Les enfants vont mieux : Marieke est retournée à la crèche aujourd’hui et la maladie est en rémission chez Maxime. Nous lui avons découvert des boutons cachés, dans les oreilles, les narines, sur les paupières, et même sur les gencives. Il ne s’est jusqu’à maintenant pas trop gratté mais les boutons sèchent et vont devenir de plus en plus gênants. Espérons qu’il tienne le coup quelques jours encore.

Maxime semblait devoir se sortir de cette varicelle sans trop de mal : c’est Marieke qui aurait tous les boutons, il n’en aurait que quelques uns. Maminie nous avait confortés dans cette idée en nous rappelant que les filles souffraient plus de la varicelle que les garçons.

Mais depuis hier, c’est l’éruption, et Maxime est couvert de boutons, principalement sur le dos, le ventre et autour du zizi.

Il a heureusement compris qu’il ne devait pas se gratter, mais il dort mal, n’a pas d’appétit et a une conjonctivite (c’est très fréquent avec les varicelles). Autant dire qu’il a très très mauvaise mine.

Et deux fois par jour, nous devons traiter ses boutons pour les faire sécher et les désinfecter. «Ça pique», «ça gratte», Maxime pleure mais il est courageux et se laisse faire. Il faut dire qu’il y a une récompense : les «vitamines», comme il appelle les gouttes qu’il doit avaler pour atténuer les démangeaisons, et comme tout médicament, il adore. Alors, j’en profite, et j’appelle l’onguent pour sa conjonctivite de la vitamine pour les yeux, et il se laisse faire, tout fier (et en redemanderait presque).

Nous espérons avoir atteint le pic et que les choses vont aller en s’atténuant dans les jours qui viennent.

Marieke, elle, est presque guérie.

Maxime ne sera donc pas resté à l’école très longtemps avant d’en être écarté par la varicelle. Les premiers boutons sont apparus aujourd’hui. Peu nombreux (trois ou quatre), ils ne laissent cependant pas de doute. Marieke, elle, en a bien une cinquantaine, et ça va en augmentant. Les photos ne sont toutefois pas très impressionnantes, le produit que nous utilisons pour assécher les boutons étant incolore.

Des trois jours de Maxime à l’école, nous retiendrons qu’il pleure le matin mais que ça ne dure pas, qu’il est attentif, à défaut de déjà vraiment participer, qu’il commence à raconter ce qu’il fait et voit (une certaine Louise aurait mangé de la terre alors qu’ils mettaient celle-ci dans un pot), qu’il mange bien mais ne veut pas dormir (mais dort quand même) et qu’il faut qu’on lui apprenne à mettre son zizi dans la cuvette quand il est aux toilettes (il n’avait jusqu’ici qu’utilisé le pot). En bref, tout va bien.

(en route vers l’école)

Preuve que l’école lui fait passer des étapes, il est depuis aujourd’hui tout fier de faire caca sur le pot (ce qu’il n’avait jusqu’ici fait qu’une seule fois). Il y est retourné quatre fois aujourd’hui, se forçant plus à chaque fois (pour ne produire en fin de compte qu’environ l’équivalent d’un quart de limace -les petites noires-, mettez-vous à sa place).

Première rentrée des classes pour Maxime. Il avait l’air content d’aller à l’école, y a trouvé une voiture dès son arrivée, et s’est mis à pleurer quand il a compris que nous partions.

Mais ça n’a pas duré m’a-t-on dit, et la journée s’est très bien passée. Quand je suis allé le rechercher, tous les enfants étaient dans le jardin, et Maxime se promenait les mains dans les poches, allant de groupe d’enfants en groupe d’enfants.

Quand je lui ai demandé ce qu’il avait fait dans la journée, il m’a répondu «Mangé!». Cherchant à en savoir plus, «Fait dodo!». J’espère en apprendre plus demain quand je verrai la maîtresse (ce matin, seules les assistantes étaient encore là).

Nous sommes ensuite allés chercher Marieke à la crèche, où on nous a dit qu’elle avait passé sa journée à sourire, en dépit d’une éruption de varicelle. Il fallait bien que ça arrive. Quelques boutons ici et là qui ne laissent aucun doute et qui nous la cloîtrent pour quelques jours loin de la crèche. Maxime y échappera-t-il encore cette fois ?

Marieke commence à être trop grande pour son berceau, et nous devrons bientôt la déplacer dans le lit à barreaux. Maxime a donc quitté celui-ci pour dormir dans un grand lit. Il en est très fier et y dort très bien.

À l’exception de la première nuit où nous l’avons retrouvé en travers du lit contre le mur, il bouge beaucoup moins que dans son petit lit. Je lui ai aussi appris à appeler quand il se réveille, plutôt qu’à pleurer comme il faisait avant, il en est tout content et n’a de cesse, avant d’aller se coucher, de me rappeler qu’il m’appellera.

Le beau temps nous a permis de passer pas mal de temps au parc ce week-end. Maxime y a tapé le ballon, fait de la voiture, est monté sur la cage à poules (il monte et descend sans difficulté), pendant que Marieke et Maman contemplaient.

Dimanche, Maxime a suivi le Tour des Flandres avec attention. Espérons qu’il en fasse de même pour Paris-Roubaix !

Le bonheur pour Maxime ? S’installer sur le pot avec de quoi manger de de quoi lire. Il y resterait des heures.

Marieke, elle, continue son charme. On n’arrête pas de nous répéter à quel point elle est facile et souriante. «Si tous les enfants de la crèche étaient comme elle…»

La varicelle s’est installée dans la crèche de Marieke. Y échappera-t-elle encore, ainsi que Maxime ?

Beau temps aujourd’hui, nous sommes retournés au parc, pour la première fois depuis un bon bout de temps.

L’occasion de fêter ça avec un beignet.

C’était aussi le retour de Matéo que nous n’avions pas vu depuis au moins deux semaines, mais qui est maintenant guéri de la varicelle. Ce que nous ne savions pas, c’est qu’Olivia semble maintenant l’attraper, et si nous avions soigneusement évité tout contact avec Matéo, nous ne pouvons cette fois en dire autant. La légendaire résistance immunitaire de Maxime aura-t-elle raison du virus ?, ou se couvrira-t-il de boutons dans les jours qui viennent ? Nous le surveillerons attentivement, tout autant que Marieke.

En attendant, Maxime ne sort plus sans son vélo. Matéo manque d’expérience et se contente de pousser.

Mais il compte sur ses parents pour vite lui acheter aussi un tricycle. Nous avons terminé la journée au bistrot, où Maxime a pour la première fois mangé des olives. Avant, il n’aimait pas.

La génération de Maxime commence à quitter la crèche pour l’école. C’était Lily cette semaine. Il y a eu une petite fête et Maxime a eu droit à un cadeau.

Maxime sera le suivant, à la mi-avril, après les vacances de Pâques. Et il s’entraîne déjà.

Marieke nous fait quelques misères en ce moment en ne faisant plus de nuits complètes. Alors qu’elle dormait jusqu’à 8 ou 9 heures, elle se réveille désormais toutes les nuits entre cinq et six heures pour un biberon. Et a ensuite du mal à se rendormir. Résultat, nous sommes fatigués.

Elle, ça dépend. Elle a certes dormi aujourd’hui presque toute la journée, mais ça a été moins facile pendant la semaine, où elle a beaucoup pleuré.

Elle commence en tout cas à s’intéresser à son environnement. Elle aime toujours autant regarder autour d’elle en promenade.

Elle joue avec ses mains, mais aussi avec les jeux que nous lui mettons à disposition.

…quand ce n’est pas elle qui est prise pour un jouet!:

Et Maxime aime toujours autant la faire rire.

La semaine dernière, Maxime et Marieke ont passé quelques heures avec tante Aleth et Jeanine avec notamment pas mal de chansons au programme.

Opa et Oma seront donc restés près d’une semaine. Ils sont repartis hier soir, à la grande tristesse de Maxime. Et avec papa malade, ils ont été d’une grande aide (la conjonctivite commence tout doucement à s’estomper, même si j’ai encore les deux yeux bien rouges et irrités).

Maxime a découvert, lors de promenades avec Opa et Oma, une cohorte de lapins géants qui hantent les rues de Bruxelles depuis quelques jours. Ils l’ont fort impressionné.

Une chose qui plaît tout particulièrement à Maxime quand Opa et Oma sont là, c’est qu’Opa partage sa chambre. Et c’est toujours amusant de pouvoir le réveiller le matin en l’appelant !

Matéo a la varicelle depuis quelques jours. Maxime l’attrapera-t-il ? La présence des grands-parents les ont empêchés de se voir aussi souvent que d’habitude. Peut-être cela le sauvera-t-il…