C’était la fête des mères hier en Belgique. Nous sommes allés, Maxime et moi, au marché acheter un beau bouquet pour Maman.

Maxime avait aussi préparé un dessin à l’école, mais l’avait offert avec quelques jours d’avance, n’étant pas encore un expert en matière de patience. Mais qu’à cela ne tienne, il s’est remis au dessin à la maison avec entrain, remplissant un gros cahier complet de gribouillages plus ou moins structurés en moins d’une journée.

Dans l’après-midi, nous sommes allés au zoo, à Planckendael, avec Paula et Javier. Avouons-le, nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux et quand on demande à Maxime ce qu’il en a retenu…

Et à choisir entre un lion et le canard qui barbote dans le fossé qui nous sépare du fauve, le canard l’emporte haut la main.

Bon, Maxime a quand même bien apprécié les singes et les loutres :

(ici, il imite le singe)

(ici, il imite la loutre)

Il a aussi lancé du pain aux cigognes et regardé manger les chameaux avec beaucoup d’amusement :

(les lions sont cachés derrière la paroi)

Planckendael, comme Paradisio, est agréable pour les enfants car truffé de jeux et d’activités qui leur sont destinés.

Les filles pendant ce temps-là, ont pris du bon temps et profité du soleil.

(Marieke a les gencives douloureuses en ce moment)

Avant de finalement s’endormir juste avant notre départ.

L’intérêt de Maxime pour les animaux a fort grandi ces derniers temps et il ne croise plus un chien dans la rue sans vouloir le caresser.

Il ne s’agit que d’un des nombreux changements que nous remarquons dans le comportement de Maxime qui semble avoir beaucoup gagné en maturité depuis sa rentrée à l’école : il mange de tout, plus seulement des purées, va sur le pot de lui-même, voire même parfois aux toilettes et se lave les mains avec plaisir.

Marieke quant à elle, roule maintenant sur elle-même dans un sens et dans l’autre, mange des légumes avec appétit et se masse continuellement les gencives.

Une visite chez le pédiatre la semaine dernière nous a révélés qu’elle mesure désormais 66,5 cm et pèse 7,550 kilos.

Outre Opa et Oma, tante Aleth, cousin Gÿs et cousin Merÿn étaient de la partie le week-end dernier. Résultat ? Des jeux, des bagarres, des courses, des calins, tout ce qu’on peut attendre avec autant d’enfants ensemble.

Maxime s’était préparé en allant visiter la ferme avec l’école. À Nietap, il a pu mettre en pratique ce qu’il avait appris, en montant sur le grand tracteur, on l’a vu, mais aussi en allant s’occuper des moutons de la voisine.

Chez Opa et Oma le week-end dernier, Maxime a pu nous montrer ses progrès à vélo. Fini le tricycle, c’est maintenant un vrai vélo que chevauche Maxime.

Et quand ça n’était pas le vélo, c’était le tracteur.

Et il faut croire que Maxime a le physique pour pédaler : là où Merÿn, pourtant plus grand que lui, est incapable de toucher les pédales du grand tracteur, Maxime n’y rencontre aucune difficulté et le pilote comme s’il avait fait ça toute sa vie.

Et quel bonheur pour Maxime que de pouvoir monter sur un vrai grand tracteur dans la ferme voisine !

Avec la rentrée des classes et la varicelle, nous avons un peu oublié de vous parler du développement de Marieke. Elle a six mois aujourd’hui, l’occasion de rattraper le retard.

Les points saillants : nous avons commencé à la nourrir d’autre chose que de lait, elle commence à savoir rouler sur elle-même, elle s’entend très bien avec Maxime et reste de manière générale très facile.

Nous avons commencé à donner de la purée à Marieke il y a quelques jours. Elle l’a plus facilement acceptée que Maxime à l’époque, qui avait fait une vraie grimace à la première cuillère. Là, Marieke semble plutôt se demander pourquoi on lui met quelque chose dans la bouche :

En tout cas, elle aime beaucoup la purée, qu’elle mange avec avidité (en essayant donc d’attraper la cuillère avec les mains, ce qui ne facilite pas les choses).

Marieke commence aussi à rouler sur elle-même. Elle y a (presque) réussi une fois.

Elle essaie surtout de constamment relever la tête. Mais le reste du corps ne suit pas, et il faudra encore un bout de temps avant qu’elle n’en trouve l’utilité.

Marieke s’entend très bien avec Maxime : dès qu’elle le voit rentrer de l’école, elle se met à sourire, et lui, trouvant bon public, fait tout pour la faire rire. Seul problème, quand Maxime est trop content, il s’excite et se met à la frapper/mordre/secouer/tirer les cheveux, au choix et finit par se faire gronder.

Marieke est donc de manière générale très facile. On ne cesse de dire du bien d’elle à la crèche : calme, souriante, etc. Mais quand elle est fatiguée ou a faim, alors là, on l’entend, elle se met à hurler. Exemple pour s’endormir :

Maxime est retourné à l’école aujourd’hui, où une visite à la ferme était organisée. Maxime raconte.

(Ou ici pour une plus grande taille et une meilleure qualité d’image)

Les enfants vont mieux : Marieke est retournée à la crèche aujourd’hui et la maladie est en rémission chez Maxime. Nous lui avons découvert des boutons cachés, dans les oreilles, les narines, sur les paupières, et même sur les gencives. Il ne s’est jusqu’à maintenant pas trop gratté mais les boutons sèchent et vont devenir de plus en plus gênants. Espérons qu’il tienne le coup quelques jours encore.

Maxime semblait devoir se sortir de cette varicelle sans trop de mal : c’est Marieke qui aurait tous les boutons, il n’en aurait que quelques uns. Maminie nous avait confortés dans cette idée en nous rappelant que les filles souffraient plus de la varicelle que les garçons.

Mais depuis hier, c’est l’éruption, et Maxime est couvert de boutons, principalement sur le dos, le ventre et autour du zizi.

Il a heureusement compris qu’il ne devait pas se gratter, mais il dort mal, n’a pas d’appétit et a une conjonctivite (c’est très fréquent avec les varicelles). Autant dire qu’il a très très mauvaise mine.

Et deux fois par jour, nous devons traiter ses boutons pour les faire sécher et les désinfecter. «Ça pique», «ça gratte», Maxime pleure mais il est courageux et se laisse faire. Il faut dire qu’il y a une récompense : les «vitamines», comme il appelle les gouttes qu’il doit avaler pour atténuer les démangeaisons, et comme tout médicament, il adore. Alors, j’en profite, et j’appelle l’onguent pour sa conjonctivite de la vitamine pour les yeux, et il se laisse faire, tout fier (et en redemanderait presque).

Nous espérons avoir atteint le pic et que les choses vont aller en s’atténuant dans les jours qui viennent.

Marieke, elle, est presque guérie.

Maxime ne sera donc pas resté à l’école très longtemps avant d’en être écarté par la varicelle. Les premiers boutons sont apparus aujourd’hui. Peu nombreux (trois ou quatre), ils ne laissent cependant pas de doute. Marieke, elle, en a bien une cinquantaine, et ça va en augmentant. Les photos ne sont toutefois pas très impressionnantes, le produit que nous utilisons pour assécher les boutons étant incolore.

Des trois jours de Maxime à l’école, nous retiendrons qu’il pleure le matin mais que ça ne dure pas, qu’il est attentif, à défaut de déjà vraiment participer, qu’il commence à raconter ce qu’il fait et voit (une certaine Louise aurait mangé de la terre alors qu’ils mettaient celle-ci dans un pot), qu’il mange bien mais ne veut pas dormir (mais dort quand même) et qu’il faut qu’on lui apprenne à mettre son zizi dans la cuvette quand il est aux toilettes (il n’avait jusqu’ici qu’utilisé le pot). En bref, tout va bien.

(en route vers l’école)

Preuve que l’école lui fait passer des étapes, il est depuis aujourd’hui tout fier de faire caca sur le pot (ce qu’il n’avait jusqu’ici fait qu’une seule fois). Il y est retourné quatre fois aujourd’hui, se forçant plus à chaque fois (pour ne produire en fin de compte qu’environ l’équivalent d’un quart de limace -les petites noires-, mettez-vous à sa place).

Première rentrée des classes pour Maxime. Il avait l’air content d’aller à l’école, y a trouvé une voiture dès son arrivée, et s’est mis à pleurer quand il a compris que nous partions.

Mais ça n’a pas duré m’a-t-on dit, et la journée s’est très bien passée. Quand je suis allé le rechercher, tous les enfants étaient dans le jardin, et Maxime se promenait les mains dans les poches, allant de groupe d’enfants en groupe d’enfants.

Quand je lui ai demandé ce qu’il avait fait dans la journée, il m’a répondu «Mangé!». Cherchant à en savoir plus, «Fait dodo!». J’espère en apprendre plus demain quand je verrai la maîtresse (ce matin, seules les assistantes étaient encore là).

Nous sommes ensuite allés chercher Marieke à la crèche, où on nous a dit qu’elle avait passé sa journée à sourire, en dépit d’une éruption de varicelle. Il fallait bien que ça arrive. Quelques boutons ici et là qui ne laissent aucun doute et qui nous la cloîtrent pour quelques jours loin de la crèche. Maxime y échappera-t-il encore cette fois ?