«Il en faut peu pour être heureux»
En l’occurrence, un bout de papier d’emballage par terre.
Maintenant, vous allez avoir la chanson dans la tête toute la journée, inutile de me remercier.
En l’occurrence, un bout de papier d’emballage par terre.
Maintenant, vous allez avoir la chanson dans la tête toute la journée, inutile de me remercier.
Tous les jeudis, à la crèche, c’est éveil musical. Des instruments, des chants, des danses, et les enfants accompagnent. Marieke, toujours prête à danser dès la première note qu’elle entend, a été jeudi dernier un peu trop sérieuse. Peut-être la caméra l’a-t’elle intimidée ?
Comme d’habitude, on clique sur la flèche pour la vidéo.
Marieke a en tout cas décidé de passer la vitesse supérieure et il faut maintenant l’empêcher de grimper partout, et en particulier de se mettre debout sur la chaise de Maxime.
Elle essaie aussi de manger toute seule, avec plus ou moins de succès (si on l’aide à remplir la cuillère, ça va).
Séance photo impromptue dimanche à la sortie du bain car bien habillés et pas encore trop sales.
Le dessin du jour :
«un camion qui transporte du sable.»
Au tour d’Elliott de fêter ses trois ans.
Nous sommes donc allés fêter ça cet après-midi. La préoccupation principale de Maxime était comme toujours de savoir s’il y aurait des voitures et des camions. Joie!, il y en avait, et même des trains. Et des livres.
Le dessin du jour, Saint Nicolas sur son bateau (mais pas son cheval ni le Zwarte Piet, trop difficiles à dessiner, dixit Maxime).
Gros plan sur St Nicolas
Marieke boit enfin son biberon toute seule depuis quelques jours. Problème : elle trouve très marrant de retourner le biberon pour en verser partout.
Dire qu’il a fait beau serait exagéré, mais il a fait meilleur et c’est dans le jardin, plutôt que dans la classe que jouaient les enfants quand je suis allé rechercher Maxime à l’école. Il m’a ensuite demandé si nous pouvions aller au parc.
Celui-ci était sur le point de fermer, nous ne sommes donc pas restés longtemps, mais assez pour lui courir, grimper, et jouer à servir des glaces depuis la fenêtre du petit train.
Il faisait malgré tout trop froid, trop humide et trop boueux pour permettre à Marieke de quitter sa poussette.
Vivement le printemps !
Marieke ayant enfin compris quel était l’usage des jambes, elle a décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin et se met à grimper partout. C’est en montant sur la chaise de Maxime qu’elle s’est rendu compte qu’elle pouvait s’y asseoir.
Pendant ce temps-là, Maxime ajoutait deux nouveaux animaux à son bestiaire :
«Une souris»
«Un serpent»
Cet après-midi, Maxime est allé visiter le musée de l’automobile avec sa classe. «Deux voitures de course, deux motos, un tout petit camion comme ça, deux camions de pompiers, des vieux» en a-t-il retenu. Il a regretté ne pas avoir pu jouer avec ces véhicules.
Marieke passe désormais la majeure partie de son temps debout; tant qu’elle est à portée de quelque chose lui permettant de se tenir. Et le reste de son temps libre, elle le passe à farfouiller, vider, attraper, toucher.
À peine sommes nous revenus du marché que la barquette de champignons se retrouve éventrée et éparpillée.
À peine Maxime a-t-il bu son verre que Marieke lui prend pour faire semblant d’en faire autant.
Maxime demande toujours un verre d’eau et un verre de lait pendant ses repas.
À peine ai-je le dos tourné que Marieke galope jusqu’aux bouteilles pour les égailler.
À peine ai-je fini de la gronder, de ranger les bouteilles et de retourner le dos qu’elle s’y remet… et qu’arrive ce qui doit arriver.
Nous ne sommes pas rancuniers, Marieke a eu l’insigne honneur de voir sa photo, prise à la crèche il y a quelques temps, être la première photo des enfants accrochée aux murs de la maison.
C’est en effet un peu paradoxal mais Maxime n’a jamais vu la moindre de ses photos ainsi affichée, et c’est la première pour Marieke. Mais très probablement la première d’une longue série.
Les enfants sont innocents. Ils ne connaissent donc pas encore les tabous que leur inculquera la vie en société et se permettent de dire des choses qui choqueraient dans la bouche d’un adulte.
Que dois-je donc faire ? Les répéter en me faisant simple porte-parole de l’enfant, ou les taire pour rendre s(m)on discours plus acceptable ?
Maxime aime beaucoup parler de pipi et de caca. Dois-je retranscrire ses dires ? Il y a quelques jours, nous marchions dans la rue, derrière un homme tenant un chien en laisse. Le chien était très ostensiblement un mâle. Maxime de me faire remarquer : “Papa, le chien il a deux queues!, une petite queue et une grande queue.”
Lors de la même promenade, Mia doit subitement et urgemment faire pipi. Tam de lui baisser le pantalon et de la tenir par les genoux au-dessus du caniveau, tout le monde connaît cette inconfortable position. Tout le monde, mais pas Maxime.
Mi-amusé, mi-perplexe, il en a déduit que Mia faisait “pipi par le derrière” (remarque qui fait suite à celle qu’il fit il y a quelques temps en se demandant pourquoi Marieke avait deux derrières – l’anatomie féminine lui reste assez mystérieuse).
Mi-amusé, mi-perplexe
Ça l’a semble-t-il marqué car le lendemain, il a enfoncé son derrière dans la cuvette des toilettes en disant qu’il faisait pipi par le derrière, et aujourd’hui, il m’a dit que “le caca est dans le derrière, et le pipi dans la pépette”, mais qu'”il y a aussi un peu de pipi dans le derrière”.
Dois-je donc noter toutes ces remarques, marrantes mais potentiellement dérangeantes?, j’hésite encore.
Aujourd’hui, atelier cuisine à l’école. Maxime a fait et mangé des biscuits au chocolat.
Il nous est difficile pendant la semaine de prendre le petit déjeuner tous ensemble: je pars tôt, vers 7h, Tresja doit se préparer avant d’habiller les enfants, etc. Jusqu’à il y a peu, Maxime prenait donc son petit déjeuner tout seul (sans télé, qu’il n’a pas le droit d’ainsi regarder le matin, sauf le week-end pour nous laisser faire la grasse matinée). Mais depuis quelques jours que Marieke se tient sans arrêt debout, nous les faisons manger à deux. Et ça leur plaît!
Maxime est assis, Marieke est debout.
Encore un signe que Maxime ne va pas passer par la case bonhommes-têtards : ses hommes ont un corps bien distinct, même s’ils n’ont pas encore de bras.
«Le garçon, il est malade», œuvre signée W.
Beaucoup d’activités prévues ce dimanche pour Maxime avec la venue de Mia et Elliott, la visite de la maman d’Oscar et la fête d’anniversaire de Mathéo.
Tam, Mia et Elliott sont donc venus passer quelques heures à la maison. L’occasion pour Maxime de montrer ses talents de dessinateur en continuant avec les bonhommes de neige et en ajoutant une tortue à son bestiaire.
Ce dessin nous amène à penser que Maxime va sauter l’étape bonhomme-têtard. Le W en haut est censé être un M et donc sa signature.
La tortue
Nous sommes allés tous les sept rendre visite à Justine, la maman d’Oscar, qui organisait une vente privée des vêtements qu’elle crée. Oscar n’était malheureusement pas là.
Maxime est reparti avec un joli pull et a pu essayer, tout comme Marieke, un casque de pompier qui traînait mystérieusement là-bas.
Pour les enfants, le trajet fut tout aussi passionnant que la visite.
Ce d’autant plus que nous nous sommes arrêtés manger des crêpes dans une crêperie bretonne.
Dans l’après-midi, c’était la fête chez Mathéo (le Mathéo de sa classe). C’était une fête pour les enfants plus que pour les parents, nous ne sommes donc pas restés, mais les échos que nous avons eu nous disaient que Maxime avait passé beaucoup de temps à jouer avec les voitures et camions de Mathéo et que c’était le seul à être bien resté à table pour manger tout son gâteau. Quelle surprise!
On a pour habitude de voir les dents pousser de manière individuelle. Une incisive à gauche, puis une canine à droite, etc. A fortiori quand c’est Marieke qui est aux commandes, car elle a coutume de prendre son temps.
Mais elle vient subitement de passer la vitesse supérieure car ce ne sont pas moins de quatre prémolaires qui font leur trou à travers ses gencives. Toutes déjà assez sorties pour qu’on en sente plusieurs pointes, elles ne gâchent pas trop la santé de Marieke qui n’a ni fièvre ni aucun des autres symptômes habituellement lié à cet état.
On a souvent chanté les louanges de la santé de Maxime, quasi-légendaire. Marieke nous montre qu’on peut mieux faire, en n’étant purement et simplement jamais malade.