«C’est quoi, Papa ?» m’a demandé Maxime ce matin dans le bain. Il venait de découvrir un grain de beauté sur son bras.

En cherchant un peu, je lui en ai trouvé trois. Un sur le bras donc, un sur la tempe et un sur le dos. Marieke, elle, en a un au poignet.

L’hiver a beau avoir été excessivement long, ça a beau être le mois de mars, la météo a beau nous annoncer de la pluie pour tous les jours, le printemps fait fi des prévisions et des attentes, et nous n’avons eu ni pluie ni giboulées ces derniers jours. Même si les températures ont un peu chuté, le temps reste très agréable. De quoi profiter du parc.

Vendredi, Tresja n’a pas travaillé et a gardé les enfants à la maison, les gâtant au passage de bonbons, que Maxime partage sans états d’âme avec Marieke.

Vendredi soir, nous étions invités chez Justine et Vincent, en compagnie de Paula et Javier. Les garçons sont venus pour jouer avec Oscar. Au menu des enfants, pizza. La soirée a duré, la fin a été un peu dure, en particulier pour Maxime, pas habitué à se coucher si tard (23h contre 19h30 habituellement). Les sautes d’humeur ont alors commencé à se multiplier, accompagnées de pleurs fréquents, pour un oui ou pour un non.

C’est loin d’être la meilleure photo que j’ai jamais prise, mais les garçons étaient fatigués et j’essayais l’appareil photo de Vincent, dont le maniement m’était quelque peu étranger (pour les connaisseurs, un Hasselblad H3D, comme quoi il ne suffit pas d’avoir un bon appareil pour prendre de bonnes photos)

Réveil un peu difficile ce matin, mais la fête dans l’après-midi lui a permis de penser à autre chose et de passer outre sa fatigue.

Maxime était invité à l’anniversaire de Nastia, certainement sa copine de classe préférée. Tout le monde était invité, mais la maison est grande, le jardin aussi, Marieke n’a jamais failli se faire marcher dessus.

avec Salomé

Bien que Nastia fasse du Néerlandais à l’école, sa maman est russe. Après le gâteau, nous avons donc participé à quelques danses du cru.

Marieke accompagnait la musique en dansant sur les marches du perron à quelques mètres de là.

Elle a ensuite été rejointe par Emil…

…par Mathéo…

…puis par tout le monde pour une photo de groupe.

avec de gauche à droite, au premier rang Emiliano, Mathéo, Mahault, Maxime, Marieke, Raphaël, Emil, Nastia, ?; au deuxième rang, Anthonia, ?, Salomé, ?, Nathalie

Les grands sont ensuite repartis courir au jardin.

Marieke a elle fait un joli roulé-boulé depuis les escaliers, plus de peur que de mal heureusement, avant de faire quelques exercices avec Maman.

On nous annonce de la pluie pour demain, nous irons certainement au parc.

Matinée pédagogique à l’école aujourd’hui. Plutôt que d’y conduire Maxime, il y avait garderie, j’ai décidé de le garder à la maison, pour passer une journée bien tranquille.

Le meilleur moment de la journée ? Certainement l’ouverture d’un colis qu’avait reçu papa.

Nous avons passé pas mal de temps dehors, dans la cour où j’avais étalé une couverture pour profiter du beau temps, qu’en promenade où Maxime s’est entrepris à embêter tous les pigeons qu’il voyait.

Maxime «lit» désormais des histoires à Marieke, en refaisant tous les dialogues.

Marieke, quant à elle, sait souffler quand son plat est trop chaud. Elle a dû l’apprendre à la crèche.

Ça ne se voit pas fort, mais Marieke souffle.

Aussi gourmand qu’il puisse être, Maxime est toujours prêt à partager avec aussi gourmande que lui.

Maxime a une écharde dans la paume de la main. Pas extrêmement douloureuse semble-t-il, mais je me suis quand même entrepris à l’enlever. Armé d’une pince à épiler et d’une épingle, j’ai commencé à essayer de l’extraire. Tout le monde est passé par là, c’est douloureux. Sur le coup plus douloureux que de laisser l’écharde. Forcément, quand on a trois ans et demi, on ne comprend pas.

Quand Maxime m’a demandé entre deux sanglots «Pourquoi tu fais ça?, pourquoi tu me fais mal?», j’ai renoncé et culpabilisé toute la journée 🙁

Ce soir, Maxime ne semblait pas m’en tenir rigueur, et ne semblait pas souffrir de l’écharde toujours présente. Un long bain bien chaud me semblera moins cruel pour l’enlever.

Il faut absolument que nous nous fassions à l’idée que Marieke n’est plus un bébé. Il faut dire que c’est un peu de sa faute : elle aime se comporter comme si elle l’était, se laisse bercer et cajoler, ne tient toujours pas debout toute seule et a un vocabulaire encore restreint.

Mais quand on la laisse faire, on se rappelle bien vite qu’elle mange toute seule, qu’elle fait des pyramides de cubes, qu’elle n’hésite plus à déplacer sa chaise pour atteindre des choses normalement hors de portée, qu’elle fait quand même quelques efforts pour marcher et pour répéter ce qu’on lui dit et surtout qu’elle comprend bien les ordres qu’on lui donne.

Au Maisnil ce week-end, nous sommes allés nous promener à Lille avec Maxime (Marieke dormait). Il a beaucoup couru et nous a montré qu’il retrouvait ses jolies boucles blondes, ses cheveux recommençant à gagner en longueur.

Remarque amusante de Maxime cet après-midi en allant chercher Marieke à la crèche. Quelqu’un lavait sa moto à grand renfort d’eau mousseuse. Maxime s’arrête pour regarder. Je lui fais remarquer que le monsieur lave sa moto. Maxime regarde la mousse blanche qui couvre le sol et en déduit : «c’est parce que quelqu’un a jeté du lait sur la moto.»

Aujourd’hui, c’est le printemps. On annonce l’automne pour demain, mais c’est une autre histoire. Aujourd’hui, donc, c’est le printemps. Maxime est allé se promener en forêt avec la classe et nous sommes allés au parc après l’école.

«-Maxime, qu’est-ce que tu as fait à l’école aujourd’hui ?
-Je suis allé à la forêt.
-Qu’est-ce que tu as fait à la forêt ?
-J’ai joué.
-Et qu’est-ce que tu as vu à la forêt ?
-Une maison
-Et quoi d’autre ?
-Un toboggan… et un truc pour s’asseoir.»

Voilà tout ce que nous avons pu en tirer.

Au parc, Matéo et Maxime ont pour la première fois cette année pu retirer manteau, bonnet et écharpe.

pendant que Marieke les regardait jouer, quand elle ne contemplait pas Javier.

Marieke a mis du temps avant de s’intéresser aux livres, mais elle ne peut désormais plus s’en passer. En particulier un petit imagier qui a fait en son temps le bonheur de Maxime.

C’est la première chose qu’elle demande quand elle se lève, et si elle pleure, il suffit de lui mettre le livre entre les mains pour qu’elle soit consolée. On en viendrait presque à se demander si elle ne le préfèrerait pas à son doudou pour dormir la nuit.

Ses images préférées : le lion («Aaarrh!»), la vache («Eeuuuh!») et le mouton («Ah ah ah!»).

Oscar et Matéo sont venus jouer avec Maxime ce soir, et j’en ai profité pour faire des gaufres.

Ils ont adoré.

Mardi, c’est journée cuisine à l’école, Maxime y a préparé du couscous. Du «coucou» dit-il.

Anecdote amusante à ce sujet : quand je lui ai parlé de semoule, il m’a dit en avoir déjà mangé à la mer. Il faisait référence aux moules mangées pendant les vacances en Bretagne l’an dernier (vacances auxquelles il fait d’ailleurs souvent référence tant la visite du château avec Maminie, Zoé et Augustin semble l’avoir marqué).

Hier, à la crèche, j’ai pour une fois retrouvé Marieke au sommet du toboggan. Elle y est relativement fréquemment m’a-t’on dit, et sait en descendre avec élégance.

Marieke a 500 jours aujourd’hui.

Coup de chance ou coup de génie ? Quand j’ai demandé à Maxime quelle était la coccinelle avec le plus de points, il n’a pas hésité l’ombre d’une milliseconde et a aussitôt pointé le doigt en bas à gauche.

Alternative: il avait lui-même lu la question et préparé la réponse au préalable…

Bref aller-retour au Maisnil avec les enfants aujourd’hui pour aller voter. Marieke était d’humeur geignarde, se mettant à pleurnicher dès qu’elle me voyait pour que je la prenne dans les bras (sauf avec Marie-Aline, avec qui ça va toujours).

Il faut dire qu’elle n’a pas été aidée par une constipation chronique. Dès demain, régime à base de fibres!

Ces derniers jours ont été difficiles pour Marieke à la crèche : «pas elle-même», pleurnichant beaucoup et allant même jusqu’à s’endormir à même le sol. Peut-être n’était-elle pas complètement remise de sa petite gastro. Et il faut dire que ses cheveux n’ont rien fait pour lui remonter le moral (cheveux que Maman a promis de couper en découvrant ces photos).

Heureusement que Maxime était là pour partager avec elle les pâtes qu’il avait préparées à l’école.

Et quand l’appétit va, tout va.

Marieke a retrouvé aujourd’hui à la crèche sa bonne humeur habituelle, a suivi avec enthousiasme le cours de musique et a même joué du xylophone. Elle allait en fait déjà mieux hier, quand nous sommes allés au parc.

Ce soir, nous avons eu la visite d’Oscar à la maison. Ses parents étaient retenus et nous ont demandé de le garder jusqu’à leur retour.

Nous sommes d’abord allés à la boulangerie acheter du pain et une petite gâterie avant d’aller chercher Marieke à la crèche.

Retour à la maison, où Maxime prend ses aises en attendant que j’ouvre la porte.

La fin d’après-midi s’est très bien passée avec Oscar, d’abord calmement…

…puis de manière beaucoup plus agitée en sautant et se poussant dans les coussins.

Ils ont en tout cas passé du très bon temps ensemble.