Au nid d’aigle en téléphérique, en train et à dos de mulet
Alors que nous nous étions reposés hier et n’avions pas fait grand-chose, si ce n’est mettre Maxime dans sa mini-piscine/bain gonflable, qui semble avoir bien rétrécie depuis l’an dernier, nous avons aujourd’hui attaqué les sommets.
Maxime a donc pour la première fois pris le téléphérique, puis un train à crémaillère.
Il n’était pas très rassuré dans les tunnels où il faisait noir comme dans un four.
Arrivé au terminus, c’est à dos de mulet, à savoir le dos de papa, que Maxime a fini l’ascension jusqu’au “nid d’aigle”, au pied d’un glacier. Installé dans un sac à dos porte-enfant, il a bien apprécié le paysage.
Il faut dire que le panorama était magnifique, le glacier nous rappelant un peu l’Islande.
Maxime s’est bien comporté avec sa monture, sauf quand il décida soudain de lui pincer et griffer le cou. Elle n’a pas apprécié et Maxime s’est vite retrouvé à terre, puni. Mais tout est vite rentré dans l’ordre. Et ce soir, Maxime était si fatigué qu’il est allé se coucher à 18h, pour sa nuit.
Maxime a, au grand désespoir de Maman, ajouté un nouveau mot à son vocabulaire : “Amaï”, interjection flamande sans réelle signification (on pourrait certainement la traduire par “oh là là”) mais qui a don d’agacer celle-ci. Il n’arrête pas non plus de répéter “boulac” mais nous n’avons pas idée de ce que ça signifie. Il faut dire qu’une des grandes occupations de Maxime en ce moment est de se lancer dans de grandes conversations, avec lui-même ou avec un téléphone qu’il dérobe discrètement, conversations auxquelles nous ne comprenons pas grand-chose, si ce n’est les grands “ah oui” qui la ponctuent régulièrement.