Les pompiers dans le voisinage, c’est toujours une attraction. Un morceau de façade était tombé dans une rue voisine, ils sont intervenus. Après avoir reconduit Marieke guère intéressée à la maison, nous sommes revenus avec Maxime rue Faider pour constater qu’en plus du tonne, la grande échelle était arrivée. Le métier de pompier n’est pas toujours aussi héroïque qu’on l’imagine, décapage et balayage ne sont pas les premières choses qui nous viennent à l’esprit, mais les enfants n’y voient que l’aventure.

Et quand un des pompiers a demandé à Maxime s’il voulait monter dans le poste de commande, il s’est aussitôt vu pompier quand il serait grand.

Maxime avait un peu le blues à notre retour de vacances. Pour lui remonter le moral, nous lui avons promis d’inviter tous ses amis à venir à la maison voir le film adapté de Dolfje Weerwolfje, une série de livres néerlandais pour enfants racontant l’histoire d’un jeune loup-garou, lecture préférée de Maxime en ce moment.

Ça ne fait pas très peur, mais au premier visionnage, Maxime ne faisait quand même pas le fier.

Nous avons donc invité le week-end dernier tous les garçons de la classe: Ernest, Jacob, Linus, Maxime, Maurits, Ben, Konraad, Kimon, de droite à gauche ci-dessous, Roderik n’ayant pas pu venir, à son grand désespoir.

Naïf, je pensais que tout le monde serait très calme; les enfants arriveraient, regarderaient le film sans faire un bruit, se lèveraient et passeraient à table, nous leur avions promis des frites, puis s’en repartiraient dans leurs chaumières tout aussi calmement. J’étais naïf, le niveau sonore fut un peu plus élevé qu’attendu, même s’ils furent calmes au début du film.

Les enfants ont adoré l’initiative, les parents se sont demandés quelle folie avait pu nous étreindre pour inviter ainsi tous les garçons. Bruyant, mais à refaire… Chez un autre.

Dolfje, dessiné par Maxime.

Avant de reprendre la route, nous sommes allés aux Houches rendre visite à Sean et Sinead, dont nous avions occupé l’appartement il y a quelques années. Tam et Charlie, qui habitent désormais en Suisse, se sont joints au repas au demeurant fort sympathique.

Les enfants

Les femmes

Les hommes

Nous avons ensuite repris la route pour faire d’une traite les 850km qui nous séparaient de Bruxelles. Sans embouteillages, nous sommes arrivés à Bruxelles à minuit, dans un appartement dont le chauffage ne s’était pas remis automatiquement en marche, et dans les chambres duquel le thermomètre affichait… 5,5°C. Quelques bouillottes et tout le monde a très bien dormi.

L’appartement de Saint Nicolas de Véroce, sur le domaine de Saint Gervais, juste en face du Mont Blanc est l’occasion rêvée de faire découvrir le ski à Tresja et aux enfants. D’autant plus que les vacances belges étaient cette années complètement décalées des françaises et qu’il n’y aurait pas grand monde sur les pistes.

Nous les avons bien sûr tous inscrits à des cours; Maxime et Marieke au Club Piou-Piou, Tresja chez les débutants.

Premier cours

Premières glissades

Premier cours aussi pour Maman

Première chute

Marieke est prudente, dès le premier cours fini, elle prend la luge

La pose

Papa s’y prend comme il peut pour aider Marieke. Ici en marche arrière

Premier téléski pour Maxime

On sent Maman encore un peu hésitante

Chute!

Tout le monde aime tout de suite le ski; Marieke nous dit dès le premier jour que c’est «trop bien». Elle aime en particulier que Papa lui fasse descendre la piste à grande vitesse. C’est bon pour cette fois, dès l’an prochain, elle devra le faire toute seule. Pour Maman, c’est un peu plus difficile, elle se fera d’ailleurs un peu mal au genou en fin de séjour. Maxime, lui, comprend très vite le principe et n’hésite pas à s’attaquer aux pistes bleues.

Schuss!

Maxime suit son ami Gauthier

Beaucoup de très bonne neige, peu de soleil. On ne peut pas tout avoir.

Papa essaie une autre méthode pour aider Marieke

Au tour de Marieke d’essayer le téléski. L’arrivée reste un peu difficile.

Troisième essai

4

Pas beaucoup de pistes vertes à Saint Nicolas; nous les trouvons à St Gervais.

Dernier jour, Maxime s’attaque au Flocon

Test passé avec succès

Marieke repart avec la médaille du Club Piou-Piou

Tout le monde a a-do-ré, nous avons déjà réservé l’appartement pour l’an prochain

Tresja n’est jamais allé au ski. En disant à Maxime, qui s’admirait dans un miroir avec son nouvel équipement, qu’il ne participait pas à un concours de beauté, elle n’en comprend clairement pas la dynamique.

Sunny par contre, reconnue par tous comme la copine de Maxime, lui a dit qu’il était encore plus adorable (“liever“) avec ses lunettes de ski sur la tête. À rendre jalouses les mamans qui ont fait le même commentaire.

Il y a des poux à l’école, les enfants ne doivent plus accrocher leurs manteaux mais les mettre dans des sacs. C’est peut-être courant dans les écoles de nos jours, mais je n’avais jamais vu ça.

Nous avions rencontré Saint Nicolas quand il est arrivé à Middelbug, les enfants ont croisé sa route plus d’une fois avant qu’il ne quitte nos contrées.

Lors d’un spectacle d’abord à l’école, auquel participait Marieke en tant que Zwarte Piet.

Toujours à l’école, c’est ensuite Saint Nicolas qui est venu, en personne, sur son cheval. Les enfants s’étaient habillés en conséquence.

Rien à dire, ça en jette… Peut-être un peu trop pour Maxime qui prend bien soin de se mettre au 4e rang, derrière tous ses copains.

Les parents étaient invités à rester dehors, Maxime s’occupe de faire rentrer Marieke.

Le soir, c’est à la maison que les enfants ont cherché leurs cadeaux.

Pas ici…

Pas là…

Marieke préfère se contempler dans le miroir plutôt que de chercher…

Trouvé!

Samedi, c’est au football que Saint-Nicolas fera une visite surprise en apportant un gros sac de bonbons.

Dimanche enfin, nous avons encore trouvé un sac de cadeaux quand sont venus nous rendre visite Mathilde et Slim, Fanny et Frédéric et tous les enfants.

Que faire entre filles? Se vernir les ongles bien sûr.

Conclusion dimanche soir de Marieke: «C’est trop long avant Noël!»