Depuis le début des vacances, Maxime est assez difficile. Multipliant crises et colères, il ne mange preque rien et refuse toujours d’aller se coucher. La goutte a fait déborder le vase hier soir au moment d’aller au lit.
Privé de croissant ce matin (et il comprend tout à fait la sanction car il n’a pas insisté), il serait obligé de manger, au moins de goûter, ce midi. Rien de difficile en plus : purée, petits pois et saucisse. Nous savions qu’il mangerait la purée et refuserait le reste. Il a mangé la purée, a refusé de toucher aux petits pois et au minuscule bout de saucisse qui étaient dans son assiette. Mais nous avions décidé qu’il ne bougerait pas de sa chaise avant d’avoir au moins mangé quelques petits pois. Résultat, environ 1h30 de hurlements (ceux qui l’ont déjà vu se mettre vraiment en colère savent de quoi je parle). Nous avons été à deux doigts de craquer et de l’envoyer au lit sans manger, mais c’est lui qui a finalement baissé pavillon le premier et qui a finalement mangé toute son assiette en reconnaissant que c’était bien bon (à part la viande, mais là, il semble sincèrement ne pas aimer – il a en tout cas essayé).
Épuisé par le combat, Maxime lève le bras en signe de victoire : il est le champion du petit pois
Dans la matinée, nous étions allés au marché à Tréguier avec Anne et Pierre et étions allés rendre visite au fils de la voisine qui tenait absolument à ce que Maxime voit son train électrique… N’ayant le droit de toucher à rien, Maxime ne trouva pas la chose des plus intéressantes.
Dans l’après-midi, nous sommes allés, malgré le temps mitigé (pluie, soleil, froid, chaleur), à la plage avant de finir la soirée devant une paëlla (et Maxime y a mangé le riz sans trop rechigner).
Une série où je demande à Maxime de sourire :
Maxime et Antoine sautent dans un trou :
La voisine avait promis des crêpes à Maxime. Ce serait donc pour mardi après-midi. Mais avant ça, le temps gris nous poussa une fois de plus jusqu’à Lannion où Maxime fit quelques tours de manège.
Les crêpes arrivèrent donc au grand plaisir de tous. Le cidre qui les accompagnait était malheureusement une affreuse piquette. Nous en profitâmes pour apprendre quelques mots de breton (que nous oubliâmes quasiment aussitôt).
Sitôt les crêpes finies, direction la plage pour jouer avec Pierre et Antoine.
À noter : d’avoir vu Antoine le faire, Maxime fait désormais pipi debout aux toilettes (c’était naguère réservé aux arbres).
C’est lors de notre quotidienne promenade matinale que Maman a enfin vu pointer une dent dans la bouche de Marieke. Elle n’est pas encore tout à fait sortie, mais on peut déjà la sentir.
Cette promenade fut assez tardive, les dames s’étant offert une grasse matinée jusqu’à 10 heures ! (après avoir, avouons-le, été éveillées de 6 à 8). Promenade marquée par une faune foisonnante : des escargots marins partout (et Maxime qui s’arrête tous les deux mètres pour nous les montrer), des petits crabes qui fuient à notre passage, et surtout la découverte d’une sorte d’hippocampe (malade et qui avait besoin de faire dodo d’après Maxime, mort et déjà sec en fait).
Un retour un peu plus campagnard avec des scarabées sur le chemin. Maxime n’a absolument pas peur des petites bêtes et n’hésite pas à prendre scarabées, araignées ou crabes dans ces mains. La seule chose qui l’effraie ? Les mouches ! (au point qu’il nous demande parfois de le prendre à bras quand il en voit une – alors que s’il voit une abeille et que je lui dit que ça pique, il répondra qu'”elle est quand même un petit peu gentille, hein”.)
Longue sieste avant d’aller passer la fin d’après-midi et la soirée chez Pierre et Anne. Pétanque (avant la pluie) mais Maxime n’a pas voulu y participer, puis bon repas avant un retour assez tardif à la maison (entre 21h30 et 22h), mais les enfants n’ont jamais semblé fatigués. Même Marieke a gardé les yeux vaillament ouverts jusqu’au bout. Espèrons qu’elle se rattrape dès demain matin !
La journée s’annonçait belle, nous décidâmes de faire un barbecue. La journée fut belle, et le barbecue réussi.
Maxime étant plutôt du genre végétarien-qui-ne-mange-ni-légumes-ni-ce-qu’il-ne-connaît-pas, il n’a pas touché grand-chose de la nourriture, mais la présence d’Antoine lui a permis de passer du bon temps (à chasser les taupes, mettre les doigts dans les trous de taupes et faire comme s’ils se faisaient mordre, jouer au ballon, au puzzle, etc.).
Nous sommes ensuite allés à la mer où nous attendait une marée très très très basse, chose décevante quand on espère se baigner. Les enfants n’étant toutefois que peu attirés par l’eau ne s’en sont pas plaint.
Depuis hier soir, nous faisons chambres à part, et dormons beaucoup mieux.
La maison compte deux chambres. Maxime a la sienne, nous avons la nôtre, dans laquelle nous avons installé le lit de Marieke. Depuis le début des vacances, nous voyons débarquer Maxime dans notre chambre au milieu de la nuit (parfois à 1h, parfois à 4h), se plaignant du noir, ne voulant dormir seul, et Maxime de finir la nuit dans notre lit. Jusque là, rien de grave. C’est vers 7h que ça se gâte, quand Marieke se réveille et commence à gazouiller, réveillant Maxime, qui bondit alors hors du lit pour aller faire rire Marieke. Résultat, à 7h30, tout le monde est réveillé et personne n’a assez dormi.
Prenant exemple sur la quinzaine passée à Penvins en juillet, où Maxime dormait chaque nuit avec moi et faisait la grasse matinée jusqu’à 8h30 ou 9h, nous avons décidé d’essayer de faire de même. Maxime dort désormais avec moi tandis que nous avons installé Marieke dans l’autre chambre, où dort aussi Tresja.
Résultat positif ce matin, tout le monde a dormi jusqu’à 8h30!
Il a fait beau aujourd’hui, malgré un vent toujours un peu frais. Nous sommes allés à Tréguier ce matin et y avons mangé une crêpe à midi et sommes allés nous promener dans l’après-midi vers le Gouffre.
En début de soirée sont arrivés Anne et Pierre. Maxime attendait avec grande impatience Antoine et ils se sont aussitôt très bien entendus. De très bon augure pour les prochains jours.