Le comble du père au foyer
J’ai, depuis la naissance des enfants, été disponible quasiment à 100% pour eux. D’abord quand Maxime était à la crèche du musée, puis en travaillant de la maison. En huit années cumulées (cinq ans de Maxime et trois ans de Marieke), je n’ai été appelé qu’une seule fois par la crèche ou l’école pour raison de maladie. Maxime avait un peu de fièvre, mais si peu que quand j’arrivais sur les lieux, il était guéri.
C’est donc en toute confiance dans la santé de fer des enfants que j’ai repris un travail salarié à temps plein hier. Et comme par hasard, j’ai reçu un coup de fil de l’école à midi disant que Maxime était malade avec une bonne fièvre. Lamiaae, qui depuis hier va chercher les enfants à l’école le soir n’était pas disponible, Tresja n’était pas joignable, me voici donc à devoir expliquer piteusement à mon chef que je vais devoir m’absenter pour l’après-midi et manquer les deux réunions prévues…
Heureusement, quelques minutes plus tard, Tresja parvenait à se dégager de sa réunion-client et acceptait de sacrifier celle-ci. En arrivant à l’école, elle a trouvé Maxime grelottant allongé sur un tapis devant le chauffage. De retour à la maison, il a dormi une bonne partie de l’après-midi et restera demain à la maison, encore avec Maman.
Est-ce le froid polaire qui s’est installé il y a quelques jours qu’il faut accuser? Un autre conséquence possible de l’arrivée de l’hiver et de son air sec sera le raidissement des cheveux de Maxime. Le faux automne particulièrement humide qui nous accompagne depuis plusieurs mois a en effet permis à Maxime de garder ses bouclettes jusqu’à ce jour.
Maxime aime faire des grimaces à l’appareil-photo.