Retour sur le continent
Départ du ferry prévu à 10h30, on nous demande d’être sur place trois heures à l’avance. On a beau savoir que ces trois heures sont un moyen de s’assurer que tout le monde sera là à l’heure et que nous pourrions sans crainte arriver une heure voire une heure et demie plus tard, nous ne voulons pas prendre de risque ; il n’y a qu’un ferry par semaine !
Le voyage sera similaire à l’aller : pluie et vent en Islande et de plus en plus de soleil en direction du Danemark.
Un dernier sourire pour le dernier bout de terre islandaise que nous croisons.
Toujours du vent !
Au retour, l’escale aux Féroé se fait de nuit. nous passons par contre au large des îles Shetland de jour. L’occasion pour tout le monde de récupérer un peu de réseau GSM britannique et d’envoyer quelques SMS.
Les Shetland. Marieke est déçue de ne pas y voir de poneys.
Nous sommes accompagnés tout au long de la traversée par de nombreux oiseaux. Au-dessus du bateau, des fous de Bassan, derrière le bateau, des pétrels fulmars qui ne battent pour ainsi dire jamais des ailes, à la grande surprise des enfants.
Quel est le plus fou des deux ? Le fou ou le fou qui le suit ? (ou celui qui les prend en photo ?)
Sur le bateau, il faut s’occuper. Papa passe pas mal de temps sur le pont, Maman lit, Maxime joue à la Playstation, Marieke gère ses iPads.
Comment jouer sur son propre écran et regarder simultanément le match qui se trouve derrière soi ?
Comment jouer et regarder simultanément des dessins animés ?
Maman découvre Flappy Bird (et parvient à marquer deux points).
Les enfants passent aussi pas mal de temps à lire (Marieke de gré, Maxime de force) et puis l’équipage nous propose des activités auxquelles nous ne participons pas forcément.
Bingo !
Après les Shetland, les plateformes gazières nous annoncent que nous approchons de la Norvège.
Nous atteignons ses côtes en soirée et les longeons pendant la nuit.
Au petit matin, le beau temps est au rendez-vous. On attend l’arrivée au port avec impatience.
Nous y sommes. On hisse le drapeau danois puis nous rejoignons les voitures.
Encore quelques (longues) heures de route pour arriver chez Opa et Oma et c’en sera fini des vacances 2015.