C’était aujourd’hui le dernier jour d’école pour Maxime. L’occasion de présenter son bulletin de français :

Hier avait lieu un goûter de fin d’année à l’école. J’y ai assisté à une scène étonnante, où une dame allemande (une prof ?) qui connaissait visiblement bien Maxime, lui parlait en allemand, et Maxime de répondre en néerlandais. Une vraie école multilingue !

Maxime devant le bus de l’école

Aujourd’hui, c’était aussi le dernier jour de Charlotte en tant que nounou. Je suis sûr que nous ferons encore appel à elle au coup par coup.

Avouons-le, il est toujours agréable de recevoir des compliments concernant ses enfants. Et depuis quelques jours, ça n’arrête pas pour Maxime. Ses boucles qui blondissent de jour en jour n’y sont certainement pas pour rien.

Ça a commencé dimanche quant en allant au parc avec Nannie et Saint Nicolas (ainsi que l’appelle Maxime), nous entendîmes quelqu’un montrer Maxime et dire à son interlocuteur qu’il avait une «tête d’ange».

Lundi, à l’école, Tresja entendit une maman dire à une autre : «Regarde!, c’est le petit garçon dont je te parlais : il est si joli!» (“so pretty“).

Aujourd’hui, c’est une dame dans la rue, qui me dit qu’il avait de très beaux cheveux.

Et pour couronner le tout, nous avons reçu son «bulletin» de néerlandais :

«Maxime

Maxime s’est vraiment épanoui! Il est enthousiaste et agréable en classe. Maxime aime en particulier jouer et dessiner, et aime aussi expliquer avec moult détails qui va venir le chercher et si sa petite sœur viendra ou non! Bien qu’il soit le plus jeune de la classe, il sait très bien se débrouiller tout seul*: bravo !

Toutes nos félicitations, Maxime!

Joy et Julien»

*traduction littérale : “il sait très bien écosser ses haricots lui-même”.

Des compliments pour Marieke ? Qu’elle sourit tout le temps.

Nous avons reçu les photos de classe de Maxime. Maxime a même su nous donner les prénoms de plusieurs de ses camarades. Ce sont toutefois deux instituteurs d’anglais, donc pas les siens.

L’école se passe plutôt bien, Maxime commence à revenir avec des nouveaux mots («Marieke a fait un prout», «C’est magnifique!»), mais aussi de nouvelles chansons (Pomme de rainette). Il semble par ailleurs se faire de plus en plus de camarades car il n’est plus jamais seul quand je vais l’y chercher le soir.

«Je veux pas aller à l’école». La phrase devenue fétiche de Maxime, première chose qu’il dit en se réveillant le matin, puis qu’il répète des dizaines de fois dans la journée. Il s’y plaît pourtant, et s’y intègre bien nous ont dit les instituteurs que nous avons croisés hier lors de la fête de l’école. Difficile justement de lui expliquer que nous allons à l’école mais que ça n’est pas comme un jour habituel. Pendant le premier quart d’heure, Maxime n’a ainsi eu cesse de nous attirer vers la porte.

Après, il a enfin compris que la journée était particulière, qu’il y avait gâteaux et jus de fruit et qu’il avait tout intérêt à s’accommoder à la situation.

C’est la première fois que nous voyions Maxime dans un environnement qu’il connaît mieux que nous. Il nous a notamment montrés qu’il allait désormais sur les grandes toilettes sans aide, alors qu’il en était encore au pot à la maison, chose qui a changé dès hier soir.

Demain, retour à l’école, la vraie, avec une sortie à la piscine.

Maxime dessine de mieux en mieux. Ça reste toujours très abstrait mais les gribouillis se font plus précis, les boucles se ferment, et il sait ce qu’il dessine. Ici, un chameau, à gauche sa queue, au-dessus des boutons (de varicelle assurément) :

De quelle couleur sont les yeux de Marieke ? Il faut reconnaître que la question n’est pas encore tranchée. Pour l’instant, il s’agit plutôt d’une sorte de gris pas uniforme du tout.

Ça ne la gêne en tout cas pas, car ce sont ses pieds qui l’intéressent avant tout.

Le grand jeu de Maxime en ce moment ? Servir du café.

La tante de Tresja a fabriqué des jolies poupées pour Marieke. Et une de plus pour Maxime. Nous avons donc désormais sept poupées, que Maxime nous présente tout de suite :

La plus mal en point, éventrée de partout

La doyenne, c’est celle de Maman

La petite dernière, mais plus grande que toutes les autres

La préférée, orange (si l’on en croit les vieilles photos), recousue mille fois

La poupée de Marieke, une jolie petite toute rose

La grande rose, que Maxime voudrait s’approprier

La laissée pour compte, dont personne ne veut.

Maxime est retourné à l’école aujourd’hui, où une visite à la ferme était organisée. Maxime raconte.

(Ou ici pour une plus grande taille et une meilleure qualité d’image)

Maxime ne sera donc pas resté à l’école très longtemps avant d’en être écarté par la varicelle. Les premiers boutons sont apparus aujourd’hui. Peu nombreux (trois ou quatre), ils ne laissent cependant pas de doute. Marieke, elle, en a bien une cinquantaine, et ça va en augmentant. Les photos ne sont toutefois pas très impressionnantes, le produit que nous utilisons pour assécher les boutons étant incolore.

Des trois jours de Maxime à l’école, nous retiendrons qu’il pleure le matin mais que ça ne dure pas, qu’il est attentif, à défaut de déjà vraiment participer, qu’il commence à raconter ce qu’il fait et voit (une certaine Louise aurait mangé de la terre alors qu’ils mettaient celle-ci dans un pot), qu’il mange bien mais ne veut pas dormir (mais dort quand même) et qu’il faut qu’on lui apprenne à mettre son zizi dans la cuvette quand il est aux toilettes (il n’avait jusqu’ici qu’utilisé le pot). En bref, tout va bien.

(en route vers l’école)

Preuve que l’école lui fait passer des étapes, il est depuis aujourd’hui tout fier de faire caca sur le pot (ce qu’il n’avait jusqu’ici fait qu’une seule fois). Il y est retourné quatre fois aujourd’hui, se forçant plus à chaque fois (pour ne produire en fin de compte qu’environ l’équivalent d’un quart de limace -les petites noires-, mettez-vous à sa place).

Première rentrée des classes pour Maxime. Il avait l’air content d’aller à l’école, y a trouvé une voiture dès son arrivée, et s’est mis à pleurer quand il a compris que nous partions.

Mais ça n’a pas duré m’a-t-on dit, et la journée s’est très bien passée. Quand je suis allé le rechercher, tous les enfants étaient dans le jardin, et Maxime se promenait les mains dans les poches, allant de groupe d’enfants en groupe d’enfants.

Quand je lui ai demandé ce qu’il avait fait dans la journée, il m’a répondu «Mangé!». Cherchant à en savoir plus, «Fait dodo!». J’espère en apprendre plus demain quand je verrai la maîtresse (ce matin, seules les assistantes étaient encore là).

Nous sommes ensuite allés chercher Marieke à la crèche, où on nous a dit qu’elle avait passé sa journée à sourire, en dépit d’une éruption de varicelle. Il fallait bien que ça arrive. Quelques boutons ici et là qui ne laissent aucun doute et qui nous la cloîtrent pour quelques jours loin de la crèche. Maxime y échappera-t-il encore cette fois ?

Week-end pascal au Maisnil pour Maxime et Marieke. Maxime y a dormi dans le grand lit, en y prenant des positions aussi alambiquées qu’à la maison.

C’était Pâques, les enfants ont pu chercher des œufs dans le jardin. Il a fallu être strict par la suite, afin d’éviter les indigestions.

Presque toute la famille était là, une bonne occasion d’un peu refaire connaissance pour ceux qui n’avaient pas vu Marieke depuis longtemps.

Retour à Bruxelles ce lundi. Maxime a pu s’entraîner à aller à l’école en étrennant son sac à dos.

Plus qu’une semaine avant le grand jour. Maxime en est très conscient : lui disant cet après-midi qu’il descendait les escaliers comme un grand, il me répondit tout de go : «Maxime va bientôt à l’école.»

Matéo est revenu de vacances, l’occasion d’aller se promener et partager une glace ensemble.

Marieke a eu cinq mois il y a quelques jours. Elle est et reste une enfant très facile, ne pleurant que peu et souriant beaucoup. Elle recommence même à faire des nuits complètes. Espérons que ça continue.

Elle a aussi changé de crèche, c’était prévu. Elle est maintenant chez «Toufou», la crèche où va Matéo, où ira Olivia, et qui est surtout très proche de l’école de Maxime. Il nous sera donc beaucoup plus facile, d’ici à deux semaines de déposer les enfants le matin et les récupérer le soir.

Les dames de la crèche ont ici aussi dit de Marieke qu’elle était très facile, très souriante, etc.

Le printemps étant revenu, le parc a repris ses horaires longs. Nous pouvons désormais y rester jusqu’à vingt heures, au grand bonheur de Maxime.

Il sait maintenant monter sur la cage à poules, et il en est très fier.

Pour aller à l’école, l’enfant, on le sait, doit être propre. Maxime n’a plus de problèmes pour faire pipi sur le pot, c’est devenu une habitude. Par contre, faire caca est une autre histoire. S’il faisait à la crèche, nous n’avions jamais réussi à l’en convaincre à la maison.

Cet après-midi, après être rentré de la crèche, nous sommes brièvement passés faire quelques courses au magasin. Les étalages sont couverts d’œufs en chocolat, période de Pâques oblige. Maxime s’est donc empressé de prendre une boîte de Kinder Surprises.

J’avais jusque là toujours réussi à le rouler en lui faisant mettre les chocolats dans le panier, et à m’en débarrasser subrepticement. Mais le bougre apprend vite et il ne voulut pas s’en séparer, donnant même la boîte à la caissière et la reprenant aussitôt scannée.

Me voici donc avec Maxime, rentrant à la maison, une boîte d’œufs en chocolat en main. Que faire ?

C’est là que j’ai eu l’idée de génie, de lui promettre de pouvoir manger un œuf, uniquement s’il faisait caca sur le pot. Il s’est bien sûr fait un peu désirer. Il a d’abord demandé une couche, que j’ai refusée, puis a fait pipi dans le pot, espérant m’attendrir, sans succès.

Et c’est au moment-même où je le mettais en pyjama, qu’il s’est écrié qu’il voulait aller sur le pot. Mission accomplie !

Maxime a donc reçu son œuf, et nous la confirmation qu’il est prêt à aller à l’école dans moins de trois semaines.