Dixit
Marieke rentre à la maison avec Papa:Papa, on va à nous maison?
oui, on va à notre maison.
on va à une autre maison de nous?
Marieke rentre à la maison avec Papa:Papa, on va à nous maison?
oui, on va à notre maison.
on va à une autre maison de nous?
C’était la rentrée des classes ce lundi. Tout s’est bien passé, les enfants avaient plutôt l’air contents de retourner à l’école, en dépit de ce qu’ils disaient la veille.
Au fait, les évaluations de Marieke pour le premier trimestre:
Nous avons fêté les rois ce week-end. D’abord chez Mamie (Maxime a eu la fève) où nous sommes allés passer quelques heures pour permettre à Tresja d’étrenner son permis de conduire provisoire, puis chez Ann et Nicolas.
C’était surtout l’occasion de faire nos adieux à Ann, dont c’était le dernier jour à Bruxelles. Par bonheur, c’est elle qui a eu la fève, ainsi que Marieke (il y avait deux galettes).
Ayant bien expliqué aux enfants que nous aurions l’occasion d’aller au Portugal pendant les vacances, et qu’Ann et Nicolas seraient de retour sur Lille régulièrement, les adieux se firent pour eux sans trop de difficultés. Pour les adultes, ce fut un peu plus difficile…
Les vacances des enfants touchent à leur fin, nous sommes allés passer l’après-midi au cirque. Au programme, panthères, chiens, jongleurs, clowns, acrobates, et… barbe à papa!
Ce qu’ont préféré les enfants ? Maxime les clowns (alors qu’il disait en avoir peur avant le spectacle), Marieke les «princesses» (la question méritait-elle seulement d’être posée?)
Papa aime les Legos. Il a entendu qu’une nouvelle série exclusivement créée pour les filles serait mise en vente dès après Noël, a tendu l’oreille et quand il s’est retrouvé dans une grande surface juste après Noël, il a acheté la petite boîte à 5€, pour voir…
Je présente la petite boîte de Lego «Friends» aux enfants, en précisant bien, pour éviter toute jalousie, qu’il s’agit d’un cadeau pour Maxime, Marieke, Papa et Maman.
Maxime reconnaît aussitôt qu’il s’agit d’une boîte de Lego, me l’arrache des mains… pour constater que la boîte est mauve avec une fille dessus.
«Mais c’est n’importe quoi! C’est pour les filles!» Maxime rend la boîte et se recroqueville sur le fauteuil, au bord des larmes. «C’est n’importe quoi, c’est des Legos pour les filles, c’est n’importe quoi!» Nous essayons de le convaincre qu’en dépit des couleurs pastel, ce sont les mêmes briques que les autres et qu’il peut donc les utiliser elles-aussi. Sans succès. Je me tourne vers Marieke, enthousiasmée par la présence d’une «princesse» sur la boîte et l’aide à ouvrir celle-ci. Les pièces sont à peine étalées sur la table que Maxime se décrispe et propose son aide pour les assembler, tout en continuant à grommeler que «c’est n’importe quoi.»
Pas de chance pour la demoiselle Lego, à peine sa cafétéria en état qu’un voleur lui dérobait un verre et qu’elle voyait le camion de police débarquer pour intervenir.
«C’est trop nul les trucs de filles. Les princesses, c’est trop fou.»
Pour la troisième année consécutive, nous avons passé le nouvel an à Wimereux avec Ann et Nicolas. Nous avions prévenu les enfants quelques jours auparavant de leur imminent déménagement au Portugal. Marieke n’a pas vraiment compris, Maxime s’est lamenté en se demandant pourquoi «toute sa famille» déménageait ainsi.
Il y a deux ans, il faisait beau. L’an dernier, il avait neigé. Cette année, il a plu. Même si Maxime a vraiment cru qu’il avait neigé en voyant les importants dépôts d’écume sur la plage: «il a neigé! Il a neigé!» s’écria-t-il avant d’en prendre dans la main et de déclamer sur un ton dépité «mais c’est pas de la neige…»
La joie avant la déception
S’il a plu tous les jours, c’est le jour de l’an qui a été le plus arrosé. Nous sommes sortis par principe, et pour prendre l’air, mais avons été trempés en quelques minutes.
La veille, le temps n’était guère meilleur, et nous étions allés à Nausicaa. Nous nous demandions si l’endroit ne souffrirait pas de la comparaison avec l’aquarium de la Rochelle, pas du tout, nous l’avons trouvé bien mieux, en particulier les enfants. Une des spécificités de l’endroit est son «aquarium tactile» à ciel ouvert qui permet de toucher les poissons (raies, roussettes, etc.)
Maxime attendait cette activité avec impatience mais quand il s’est retrouvé nez à nez avec un requin, il a craint que ce soit celui-là qu’il doive toucher. Et de me demander s’il y avait du verre avant d’oser avancer…
Qu’a vu Marieke? «Un petit poisson rose et mauve» au milieu d’un grand aquarium (à retrouver ci-dessous).
Nus avons certes eu beaucoup de pluie, mais les averses étaient intermittentes, et nous avons pu effectuer beaucoup de promenade sur la plage… suivies de bons chocolats bien chauds!
Le séjour aurait été parfait si Marieke n’avait eu l’idée, la dernière nuit, d’aller chercher les ciseaux à ongles dans sa trousse de toilettes et de se faire elle-même une coupe de cheveux. Inutile de dire que le résultat n’est guère brillant.
Très bon séjour en fin de compte, le prochain aura-t-il lieu au Portugal, là où déménagent Ann et Nicolas dans quelques jours?
Saint-Nicolas s’en est allé, les festivités de Noël l’ont remplacé. Dans les écoles d’abord mais de manière moins ostensible, marché de Noël d’un côté, petite fête entre enfants de l’autre. Les vacances sont ensuite arrivées et nous sommes allés passer le réveillon chez tonton Thomas. Maxime a justement beaucoup ri en découvrant ce terme de «réveillon».
Les enfants se sont bien sûr couchés beaucoup plus tard que d’habitude et ont reçu, miraculeuse chance!, la visite du Père Noël. Intimidés mais pas apeurés, il faut dire que le personnage est moins sévère que le saint. Première tournée de cadeaux dès le 24 au soir. Mais c’est chez Mamie que la livraison principale avait été effectuée et ce fut un véritable calvaire pour Maxime que de devoir attendre toute la matinée l’arrivée de tonton Thomas, tatie Marie et les enfants pour l’ouverture des cadeaux. «Mais Papa, je ne peux plus attendre!» n’avait-il de cesse de répéter. En attendant, il comptait et recomptait les cadeaux, essayant de deviner au bruit et à la forme ce qu’ils contenaient et constatant au passage que le père Noël avait le même papier cadeau que nous avons à la maison.
Les Flamands sont arrivés et nous avons pu ouvrir les cadeaux. Maxime a notamment eu des toupies, des Legos et un bateau Playmobil, Marieke des bijoux, des perles, une tirelire et une belle cuisinière garnie de nombreux ustensiles.
Le lendemain, nous sommes allés faire un tour à Lille et y avons effectués un tour de grande roue avant de se régaler de croustillons hollandais. Un beau Noël qui eut été parfait avec 15° en moins.
Un tatouage à la fête de l’école
«Je vois le bout du monde!»
Opération caritative à l’école de Maxime, les enfants devaient remplir une boîte à chaussures d’objets divers pour Noël, jouets, crayons, brosses à dents, etc., avant de la décorer. Les boîtes seront envoyés au Kenya, en Ouganda ou en Moldavie (ça n’est pas l’Afrique, je sais) à des enfants du même âge. Marieke a décidé d’y participer, sans vraiment comprendre je crois, qu’il ne s’agissait pas d’un cadeau pour elle. Son geste a en tout cas été fort apprécié à l’école.
Nous attendions Saint Nicolas, les enfants avaient mis des carottes dans leurs chaussures et tout le monde chantait à l’école de Maxime chaque matin. Saint Nicolas allait-il se montrer?
Peu invoqué en France, il a le temps de faire l’aller-retour sur une journée, le 6 décembre. Aux Pays-Bas, par contre, c’est une autre histoire. Il a tellement de travail qu’il lui faut arriver chaque année de plus en plus tôt, entre 2 et 3 semaines avant la date fatidique, pour repartir le 5 (et s’occuper donc de la Belgique et du Nord de la France le 6). Il a fait un premier passage chez nous dès le 30 novembre, déposant de petits cadeaux dans les chaussures.
Saint Nicolas arrive sur son cheval blanc
Le 5 décembre tombait un lundi cette année, c’est donc le week-end précédent qui a accueilli le gros des festivités. Avec dans l’ordre la fête de Tutti-Frutti le samedi, la fête chez Aleth le dimanche, et le passage de Saint Nicolas à l’école de Maxime et à la maison lundi.
Les jeunes enfants ont souvent peur de Saint Nicolas. Maxime était terrifié, Marieke courageuse. Les choses n’ont pas changé. À la fête de Tutti-Frutti, Marieke est allée s’asseoir sur les genoux du saint et lui a même fait un semblant de bisou. Maxime pendant ce temps? Déguisé en pirate, il se cachait derrière Papa.
Le maquillage, c’est un pirate, le déguisement, on est moins sûrs.
Cette fête a été l’occasion pour nous de faire connaissance avec la meilleure amie de Marieke, Maya.
Elle est d’ailleurs, dès le week-end suivant, allée passer l’après-midi chez elle.
En chemin vers chez Maya
Le dimanche, nous sommes allés chez Aleth où nous avons retrouvé toute la famille : Opa et Oma, ainsi qu’Ubo et Dina avaient fait le déplacement. Déroulement classique : sac en toile de jute, poèmes, cadeaux, lettres en chocolat.
Warieke
«Tiens, ça t’apprendra à avoir les cheveux longs!»
Lundi matin, Saint Nicolas est arrivé en scooter à l’école de Maxime. Certainement une conséquence de la grève des transports en commun. Maxime a été prudent, mais n’a pas fui. Et en soirée, les enfants ont pu constater qu’il avait même eu le temps de passer à la maison. Des Legos pour Maxime, des perles et des breloques pour Marieke. Saint Nicolas a vraiment bon goût.
Et pour finir en beauté, nous avons commandé une pizza que nous avons dégustée tous ensemble avant d’aller au lit.
Les enfants ont découvert le billard hollandais hier. Et il faut croire qu’il y a quelques chose dans les gènes car Maxime s’en est très bien tiré, marquant 79 points dès son premier essai, soit bien mieux que la plupart des participants.
Marieke, elle, a marqué 25 points.
Il a neigé cette nuit chez Mamie; à Bruxelles, il en restait un peu, juste assez pour faire une mini-bataille de mini-boules de neige.