Les enfants viennent de passer leur semaine de vacances de carnaval chez Mamie.
Nous sommes allés les déposer dimanche. Quelques larmes de Maxime dimanche quand Papa a fait l’erreur d’appeler dès le premier soir. Marieke, elle, a bien insisté: «moi, je pleure pas, je suis pas un bébé!»
Mais le coup de blues n’a pas duré, et ne s’est pas répété par la suite. Au programme, Scrabble lundi avec Michèle, des crêpes mardi (Gras), la journée chez Clovis mercredi, peinture de dinosaures en plâtre jeudi, baby-sitting de Bernadette vendredi, arrivée de Papa et Maman samedi et retour à Bruxelles dimanche. Les enfants ont été bien sages et ont passés de très bonnes vacances.
Ce matin, nous sommes allés au parc prendre l’air.
Tête smashée ou effet d’optique?
Maxime s’est fabriqué un bracelet d’attaque en Legos.
Demain, c’est la rentrée, les enfants n’en sont pas ravis.
Marieke veut que ses chaussures soient bien propres avant son retour en classe.
Dixit Maxime
Devant le cimetière: «Mamie, c’est ici qu’avant on plantait les morts?»
Têtes dans l’eau
Et dire qu’il y a encore quelques semaines, les enfants hurlaient quand on leur versait une timbale d’eau sur la tête pour leur rincer les cheveux…
La grippe
Nous sommes allés chez le docteur, Maxime avait 40°C de fièvre. Il a la grippe et ne pourra donc pas jouer à la neige. Marieke, qui a insisté pour nous accompagner, ne semble qu’apprécier modérément le froid:
Le comble du père au foyer
J’ai, depuis la naissance des enfants, été disponible quasiment à 100% pour eux. D’abord quand Maxime était à la crèche du musée, puis en travaillant de la maison. En huit années cumulées (cinq ans de Maxime et trois ans de Marieke), je n’ai été appelé qu’une seule fois par la crèche ou l’école pour raison de maladie. Maxime avait un peu de fièvre, mais si peu que quand j’arrivais sur les lieux, il était guéri.
C’est donc en toute confiance dans la santé de fer des enfants que j’ai repris un travail salarié à temps plein hier. Et comme par hasard, j’ai reçu un coup de fil de l’école à midi disant que Maxime était malade avec une bonne fièvre. Lamiaae, qui depuis hier va chercher les enfants à l’école le soir n’était pas disponible, Tresja n’était pas joignable, me voici donc à devoir expliquer piteusement à mon chef que je vais devoir m’absenter pour l’après-midi et manquer les deux réunions prévues…
Heureusement, quelques minutes plus tard, Tresja parvenait à se dégager de sa réunion-client et acceptait de sacrifier celle-ci. En arrivant à l’école, elle a trouvé Maxime grelottant allongé sur un tapis devant le chauffage. De retour à la maison, il a dormi une bonne partie de l’après-midi et restera demain à la maison, encore avec Maman.
Est-ce le froid polaire qui s’est installé il y a quelques jours qu’il faut accuser? Un autre conséquence possible de l’arrivée de l’hiver et de son air sec sera le raidissement des cheveux de Maxime. Le faux automne particulièrement humide qui nous accompagne depuis plusieurs mois a en effet permis à Maxime de garder ses bouclettes jusqu’à ce jour.
Maxime aime faire des grimaces à l’appareil-photo.
Deuxième dent
Hier soir, Maxime nous a dit qu’il avait senti une dent balancer. En effet, sa deuxième incisive inférieure bougeait un peu. Maxime a des petites dents, je n’ai pas osé trop toucher.
Aujourd’hui, en allant le rechercher à l’école, je croise la maman d’Ernest qui me fait signe en montrant ses dents. J’en déduis que Maxime a perdu sa dent, et qu’il en a parlé à tout le monde. Bingo.
Dès que nous sommes rentrés, Maxime a dessiné et découpé des flèches pour indiquer à la petite souris la route de la dent sur la table de nuit. Pièce ou cadeau? Maxime espère un cadeau…
Entre amis
Maxime a changé de classe cette semaine. Son école fonctionne pour la maternelle selon un étrange système de demi-années. Il était jusqu’à maintenant en «stap 5» dans la même classe que les enfants en «stap 3» et «stap 4». Il rejoint maintenant le «stap 6», soient les enfants de 5 ans et demi qui iront en primaire l’an prochain. Une nouvelle institutrice donc (Juf Inky) mais aussi de nouveaux amis car plusieurs de ses bons camarades étaient plus jeunes et restent dans la classe précédente.
Après le changement d’école, il se retrouve séparé de nombreux amis, et nous avons donc décidé de ne pas limiter les contacts à la cour de récréation. Et comme Marieke adore les anciens camarades de classe de Maxime encore présents à Tutti-Frutti (Alexandre a d’ailleurs plutôt l’air d’apprécier les câlins qu’elle ne cesse de lui prodiguer), certaines semaines sont particulièrement chargées.
Chez Nastia
Mardi, Nastia (qui fût en son temps la meilleure copine de Maxime) est devenue l’amie préférée de Marieke et est venue jouer à la maison mardi soir. Malheureusement, Maxime n’est rentré qu’au moment où elle partait. Mercredi, Maxime est allé passer l’après-midi chez Sjoerd («stap 4»). Vendredi, Alexandre est venu jouer à la maison après l’école. Dimanche, Elsa (qui accompagne Maxime depuis la petite section maternelle et qui est elle aussi passée en «stap 6») est venue passer la journée avec ses parents et sa petite sœur Fiore (qui sera dans la classe de Marieke l’an prochain). Aujourd’hui enfin, Maxime et Marieke sont tous deux allés passer la fin d’après-midi chez Nastia (et son petit frère Vadim qui bien qu’un peu plus jeune, partage les cours de néerlandais avec Marieke). À l’école, Alexandre a bien insisté pour que Maxime vienne jouer chez lui un de ces jours.
Avec Elsa et Fiore
Semaine chargée donc, nous ne sommes pas certains de pouvoir réitérer un tel agenda très fréquemment.
Dans le noir et le froid
Depuis quelques temps, Marieke nous dit avoir peur du noir. Ne veut pas que nous éteignions la lumière le soir, se réveille la nuit en pleurant et ne trouve pas qu’une veilleuse soit suffisante.
Plusieurs solutions s’offrent à nous. La première, la prendre dans notre lit. Solution de facilité, surtout à 3 heures du matin. Assurément une mauvaise solution même à court terme. La deuxième, laisser la lumière dans la chambre. Nous avons essayé, en installant une lampe à faible voltage dans son armoire. Mais elle a du mal à s’endormir. La troisième s’est imposée d’elle-même après que nous soyons revenus de chez Opa et Oma.
Maxime et Marieke y avaient partagé une chambre, ils ont donc voulu dormir ensemble à Bruxelles, le lit de Maxime est assez large. Et ce qui devait durer un nuit ou deux s’est étendu à plus d’une semaine. Il faut dire qu’entretemps, le thermostat est tombé en panne et la température dans la chambre de Marieke ne dépassait guère les 10°C au milieu de la nuit. Oh, elle s’en accommoderait certainement, elle a toujours trop chaud, mais voilà qui ne nous a guère incités à la faire revenir dans sa chambre.
Inconvénient de la méthode? Marieke elle-même, qui fait le chambard toute la soirée. Et Maxime n’est alors pas le dernier pour faire la fête. Sauf quand il entend un adulte approcher; il se plaint alors que Marieke rit / tire les cheveux / met ses pieds sur ses jambes / est trop près d’elle / est debout, rayer les mentions inutiles.
Bref, ça ne pouvait pas durer. Marieke a donc rejoint son lit, à grand renfort de larmes et de hurlements. Si Maxime fait régulièrement tout ce qu’il faut pour faire pleurnicher Marieke, il n’aime pas la voir pleurer. Il a donc essayé tous les soirs de nous convaincre de la laisser revenir dans son lit, «pour la dernière fois». Pour le bien de tous, nous avons été fermes.
Marieke demande encore à dormir avec Maxime, dit encore avoir peur du noir, mais tout ça manque d’enthousiasme, les choses rentrent dans l’ordre. Et nous avons un nouveau thermostat.
Week-end chez Opa et Oma
Nous n’avions pas encore eu l’occasion de souhaiter bonne année à Opa, Oma, oncles, tantes, cousins, cousines, etc., nous sommes allés passer le week-end aux Pays-Bas. Il a fait beau, les enfants ont pu en profiter pour passer du temps dehors, même s’il faisait froid.
La première dent de grand pousse.
Opa a eu bien du mal à maîtriser les jeux de voiture sur l’iPad.
Pas de problème pour les enfants par contre.
Bien espiègle Marieke avec oncle Ubo.
Marieke joue à la maman avec sa petite petite-cousine.
Kim-Jong Un a appris à conduire dès l’âge de trois ans*