Il n’y a pas à dire, Maxime s’améliore !
(Et pourtant, la photo a été prise avec le lourd appareil-photo surmonté de son flash, pas avec un petit compact adapté aux mains d’un enfant)
Noël au Maisnil cette année mais avant tout, des courses de dernière minute en tram, ce qu’adore Maxime.
Réveillon chez Maminie donc, avec la famille Callebert, Thomas et Marie-Aline, Vanessa et Patrice, et une première tournée de cadeaux.
Maxime reçoit une magnifique petite voiture jaune, qui fait du bruit et de la lumière, et qu’il ne quittera plus du week-end.
Le lendemain, c’est le grand jour. Le Père Noël est passé dans la nuit, et Maxime, la voiture en main dès le réveil, est stupéfait au petit matin de découvrir les cadeaux au pied du sapin.
Il faut dire que le Père Noël n’a pas chômé !
Malheureusement, tout le monde n’est pas là, et il faut attendre. Mais Maxime ne se plaint pas et ne passe pas toute la matinée à tourner autour des cadeaux. Il joue au train et fait de la peinture pendant que Marieke se fait belle.
En début d’après-midi enfin, tout le monde est arrivé : Papy Télé bien sûr, mais aussi Thomas et Marie-Aline, et Henriette, Antoine et leurs enfants. Maxime se fera pour l’occasion son nouveau plus grand copain en la personne de Lucas.
Les cadeaux, donc. Ils sont nombreux, ils sont gros, tout le monde est content. Une caisse enregistreuse, des livres, des rails, des voitures, un tableau à dessin et un parapluie pour Maxime, des livres et des voitures aussi, une balle, des jeux en bois pour Marieke.
Suit le repas. Même si Maxime n’y mange pas beaucoup, huîtres et foie gras ne sont pas son fort, il se tient bien à table et se rattrape au dessert. Puis se met à la musique avec Papy.
Pendant que d’autres digèrent.
À la question de Zoé à Lucas, «pourquoi est-ce que tes mains sont marron d’un côté et blanches de l’autre ?», Maxime, qui vient de dessiner avec des feutres en s’en mettant plein les doigts, répond aussitôt que lui sa main est bleue d’un côté et blanche de l’autre.
Le soir, ce sont Paul et Lucas qui arrivent, et tous les grands cousins de dormir dans la même chambre : Paul et Lucas, Augustin et Zoé, mais aussi Maxime. La nuit se passe bien, même si quand Maxime se réveille à 6h pour faire pipi, et après s’être vanté de n’avoir réveillé personne, il ne peut s’empêcher de faire faire de la musique à sa voiture.
Aujourd’hui, c’est Danièle qui est arrivée avant notre départ, apportant des bonbons, et marquant ainsi des points auprès de Maxime.
C’est enfin la photo de groupe de Maminie et tous ses petits-enfants, malgré le manque de coopération pour l’occasion de Clovis.
Avant un retour à Bruxelles où Maxime peut essayer son nouveau parapluie.
Maxime tend à massacrer ses propres dessins avec des «craboutchatchas» et il nous faut vite lui enlever si l’on souhaite les garder, alors qu’il sait très bien colorier, on l’a vu.
Maxime est en vacances depuis quelques jours maintenant et a passé plusieurs journées avec Tresja. Il a beaucoup aimé revenir en tram de ses promenades citadines.
On ne l’a pas dit, Maxime dort désormais sans couche ni tétine. Après une période de transition pendant laquelle nous lui avons mis des couches-culottes, de manière à ce qu’il puisse aller aux toilettes lui-même, nous avons constaté qu’il n’y faisait plus pipi et l’avons fait passer chez les grands. Très fier de lui, il a au même moment décidé de ne plus utiliser de tétine (alors que nous ne lui avons même pas demandé). À notre grande surprise (et notre grand bonheur), il fait ses nuits complètes sans devoir se réveiller pour aller aux toilettes.
Marieke a profité d’une seconde d’inattention de Maman pour lui prendre sa tartine de Nutella.
C’est bon !
Comme (presque) partout, l’hiver est brusquement arrivé il y a quelques jours, nous gratifiant de températures polaires (-11°C hier) et d’importantes chutes de neige (12cm aujourd’hui, soit 18cm au total).
Je n’exagère pas et je le prouve.
Nous avons donc entrepris quelques excursions pour faire redécouvrir la neige à Marieke (elle était bien trop jeune pour se souvenir de celle de l’an dernier) et pour en faire profiter des joies à Maxime.
Au programme, bataille de boules de neige…
pelletées à volonté (c’est si rare)…
Mais forcément aussi des chutes pas toujours plaisantes…
Même si on s’y habitue vite.
Marieke, elle, trouve tout ça très drôle.
Mais la neige, ça fatigue…
et ça creuse. Direction le salon de thé pour un bon chocolat chaud.
Marieke en profite pour nous montrer qu’elle sait s’essuyer la bouche toute seule…
quand elle ne finit pas par manger la serviette!
Le retour à la maison, au pied du sapin que nous avons enfin trouvé, monté et décoré, nous permet de nous reposer avant de repartir à l’assaut du froid faire un bonhomme de neige.
Photo prise par Maxime
Et dire qu’il y a deux ans, je craignais que Maxime ne puisse revoir de vraie neige avant de longues années!
On nous avait dit que Maxime était «exceptionnellement doué» en dessin. Nous l’avons donc regardé colorier un bateau («le bateau de Saint Nicolas») pour voir ce qu’il en était et nous devons reconnaître que par rapport à ses camarades de classe, il est bien en avance.
Le plus surprenant n’est pas tant qu’il colorie presque sans déborder, mais plus qu’il le fait sans paraître particulièrement attentif : il colorie en faisant des grands traits rapides, et non pas doucement en s’appliquant et en passant la langue pour se concentrer. Des grands traits, mais qui s’arrêtent avant les lignes. Et quand ça dépasse, il dit qu’il a fait des «craboutchatchas».
On commence aussi à voir poindre une certaine esthétique au niveau des couleurs : il ne les place pas n’importe comment mais respecte le dessin qui lui est imposé.
On a tous en tête un film dans lequel une mission d’apparence anodine tourne au désastre suite à un enchaînement d’imprévus (et à une mauvaise préparation).
La même chose m’est arrivée ce soir.
Je dois acheter un sapin de Noël, Maxime insiste vraiment pour en avoir un, et j’avais décidé d’y aller aujourd’hui, en fin d’après-midi, prenant Maxime avec moi, et confiant à Tresja la tâche d’aller rechercher Marieke à la crèche. Mon marchand de sapins habituel se trouve à Drogenbos, juste à la sortie de Bruxelles.
C’est donc à 16h que je vais chercher Maxime, et commençant à connaître les pièges à éviter, j’invite Maxime à aller faire pipi avant de partir, ce qu’il fait sans rechigner. Nous voici donc en route, vite pris dans un trafic que je n’avais pas prévu si dense si tôt. Après 10 minutes, Maxime me dit qu’il doit faire caca (je n’avais insisté que pour le pipi), mais j’arrive à lui faire sortir l’idée de la tête, même s’il continuera à le dire de temps en temps. Plus le temps passe, plus le trafic d’intensifie, Maxime commence à me dire qu’il est malade. Lard ou cochon ?, difficile de le savoir, d’autant qu’il est probable qu’il feinte pour que je lui laisse ouvrir la fenêtre.
Nous arrivons enfin à Drogenbos, où des travaux m’empêchent de reconnaître les lieux. Nous tournons, retournons, prenons une route, puis l’autre, puis un cul-de-sac, puis un chemin, mais ne trouvons jamais notre marchand de sapins. Maxime s’impatiente, insiste qu’il est malade, se met à crier et à vomir. Me voici donc arrêté au bord de la route, sans équipement aucun pour nettoyer Maxime. Le siège part dans le coffre, je fais de mon mieux pour que Maxime se sente bien, et repart vers la maison. Il est 17h30, j’appelle Tresja pour qu’elle aille chercher Marieke, mais elle est coincée au travail.
Heureusement, peu de voitures remontent vers Bruxelles à cette heure-là, et le trajet est rapide. il me faut toutefois repasser à la maison chercher le siège de Marieke que j’avais enlevé pour laisser place au sapin. Bref, me voici quasi à 18h, heure de fermeture de la crèche, pas encore sur place. J’appelle, mais n’ai pas le bon numéro. C’est Michel, chez lui, qui répond. Mais il me promet d’appeler Nathalie pour la prévenir. Me voici enfin devant la crèche, impossible de se garer bien sûr. Un tour de pâté de maison, et je m’arrête devant un garage, court avec Maxime frigorifié sous le bras récupérer Marieke que Nathalie avait déjà emmitouflée suite au coup de téléphone de Michel. Course jusqu’à la voiture et retour enfin à la maison, bredouille.
Maxime va bien mieux, c’est l’air chaud de la voiture conjugué à tous les tours et détours qui l’ont fait vomir. Il est de nouveau en pleine forme ce soir…
Avec les températures polaires qui nous viennent d’arriver, pas question de sortir faire du vélo sans être bien protégée!
Mais le trajet entre la crèche et la maison est court, et Marieke prend toujours autant de plaisir à sentir le vent sur son visage.
Première réunion parents-profs pour Maxime, et nous sommes des parents comblés : «très doué en math», «exceptionnellement doué en dessin», «très gentil», «il dit bonjour à tout le monde, enfants comme adultes», «beaucoup d’amis», «très bon vocabulaire et très bonne prononciation» sont quelques-uns des compliments que j’ai pu entendre des quatre instituteurs qui se partagent la classe (elle-même très bonne et très agréable, «du petit lait»). Pourvu que ça dure !
Le seul point négatif qu’on a su trouver est qu’il reste un peu craintif à la piscine. Mais contrairement au désastre que fut la première session l’an dernier, sa maîtresse m’a dit qu’il lui faisait confiance et qu’en rentrant doucement dans l’eau avec elle, tout allait bien. Elle avait particulièrement été touchée quand à l’issue de la première séance, Maxime lui avait demandé un bisou puis l’avait lui-même embrassée («à mon tour!»), chose rare parmi les enfants.
Et toujours Frédéric aux commandes : «Aïe, ça pique !»