et reste avec eux jusqu’à l’heure du lit, où je ne peux me soustraire à la lecture et la chanson de rigueur. Je passe le mercredi après-midi avec eux; nous en profitons pour aller à la piscine et au marché, et bien sûr les week-ends. Tresja a moins de chance et les enfants ont pris pour habitude de d’abord s’adresser à Papa quand ils ont besoin de quelque chose (et à Maman quand ils savent que Papa refusera).
 
C’est plaisant, mais certains jours fatigant quand ils me lancent un «Papa ceci, Papa cela» avec la fréquence d’un métronome allegro. Et ça semble être devenu un tel automatisme qu’on en aboutit à de véritables  abus. Marieke s’est ainsi réveillée au beau milieu de la nuit dernière. 
 
«Papa!, Papa!, Papaaa!»
Papa se lève, un peu bougon, et monte voir ce qui se passe.
«Je veux Maman…»

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