Nous avons reçu la visite de Mia et ses parents dimanche. Mia marche à quatre pattes et commence à marcher si on lui tient les mains :

Maxime, lui, n’en est pas encore là. Il se contente de ramper en se déhanchant :

Maxime a découvert avec surprise qu’il y avait des tétines de couleurs et de formes différentes que les siennes :

Mais ça ne l’a pas empêché de les apprécier !

Il fallait bien que ça arrive un jour, Maxime est malade. Il a une rhino-pharyngite. Ce qui explique la toux et le nez qui coule. Rassurez-vous, le nom est plus impressionnant que la maladie elle-même. Le docteur nous a conseillé de bien moucher Maxime et de… laisser faire la nature (sic). « Les sirops qui marchent ne peuvent être administrés aux bébés, et ceux qui le peuvent ne marchent pas ! » (re-sic).

En attendant, Maxime a un peu de mal à s’endormir et fait du coup la grasse matinée. Il ne s’est pas réveillé ce matin avant 9h45 (alors qu’il prend normalement un biberon vers sept heures !). Et il est aussi fatigué en fin de journée (comme Papa, mais lui, c’est parce qu’il se couche trop tard).

L’ostéopathe nous avait demandé, il y a quelques mois, de revenir le voir quand Maxime commencerait à marcher à quatre pattes, pour une visite de contrôle. Bon, on est un peu en avance, Maxime ne se déplace pas encore vraiment (si ce n’est en pivotant et se dandinant des hanches mais il ne va ni droit ni très vite) mais nous y sommes quand même allés hier.

Maxime était fatigué et n’a donc que moyennement apprécié la séance. L’ostéopathe, lui, était ravi de voir l’évolution de Maxime. En bref, tout va bien. Et on a appris plein de choses intéressantes. Saviez-vous que le crâne de l’enfant était similaire au crâne du singe ? Et que ça n’est qu’à l’apparition du langage que se fait la différenciation (pour donner de la place au larynx et au cerveau) ? On est toujours surpris de voir à quel point le développement physique ne peut se faire sans la concomitance du développement intellectuel. Il nous a aussi montré des mouvements à pratiquer avec Maxime pour lui apprendre à marcher à quatre pattes. Mais ça n’a pas duré, Maxime était grognon.

Le menton et le pull tout baveux, le nez qui coule, des nœuds dans les cheveux. Qui a dit qu’un enfant n’était propre que dans le bain ?

Maxime améliore sa technique et pourra bientôt s’emparer pour de bon des lunettes de Maman !

Je crois qu’il serait sage qu’elle se fasse tout de suite préparer une paire de rechange.

Difficile de photographier des dents qui sortent à peine. A fortiori les dents du haut. Il faut bien se placer, faire rire Maxime et s’arranger pour qu’il ne fasse pas trop attention à l’appareil photographique (qu’il essaie alors de l’attraper). La solution, lui gratter le ventre. Il rit aux éclats. On ne voit vraiment qu’une dent sur la photo, la suivante suivra.

Maxime a aujourd’hui huit mois. La crèche m’a téléphoné en milieu d’après-midi car il avait de la fièvre. Ce soir encore. La raison en est simple : deux dents supplémentaires (incisives supérieures), qu’on devinait depuis longtemps, se sont enfin décidées à sortir.

Nous sommes allés nous promener aujourd’hui à la forêt de Soignes, avec Niamh, Paula, Matéo et Javier. Il fallait profiter des derniers jours de beau temps, la pluie est annoncée pour demain (après 35 jours secs !)

Hier soir, nous avons fait du baby-sitting. Matéo a été sage mais a quand même refusé de dormir avant d’avoir un calin de tata Tresja.

Visite à l’ONE vendredi. Maxime a grossi et grandi et se porte très bien. Nous avons encore eu pour recommandation d’éviter les trotteurs, dangereux d’une part, inutiles et contre-productifs d’autre part : la marche est le résultat d’un long développement :

et ne doit pas être forcée à l’enfant, même si c’est parfois un peu fatigant :

C’est Tresja qui, aujourd’hui, est allée rechercher Maxime à la crèche. Elle en a profité pour passer au bureau faire le tour des collègues. Maxime a particulièrement apprécié de pouvoir taper sur tous ces ordinateurs. Il a surtout trouvé très drôle d’interrompre le patron qui faisait un discours (de bienvenue à des stagiaires) en poussant un grand cri (comme il le fait souvent pour attirer l’attention quand il y a du brouhaha autour de lui).

Tout le monde se mettant à rire, il s’est aussitôt réfugié, le timide, sur l’épaule de Tresja pour se cacher le visage.