Quelques petits problèmes d’accents
Une mise à jour du système me pose quelques problèmes avec les accents. Je fais tout mon possible pour arranger ça. Le chauffage, lui, est réparé.
Une mise à jour du système me pose quelques problèmes avec les accents. Je fais tout mon possible pour arranger ça. Le chauffage, lui, est réparé.
On parle encore dans les chaumi?res de l’hiver 81 au Maisnil, quand seule la cuisinière à charbon nous offrait un semblant de chaleur, quand il fallait faire fondre de la neige pour avoir de l’eau, et quand les loups couraient dans les rues.
On se souviendra désormais de l’hiver 2009 à Bruxelles. La chaudière nous a en effet lâché hier soir et nous allons attaquer notre deuxième nuit sans chauffage. Nous avons heureusement deux chauffages électriques d’appoint qui nous permettent d’empêcher la température de tomber sous des seuils intolérables. Un pour la chambre de Maxime, qui dort avec une nouvelle turbulette à longues manches, et de nombreuses couvertures. L’autre pour notre chambre, où nous avons installé Marieke entre nous deux dans le lit. Deux bouillottes ont aussi été mises à contribution.
Le chauffagiste est venu ce soir sans succès. Il reviendra avec des renforts demain matin pour, espérons-le, mettre un point final à cette mésaventure.
Depuis quelques temps que Papa travaillait à la maison, que Maman était en congé maternité et qu’a fortiori on était en vacances de Noël, Maxime avait pris le rythme de dormir jusqu’à 8h30-9h le matin.
Papa va désormais travailler chez un client pendant quelques mois, et les vacances sont finies. Maxime a donc dû se lever tôt ce matin, vers 7h pour partir à vélo, sous la neige, à la crèche dès 8h.
Il a beaucoup aimé le vélo sous la neige, moins aimé d’être laissé à la crèche. Mais il n’a pas pleuré. C’est le deuxième jour qui est en général le plus difficile.
Pendant ce temps-là, Marieke passait la journée avec Tresja. Et comme elle ne voulait ni dormir dans son landau ni dans son fauteuil, c’est sur le pouf que Tresja l’a installée. Elle a trouvé ça tout à fait à son goût et y a fait une bonne sieste.
Maxime refusait de se brosser les dents. J’ai trouvé un truc il y a quelques jours : lui faire réciter ce qu’il a mangé dans la journée et y associer à chaque fois un quart de mâchoire. Ça le fait beaucoup rire et il le fait volontiers.
Réveil paniqué de Maxime ce matin. Alors qu’il appelle en général plutôt calmement, il hurlait de tous ses poumons. Quand j’arrivai dans sa chambre, il était debout dans son lit, pointant du doigt vers le milieu de la chambre et me disant qu’il y avait un canard dans la chambre (toute ressemblance avec ce que j’ai écrit ces jours derniers est purement fortuite).
J’ouvris donc les rideaux, et Maxime d’aussitôt constater qu’il n’y avait, après tout, pas de canard dans la chambre.
Qu’est-ce qui a donc bien pu ainsi l’effrayer ? De son lit, il pouvait voir une peluche d’âne, une peluche d’hippopotame, et un jeu en forme d’escargot. C’est à peu près tout.
Ce sont des choses qu’il connaît bien, qu’a-t-il donc pu prendre pour un canard (ou plus généralement un oiseau, il confond souvent les deux mots) ?
L’âne était renversé, peut-être est-ce la pénombre matinale qui a joué un tour à l’imagination de Maxime ?
Toujours est-il qu’au moment de la sieste, Maxime s’est remis à en parler et nous avons passé en revue tout ce qui traînait dans la chambre pour nous assurer qu’aucun oiseau ne s’y cachait ! Maxime en a conclu que le canard était parti…
Les enfants sont innocents. Maxime, hier, se surprend à émettre une flatuosité bruyante. Et aussitôt de s’écrier : «Un canard ! Kwak !»
Grande partie de chat avec Maman au parc. Ça a fait du bien à Maxime (qui s’est défoulé) et à Tresja (qui dit avoir besoin de faire du sport).
J’avais avant-hier promis à Maxime de préparer des gâteaux après sa sieste. N’ayant pas oublié, il demanda dès son réveil pour un biscuit. Il était trop tard pour se mettre aux fourneaux, je lui donnai un petit beurre, me disant qu’il voulait simplement manger. Mais non, c’était bien de cuisiner qu’il s’agissait. Il sortit ses ustensiles et se mit à cuisiner le petit beurre (l’écrasant en mille morceaux et n’en mangeant aucun). Comme quoi, son intérêt pour la cuisine peut être plus fort que sa gourmandise.
Nous avons quand même fait les gâteaux hier.
Il faut le voir au moment de la distribution, choisir les plus petits pour nous les donner et prendre les plus gros…
Nous avons commencé la séance de photos pour les cartes de vœux. Il s’est plus agi de répétitions. Séance officielle demain.
Maxime aime… la bagarre contre papa.
…et vous souhaite une bonne année 2009.
Nous sommes allés fêter noël dimanche chez Maminie. Mis à part Papy, retenu par des obligations professionnelles, tout le monde était là, même Danièle, qui a pu faire connaissance avec Maxime et Marieke.
Au programme, foie gras, chapon (mais un chapon… cha pond, ou cha pond pas ?) et bûche, mais surtout, des cadeaux !
Marieke a eu un joli sac à dos personnalisé à son nom et des vêtements. Maxime a reçu un tapis de jeu pour ses petites voitures, un abonnement, un livre avec un joli tracteur rouge, une boîte de Lego, une voiture de pompiers assez bruyante, un ensemble d’ustensiles de cuisine et, sorti de nulle part, un kinder surprise.
Maxime était malheureusement de mauvaise humeur et a passé une bonne partie de l’après-midi à pleurnicher (comme son père en son temps se sont permis de dire certaines). Il n’a retrouvé le sourire qu’en soirée, en jouant notamment à cache-cache avec Augustin et Zoé.
Lundi, nous sommes allés à Lille braver le froid, en ayant laissé Marieke aux bons soins de Maminie.
Maxime s’est très bien tenu au restaurant, où il a mangé des frites.
À la fin du repas, il a toutefois commencé à se plaindre du ventre, puis régulièrement, alors que nous arpentions rues et magasins, pleurant et se tordant de douleurs à intervalles réguliers.
Je décidai donc de rentrer chez Maminie plus tôt que prévu. Bien m’en prit car peu après être rentrés, Maxime se prit à vomir. Il n’en a pas l’habitude, et se mit à hurler en voyant l’état de ses vêtements. Il se sentit alors bien mieux et ne se plaignit plus du tout. Coup de froid ou indigestion ? Je parie plutôt sur le premier.
Programme inchangé aujourd’hui : promenade le matin avec écrasage de glands et visite l’après-midi.
Maxime a préféré sortir la poussette plutôt que le tracteur.
La visite, c’était tante Ania, qui a aussi rapporté un délicieux gâteau au chocolat. Devinez qui s’est régalé.
Nous sommes repartis en milieu d’après-midi vers Bruxelles. Maxime semblait avoir un peu le cafard de rentrer à la maison, et voulait repartir chez Opa et Oma. Premières vraies sensations de vacances qui se terminent ?
Heureusement, la promesse d’aller dès dimanche chez Maminie lui a fait revoir la vie en rose.
Pas de réveillon le 24 aux Pays-Bas, mais deux jours de festivités (toutes mesurées) les 25 et 26.
Nous sommes allés nous promener hier à Groningue, pendant qu’Opa et Oma faisaient du babysitting. Séparations aussi déchirantes qu’à la crèche, pleurs tout aussi courts.
Aujourd’hui, nous avons commencé par la traditionnelle sortie en tracteur, en laissant finalement le tracteur à la maison.
Maxime a passé son temps à écraser des glands (qu’il appelle des ballons). Autant dire que nous ne sommes pas allés loin de la maison.
À l’heure de la sieste, Maxime ne semblait pas vouloir dormir, mais restait très calme dans son lit : nous l’entendions parler et chanter via le baby phone, mais pas pleurer. Ce comportement aurait dû nous rendre suspicieux mais c’est seulement en allant le chercher, que je me rendis compte qu’il avait passé son temps à arracher le papier peint autour de son lit. Tonton Thomas en avait fait autant il y a 35 ans! Mais point de fessée cette fois-ci, ça n’est d’une part plus à la mode, mais c’est surtout un papier peint qu’Opa s’apprêtait justement à changer. Maxime en fut donc presque remercié.
Dans l’après-midi sont venus tous les oncles, tantes, cousins et cousines. Longue promenade à travers bois et campagne, un chariot aidant les enfants fatigués.
Ces promenades endorment profondément Marieke. Nous la laissons alors dehors dans son landeau jusqu’à ce qu’elle se réveille (ou jusqu’à ce que le soir tombe si elle ne se réveille pas). L’air frais de la campagne ne peut que lui faire du bien !
Elle a aujourd’hui dormi ainsi plus de trois heures. Et après une telle sieste, c’est la bonne humeur assurée !
Pendant ce temps-là, Tresja lisait des histoires aux autres enfants, captivés.
Et ils aidèrent tous Tresja quand il fallut enfin changer Marieke.
Repas à quatorze autour de la table, Maxime ne tenait pas trop en place, alors que les autres enfants mangeaient calmement. Quand arriva le dessert, ils engloutirent tous leur glace avant d’aller jouer en hurlant.
Tous sauf Maxime, qui non content de ses deux portions de glace, voulut aussi avoir une part de Panna Cotta et une part de tiramisu (avant de s’en prendre aux assiettes de papa et de maman).
Il finit même le repas en léchant ce qui pouvait l’être, en l’occurence le couvercle d’une bouteille de coulis de fruits rouges. Rarement a-t-on vu Maxime aussi ouvertement heureux.
Vous a-t-on déjà dit que Maxime aimait gâteaux et sucreries ?
Nous avons longtemps hésité à laisser Marieke dormir seule dans son lit, en partie suite à des essais infructueux, en partie à cause des coliques qui la, et nous, réveillent la nuit. Nous avions toutefois entamé le processus de séparation depuis quelques nuits en la couchant entre nous deux certes mais complètement entourée d’un coussin servant de véritable séparation.
C’est autant par choix (les dites nuits avaient été très calmes) que par nécessité (il n’y a pas de lit assez grand ici chez Opa et Oma) que nous l’avons mise dans son propre lit. Et quel bonheur (et soulagement) de voir qu’elle fait ses nuits sans difficulté. En général de minuit à six heures du matin. Et comme elle a par ailleurs retrouvé son rythme d’il y a quelques semaines, qui la faisait dormir presque toute la journée, nous sommes comblés.
Même programme aujourd’hui qu’hier : sortie en tracteur pour Maxime, visites pour Marieke.
La visite a été l’occasion pour Maxime de jouer avec sa petite cousine, Laura, et d’assister, avant de participer, à un spectacle de marionnettes. Il a beaucoup aimé.
Tout comme il avait aimé un peu plus tôt assister et participer au bain de Marieke.