«Je veux pas aller à l’école». La phrase devenue fétiche de Maxime, première chose qu’il dit en se réveillant le matin, puis qu’il répète des dizaines de fois dans la journée. Il s’y plaît pourtant, et s’y intègre bien nous ont dit les instituteurs que nous avons croisés hier lors de la fête de l’école. Difficile justement de lui expliquer que nous allons à l’école mais que ça n’est pas comme un jour habituel. Pendant le premier quart d’heure, Maxime n’a ainsi eu cesse de nous attirer vers la porte.
Après, il a enfin compris que la journée était particulière, qu’il y avait gâteaux et jus de fruit et qu’il avait tout intérêt à s’accommoder à la situation.
C’est la première fois que nous voyions Maxime dans un environnement qu’il connaît mieux que nous. Il nous a notamment montrés qu’il allait désormais sur les grandes toilettes sans aide, alors qu’il en était encore au pot à la maison, chose qui a changé dès hier soir.

Demain, retour à l’école, la vraie, avec une sortie à la piscine.

Maxime dessine de mieux en mieux. Ça reste toujours très abstrait mais les gribouillis se font plus précis, les boucles se ferment, et il sait ce qu’il dessine. Ici, un chameau, à gauche sa queue, au-dessus des boutons (de varicelle assurément) :

De quelle couleur sont les yeux de Marieke ? Il faut reconnaître que la question n’est pas encore tranchée. Pour l’instant, il s’agit plutôt d’une sorte de gris pas uniforme du tout.

Ça ne la gêne en tout cas pas, car ce sont ses pieds qui l’intéressent avant tout.

Le grand jeu de Maxime en ce moment ? Servir du café.

La tante de Tresja a fabriqué des jolies poupées pour Marieke. Et une de plus pour Maxime. Nous avons donc désormais sept poupées, que Maxime nous présente tout de suite :

La plus mal en point, éventrée de partout

La doyenne, c’est celle de Maman

La petite dernière, mais plus grande que toutes les autres

La préférée, orange (si l’on en croit les vieilles photos), recousue mille fois

La poupée de Marieke, une jolie petite toute rose

La grande rose, que Maxime voudrait s’approprier

La laissée pour compte, dont personne ne veut.