Il y a à deux pas de notre lieu de villégiature un parc forestier proposant des parcours acrobatiques en hauteur. Nous y avons passé la matinée, au grand bonheur des enfants. Rappel, tyroliennes, sauts de Tarzan n’ont plus de secrets pour Zoé et Augustin qui se ont élevés jusqu’à 12m du sol.

Maxime, lui, a suivi le parcours du village des lutins. Il a été proclamé champion du pont suspendu et de la marche sur rondins. Il en est très fier.

Cet après-midi, à la plage, Maxime a bu sa première tasse ! Il a trébuché et s’est retrouvé le nez dans l’eau. Je lui tenais la main (comme toujours) et il n’y est pas resté longtemps, mais assez pour boire un peu d’eau.

Nous nous sommes ensuite entrainés à faire des exercices de cirque, en particulier d’empilements humains (Zoé est particulièrement douée pour ce type d’acrobaties).

Passant tous les jours pour nous rendre à la plage devant le château de Suscinio, en son temps (XIIe-XIVe s.) résidence préférée des ducs de Bretagne, nous avions décidé il y a quelques jours d’en faire la visite.

Les enfants ont apprécié, malgré les nombreuses marches à monter et descendre. Ils ont été particulièrement marqués par… les latrines, et les pigeons vivant sur les murs.

Dans l’après-midi, retour à la plage. Mer encore bien agitée, malgré le très beau temps, et si Maxime a mis les pieds dans l’eau, il a surtout essayé de faire des ricochets.

Difficile de choisir aujourd’hui le plus capricieux de Maxime ou du temps.

Commençons par Maxime. Première crise de colère ce matin quand il trouve un paquet de bonbons mal caché alors que nous partions faire quelques courses dans une biscuiterie artisanale. Cris et larmes pendant la moitié du trajet. Arrivés, je lui fait promettre de ne rien prendre et de demander à Maminie s’il veut quelque chose. Tout va bien jusqu’à ce que nous achetions un far breton. Il veut le prendre lui-même, je refuse devant le risque de voir un gâteau frais se retrouver par terre. Deuxième crise, nous avons quitté le magasin, y laissant Maminie, j’ai dû user de toutes mes forces pour l’attacher dans son siège, avant de ressortir de la voiture pour préserver mes tympans. Troisième crise après sa sieste quand je refusais de lui donner un yaourt. On remarquera la constante : il se met toujours en colère quand on lui refuse une sucrerie. Aussi gourmand que son père… À part ça, il a été adorable – sauf quand Chloé a refusé de lui donner son vélo, mais il a vite récupéré un tricycle que Chloé a vite voulu échanger quand Maxime lui a fait croire qu’il s’agissait en fait d’une moto !

Venons-en à la météo.

C’est sous un ciel gris que nous nous sommes réveillés (vers 8h30 : Maxime fait de très bonnes nuits et se lève tous les jours entre 8h30 et 9h – je ne m’inquiète donc pas de le coucher trop tôt). Il ne faisait pas chaud, j’ai enfilé un pull à Maxime.

Vers midi, c’est le beau temps qui s’est invité. Après la sieste, c’est donc sous le soleil que nous sommes partis à la plage, pour y trouver un vent à décorner les bœufs. Nous ne sommes restés que quelques dizaines de minutes, le temps pour Augustin et Zoé (et moi-même, je l’avoue), de jouer dans les vagues de cette mer démontée, pendant que Maxime et Mamie étaient frigorifiés sur la plage.

Zoé est bien présente sur cette photo, sous la vague.

Et c’est pourtant sous un chaud soleil que nous sommes rentrés à la maison, à se demander si nous ne bénéficions pas d’un micro-micro-climat !

On nous avait promis du mauvais temps, pluie et froid, nous avons passé la plus chaude journée depuis le début des vacances. Nous sommes donc retournés à la plage et avons passé plus de temps dans l’eau en une journée que toute la semaine dernière (Maxime et moi en tout cas : Zoé avait peur de rencontrer une méduse, après en avoir vu une hier).

La plage où nous nous baignons, sous le soleil

À notre arrivée à la plage, Maxime a entrepris quelques travaux de terrassement, ça peut toujours servir.

Il s’est ensuite décidé à aller à l’eau, confirmant ce que nous avions constaté lors de notre week-end à Mandelieu : Maxime n’aime pas ce qui est nouveau (ici, se baigner dans les vagues), mais dès qu’il y goûte (hier en l’occurence), il prend grand plaisir à y retourner.

Il a même osé affronter les vagues seul, même si, un peu téméraire, j’ai dû voler à son secours quand il décida d’avancer d’un pas bien trop décidé vers les flots tumultueux.

Il a en tout cas bien apprécié ces bains et y retournera certainement dès demain.

Il y a en ce moment un festival de cerfs-volants dans le village (Penvins). Nous sommes allés y faire un tour. Ça n’est pas vraiment notre truc mais Maxime a beaucoup aimé la bruyante sono.

La première semaine de vacances en Morbihan prend fin, et j’ai enfin un accès internet.

En vacances donc avec Maxime, Maminie, Zoé et Augustin, pendant que Marieke est restée à Bruxelles avec Tresja.

Les jours se suivent et se ressemblent : du vent, un peu de soleil mais pas trop, les enfants qui jouent le matin avec les autres enfants des maisons avoisinantes, et l’après-midi, 1h30-2h de plage.

La location se trouve dans un lotissement. Ce qui nous a quelque peu rebuté à notre arrivée s’avère en fait être une très bonne chose : plein d’enfants y ont élu domicile pour les vacances, le plus souvent avec leurs grands-parents, et ils passent leur temps à jouer dehors, laissant les aînés tranquilles. Maxime s’est fait une très bonne amie, Chloé (de quelques mois son aînée).

“C’est ma copine!” ne cesse-t-il de répéter (sauf quand de temps en temps, sans raison clairement apparente, il décrète que “Chloé, c’est plus ma copine”), alors que les plus grands s’amusent à dire qu’ils sont amoureux.

Echange de bons procédés : Chloé a un vélo, Maxime a des livres et des jouets. Nous voyons donc souvent Maxime faire du vélo et Chloé venir à la maison prendre quelques livres.

Et parfois, le hasard se plaît même à bien faire les choses : jeudi, pendant le marché du village voisin, Chloé et Maxime se sont retrouvés à faire des tours de manège ensemble. Ils ont bien sûr partagés le même hélicoptère.

L’après-midi, nous allons à la plage. Si jusqu’à maintenant, Maxime se contentait de jouer dans le sable, il a enfin demandé, aujourd’hui, d’aller à l’eau. Pas très loin, il faut dire que les vagues peuvent être impressionnantes, mais c’est un bon début.

Les lunettes, c’est pour faire croire qu’il y a grand soleil

Beaucoup de vent tous les jours

Le meilleur moment à la plage, l’heure du goûter

Les faits marquants de la semaine : La visite à la ferme, pour acheter du fromage.

Et la venue de Papy Télé. Pas de photo avec Maxime malheureusement : l’appareil-photo n’est pas sorti du sac à la plage et Maxime était de mauvaise humeur au moment de la photo de groupe.

Nous avons profité du pont de l’Ascension pour aller passer une journée à la mer, à Domburg (au sud des Pays-Bas). Maxime étant maintenant propre, nous ne lui mettons plus de couche, même en voiture, nous exposant à d’intempestifs «Papa! Pipi!». Ça n’a pas manqué, mais heureusement, il y a rarement urgence, car Maxime est capable de se retenir. Parfois un peu trop même quand, après un arrêt pipi, il demande un arrêt caca alors que nous avons parcourus moins de 100 mètres !

Arrivés à Domburg, nous avons commencé par nous restaurer. Maxime a commandé des poffertjes, ces petites crêpes qu’il adore.

Il a aussi aidé Papa à manger ses frites avant de finir par une gigantesque dame blanche, la deuxième en deux jours. Demain, régime!

Nous avons passé l’après-midi à la plage, et Maxime autant que Marieke ont adoré. Marieke n’en pouvait plus de rire d’avoir le vent dans le visage, tandis que Maxime fabriquait des pâtés de sable.

Impossible par contre de lui faire mettre les pieds dans l’eau. Il faut vraiment que nous allions à la piscine pour remédier à ça.

En fin de journée, les enfants étaient épuisés et se sont effondrés dès notre retour. Il nous faut reconnaître, nous le saurons pour la prochaine fois, que Domburg est un peu trop lointaine pour un aller-retour dans la journée.

La première dame blanche ? Partagée hier avec Papa alors que nous étions allés manger dehors avec Maminie venue passer la journée.