À défaut de marcher, Marieke veut tout faire comme une grande, en particulier quant il s’agit de manger. Tenir sa fourchette ou boire au verre, elle veut tout faire toute seule.
Sa blessure ? On a retrouvé ce matin le pansement au milieu des cheveux, on n’en parle plus.
Opa et Oma sont repartis aujourd’hui, Maxime voulait repartir avec eux, ce sera pour une prochaine fois.
«Papa, il y a un pirate sur tes épaules!» (Maxime se dit pirate dès qu’il se cache un œil avec le bonnet)
Marieke a déjà presque oublié sa blessure, et est partie se coucher ce soir avec un simple pansement sur le front.
Papa préfère cette photo-ci…
Et Maman celle-ci. Et vous ?
On pourra bientôt dire qu’il y aura eu plus de peur, ou plus de sang, que de mal.
Promenade dans les Marolles aujourd’hui, à la recherche de mobilier pour la chambre de Papa et Maman. Maxime a pris le tram avec Oma et Maman, et est donc arrivé plus tôt, que Marieke, Opa et Papa qui marchaient. En attendant, Maxime a pu courir sur la place et se faire surprendre par l’appareil-photo sans s’en apercevoir.
Il a ensuite fait l’équilibriste, pas trop rassuré malgré l’aide de Maman et le sourire pour la photo :
Nous avons ensuite parcouru quelques boutiques, Maxime a réussi à faire tomber un porte-manteaux dans l’un d’eux, avant d’échouer dans un troquet près de la place du jeu de balle.
Retour à la maison par les mêmes moyens de transport.
On aperçoit Maman qui fait signe et Maxime qui sourit sous son bonnet.
À peine rentrée, Marieke s’est empressée d’écrire ses impressions quant à la promenade afin que Papa ait de la matière pour la rédaction du blogue.
Puis est allée regarder Opa réparer le vélo de Papa.
L’apéro enfin, c’est bon les biscuits salés!
Marieke a commencé sa convalescence, avec changement de pansement tous les jours. Des larmes pour enlever le pansement, surtout s’il colle un peu aux cheveux…
et de très grosses larmes pour mettre le nouveau pansement.
Il est bien sûr un peu tôt pour se prononcer mais la blessure, qui est quand même assez réduite, semble bien évoluer (en gros, il commence à y avoir une croûte).
Et pendant ce temps là, Maxime montre à Opa comment utiliser le téléphone de Papa.
Coup de fil paniqué d’Opa cet après-midi, Marieke s’est cogné le front sur le coin de la table basse du salon, il faut l’emmener chez le médecin.
N’entendant pas pleurer, je ne m’inquiète pas trop mais enfourche quand même ma bicyclette pour rentrer à la maison.
J’y trouve Marieke calme, avec une petite entaille sur le front. Maxime, lui, est tout excité et m’explique avec force détails ce qui s’est passé.
L’entaille ne semble pas profonde mais nous allons quand même chez le médecin. Pas de chance, c’est les vacances, tous les médecins du quartier sont en vacances (sauf l’assistante du nôtre) et il nous faut donc attendre bien longtemps.
Marieke y retrouve toutefois son entrain, passant du temps à parler au téléphone et à jouer avec un train en bois.
Enfin notre tour, il faut nettoyer et désinfecter la plaie, ça n’est bien sûr pas agréable et Marieke hurle. Elle se retrouve avec un gros pansement sur le front, à renouveler tous les jours.
Le pansement la laisse perplexe et elle passe pas mal de temps à passer la main dessus. Mais elle s’endormira sans la moindre difficulté, épuisée par de telles mésaventures.
Marieke commence à manger d’elle-même. Pas avec autant de grâce que Maxime en son temps, mais c’est efficace, et c’est ce qui compte.
Opa et Oma sont arrivés hier pour garder les enfants pendant les vacances. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les vacances, ça fatigue !
Vous ai-je déjà parlé du jeu préféré de Marieke ? Le thermostat. Attirée par les boutons certainement, mais aussi, c’est sûr, parce qu’elle sait qu’elle n’a pas le droit d’y toucher !
Sans fausse modestie, je considère avoir un bon niveau en anglais. Là où le bât blesse, c’est au niveau de l’accent, qui reste bien français. Aïe spik ingliche eu bit like zat. Et ça n’est pas du goût de Maxime, qui se permet désormais de me corriger. Le néerlandais, on n’en parle pas, «c’est trop difficile pour toi» m’a-t-il déjà dit. Là, il m’a simplement dit que l’anglais, c’était difficile pour moi et qu’on ne disait pas Karz mais Caaars (à prononcer avec l’accent de la reine – il parlait du dessin animé).
J’en déduis qu’il copie l’accent anglais de Tresja plutôt que le mien, c’est une bonne chose. Mais quand même…
Maxime est en vacances, je suis resté avec lui aujourd’hui. Nous sommes allés nous promener, en tram et en métro, le temps était trop désagréable pour marcher, il a quasiment neigé toute la journée.
Mais c’est quand même le camion qu’il a préféré.
Demain, Opa et Oma arrivent pour la semaine, pour garder les enfants. Maxime les attend avec grande impatience.
Le dessin du jour
une baleine
Week-end au Maisnil, sans Maman, en promenade aux Pays-Bas.
Week-end sous la neige, ça devient d’une banalité… (Le mois de janvier est le mois pendant lequel il y a eu le plus de jours avec des chutes de neige en Belgique depuis… 1917. Et février est parti pour bien se défendre.)
Maxime a accompagné ses cousins (Augustin et Zoé, Paul et Lucas) pour une bataille de boules de neige au Parc des saules.
Et il ne s’est pas gêné quand il a été question de s’en prendre en groupe à Augustin :
Augustin n’est heureusement pas rancunier et s’est ce matin bien occupé de Maxime, partageant son bain et ses livres.
Maxime s’est lui, occupé de Marieke, en lui lisant un livre pour l’aider, sans succès, à faire la sieste.
Il l’a ensuite rejointe dans le lit, avant de se plaindre qu’elle n’arrêtait pas de le frapper!
Marieke n’a pas bien dormi ce week-end, et était donc toujours fatiguée, passant dès lors la plus grande partie de son temps à réclamer à être dans les bras… au grand plaisir de Marie-Aline.
Mini coupures de courant hier soir. La plus longue n’a pas duré plus d’une minute mais Maxime, un peu inquiet, s’est rassuré en allant s’assoir à côté de Duffy, au point qu’il en redemandait.
Les faits marquants du week-end sont, photos à suivre, les coups qu’a pris Maxime ce matin. Il s’est d’abord cogné la tête et la hanche, sans gravité, avant de revenir quelques minutes plus tard le nez en sang. Augustin et lui s’étaient percutés en faisant les fous. Quelques minutes plus tard, il tombait contre le coin d’un meuble, s’ouvrant presque le crâne (on voit une belle ligne mauve) et héritant d’une belle bosse.
Toutes les douleurs sont passées, a fortiori quand, de retour à la maison, Maman attendait les enfants avec des cadeaux.
Le dessin du jour
Une commande aujourd’hui : tonton Thomas a demandé à Maxime de dessiner un camion de pompiers. On y voit les (petites) roues, l’échelle, le gyrophare et un pompier-têtard.
Un camion de pompiers
Dernier jour d’école avant les vacances, les enfants y ont fêté carnaval. Maxime avait préparé un masque, mais avait surtout pris son déguisement de cowboy.
Photos prises après notre arrivée au Maisnil
J’ai croisé Sandra, la maîtresse, et ai discuté quelques minutes avec elle. Elle m’a dit qu’elle aimait beaucoup Maxime, que c’était un enfant très sensible, ce qui lui plaît énormément. Je n’ai pu m’empêcher de lui dire que ses dessins nous impressionnaient (c’est elle qui avait dit que Maxime était exceptionnellement doué). Elle a tout simplement répondu que ce qu’il faisait était incroyable.
Quel bonheur d’entendre de tels compliments quand on est parent.
Encore de grosses chutes de neige hier et aujourd’hui à Bruxelles… comme à peu près partout.