Nous nous étions quittés en nous inquiétant de l’état de santé des uns et des autres. Marieke avait une petite gastro, Papa du mal à sortir d’un état grippal qui durait depuis plusieurs jours tandis qu’une peau un peu sèche et le grand froid nous firent nous demander pendant quelques heures et à tort si Maxime pouvait avoir la cinquième maladie.

Vendredi matin, Marieke semblait aller mieux, même si elle n’avait toujours pas grand appétit : elle se contenta d’un yaourt.

Grincheuse sur la route, nous la pensions fatiguée; c’est au moment ou je coupai le contact sur le parking de l’hôtel qu’elle vomit le peu qu’elle avait mangé, dernier épisode de cette première maladie.

Papa pensait aller mieux, mais son tee-shirt trempé en pleine nuit samedi matin lui rappelèrent qu’il était encore fiévreux. Et c’est vraiment barbouillé qu’il se réveilla quelques heures plus tard. Là aussi, dernier soubresaut d’une mini-grippe bien importune.

Samedi soir, nous étions descendus manger au restaurant de l’hôtel en laissant les enfants endormis dans la chambre. Nous allions choisir le dessert quand le baby-phone nous prévint que les enfants étaient réveillés. Dès la sortie de l’ascenseur, j’entendis Maxime hurler qu’il était malade. Je ne m’attendais pas à le trouver debout, ayant vomi par terre et essayant d’ouvrir la porte des toilettes. Il n’avait heureusement pas vomi dans le lit, mais ça n’allait pas tarder. Inutile de rentrer dans les détails, mais il me fallut transporter Marieke dans l’autre chambre et garder Maxime au chaud près des toilettes pendant que nous remettions la pièce en état.

J’ai finalement passé le reste de la nuit avec Maxime, Tresja avec Marieke, et tout le monde a dormi jusqu’à 9h. Que s’est-il passé ? Encore un classique coup de froid pensons-nous. Il faut vraiment que nous gardions en tête que Maxime y est fragile et que nous évitions de l’exposer.

Ce soir, tout le monde va très bien, mais les parents dont les enfants ne sont jamais malades ne peuvent pas se rendre compte de leur chance.

Les quelques difficultés sont passées, parlons du week-end qui fut excellent, et qui ne nous donne qu’une envie, recommencer (à Domburg ou ailleurs).

Nous sommes arrivés vendredi après-midi, sous un temps froid et venteux, mais sec (même si nous avions eu quelques flocons de neige, des giboulées, dans la matinée à Bruxelles). Nous connaissions l’hôtel mais avions cette fois pris une suite familiale (plutôt qu’une simple chambre, la famille s’étant agrandie). Le grand luxe : deux grandes chambres séparées par une belle pièce faisant office de salon, salle à manger et cuisine, salle de bain et salle de douche, et vue sur les toits depuis la terrasse.

Marieke a d’abord fait la sieste pendant que Maxime jouait avec son train et avec le téléphone.

Nous sommes ensuite allés faire un tour à la plage, quel froid!

Nous avons ensuite retrouvé Paula et Javier, entretemps arrivés. Les garçons ont regardé quelques épisodes de Tchoupi avant de partager un lit pendant que les parents mangeaient dans la pièce voisine.

Pas d’image sur la télé?, ils regardent en fait l’ordinateur, caché sur la photo.

La pluie qui est tombée en abondance pendant la nuit a fait disparaître les nuages et nous avons eu ciel bleu jusqu’à la fin du séjour. Mais qui dit ciel bleu en cette saison dit souvent froid glacial. Nous n’y avons pas échappé quand nous sommes allés nous promener sur la plage samedi matin.

Nous nous sommes vite réfugiés dans un café de bord de mer pour boire un chocolat chaud, pendant que les enfants dégustaient des sucettes.

Repas au village, c’est la première fois que nous vîmes les filles jouer ensemble.

Dans l’après-midi, nous sommes allés admirer les infrastructures du plan Delta avant d’aller nous promener dans les dunes.

Les enfants ont pu y étrenner leurs nouvelles épuisettes…

…en apprenant par la même occasion qu’il faut fuir l’eau qui monte.

Retour à l’hôtel, Marieke était fatiguée, Maxime s’est gentiment offert de la réconforter.

Un Tchoupi et au lit!

Dimanche, encore un passage à la plage, il y faisait un peu moins froid que la veille.

À force de s’approcher de l’eau, on y finit avec les pieds. Heureusement, Maxime n’y est pas resté assez longtemps pour que ceux-ci soient vraiment mouillés.

Tiens, et si on essayait de pousser Javier à l’eau.

Fini la plage, nous sommes partis manger à Veere avant de prendre la route du retour pour clore un très bon week-end.

Nous savions que ça devait arriver un jour, et ce jour fut aujourd’hui : Marieke a été malade. Une petite gastro visiblement, elle a vomi à la crèche (la première fois de sa vie) et a eu la diarrhée par la suite. Bien que n’ayant pas d’appétit, elle semblait avoir assez bien récupéré ce soir.

Maxime, lui, accepte enfin de se moucher, plutôt que d’utiliser sa manche ou sa langue. Il était temps, il a la lèvre supérieure toute gercée. Il a aussi les joues complètement rouges. Pourrait-il s’agir de la bénigne «cinquième maladie»? (le fils d’un de mes collègues l’a eue récemment, d’où la connaissance que j’en ai, voire les virus que j’aurais pu transporter).

Très occupé à grimper partout, il est tombé tout à l’heure le dos sur une baffle. Il semblait s’être fait bien mal mais un pansement a suffi à le guérir.

Espérons que tous ces malades (Papa n’est toujours pas complètement guéri) se portent mieux ce week-end, nous le passons en effet à la mer, à Domburg, en compagnie de Paula et Javier, Matéo et Olivia.

Hier, Maman a ramené une surprise pour Maxime : une glace pour le dessert. Il avait le choix entre trois, et comme par hasard, il a pris la plus grande !

Nous espérons un rapide retour à la normale.

Programme chargé ce week-end : goûter à l’école samedi, et deux anniversaires dimanche, et ce malgré une météo exécrable (nous avons subi la queue de la tempête qui a fait tant de dégâts en France).

Samedi, c’était goûter à l’école, l’occasion de manger de bon gâteaux, de discuter avec les instituteurs et de découvrir certains des travaux faits en classe.

Avec de gauche à droite et de haut en bas, Jules, Maxime, Elsa, Alexandre, Victor et Nastia (la copine de Maxime).

Et quand il est question de manger, Marieke insiste désormais toujours pour manger toute seule :

(même si la photo n’a pas été prise à l’école mais un peu plus tôt dans la journée)

Marieke ne se contente pas de manger seule, elle veut maintenant monter toute seule dans sa chambre.

Et si on apprenait d’abord à marcher ?

Dimanche, c’était l’anniversaire d’Emiliano. Après une grosse frayeur quand une grosse branche est tombée sur la voiture, nous sommes arrivés pour (re)découvrir que le thème était les pirates.

Un peu timide d’abord, Maxime s’est ensuite bien amusé, en particulier avec ses deux camarades de classe présents à la fête, Mathéo (le MAthéo de sa classe) et bien sûr Emiliano.

Il a ensuite joué avec grand plaisir à une chaise musicale, malgré quelques larmes quand il a perdu.

Tout allait très bien, jusqu’à ce qu’on demande aux enfants de s’installer à même le sol, et que débarquent deux pirates, adultes, se battant au sabre et au mousquet.

Pas rassuré quand il les a vus entrer dans la pièce, Maxime a vraiment pris peur quand le combat s’est déplacé près des enfants. Maxime m’a alors rejoint, et ne m’a plus lâché d’un pouce, jusqu’à leur départ environ une heure plus tard. Assis sur une chaise, il fallait que je me tienne derrière la chaise pour qu’il puisse sentir ma présence contre ses cheveux; quand un des pirates regarda dans notre direction, Maxime se réfugia derrière mes jambes, osant à peine passer la tête pour surveiller les agissements du corsaire, etc.

Heureusement que le -beau- gâteau a un peu décrispé l’atmosphère.

La maman d’Emiliano est mexicaine (son papa germanophone, certainement allemand) et c’est une piñeta qui a suivi le gâteau, piñeta en forme de bateau pirate.

Une piñeta est une tradition mexicaine qui consiste à remplir de bonbons un récipient, de le suspendre et de la casser à coups de bâtons. Les enfants peuvent alors se précipiter pour ramasser le butin.

Là, pirates ou pas pirates, Maxime ne s’est pas fait prier.

Les effrayants pirates sont partis peu après et Maxime a pu de nouveau rejoindre l’aire de jeu, d’autant que le calme était revenu avec mise à disposition de jouets de construction.

Maxime serait bien resté plus longtemps, mais nous devions aller rechercher Maman à l’anniversaire d’Utta. Maxime est reparti avec plein de cadeaux sous les bras, une belle organisation!

Rien d’effrayant chez Utta, au contraire.

La présence de Maxime a aussi rassuré Marieke qui jusque là, avait tenu à rester dans les bras de Maman.

Beau week-end, mais très fatigant, surtout pour les parents.

…en donnent des blancs à Maman.

Photos prises avec le téléphone, d’où leur médiocre qualité.

Le mardi, Maxime a cours de cuisine (en néerlandais) le matin, atelier cuisine (en français) le soir, et quand il y a un anniversaire en plus, c’est triple ration.

C’était l’anniversaire d’Emiliano (qui organise une petite fête dimanche). Non content de ramener un gâteau pour partager à l’école, Emiliano avait aussi préparé des petits gâteaux pour ramener à la maison.

«On est une bande de pirates!» m’a dit Maxime, c’est ce que leur a dit la maîtresse en distribuant les gâteaux.

Heureusement, ce ne sont pas des gâteaux, pour une fois, que les enfants ont fait pendant l’atelier du soir, mais des pizzas.

Retour à la maison à l’heure du goûter, c’est la tête de pirate qui y passe. Inutile de dire que Marieke n’allait pas laisser Maxime manger tout seul.

Maxime a été très gentil et a donné plusieurs morceaux de gâteaux à Marieke, en coupant une nouvelle part dès qu’elle avait fini la précédente.

Maxime a mangé les pizzas au dîner, Marieke a à peine goûté, n’a pas aimé.

À la crèche, Marieke mange désormais à table comme à la maison. Elle fait donc partie des grands.

L’hiver froid semble être fini, nous sommes entrés dans l’hiver pluvieux.