Retour à Bruxelles
Nous sommes rentrés de Bretagne, heureux de retrouver Maman et Marieke.
Retrouvailles de courte durée, puisque Maman est déjà repartie, pour quelques jours, aux Etats-Unis.
Marieke, elle, a comme à son habitude fait la timide en nous voyant arriver.
Mais elle ne put cacher longtemps qu’elle était très contente de nous revoir : au restaurant où nous sommes allés déjeuner peu après notre arrivée, Marieke, assise en diagonale par rapport à moi, est très vite montée sur la table pour venir me rejoindre.
Marieke a ensuite tenu à nous montrer ses progrès, aussi bien en marche qu’en grimpette.
En Bretagne, la chambre était très sombre, Maxime dormait longtemps. Je me demandais ce qu’il allait en être à Bruxelles, où il n’a encore ni rideaux ni volets. J’avais bien calfeutré sa fenêtre avec des serviettes, je craignais qu’il ne se réveille samedi matin à l’aube. Craintes redoublées quand Tresja me dit que depuis quelques jours, Marieke se réveillait systématiquement entre 5h30 et 6h et refusait de retourner au lit avant 7h30.
Samedi matin, ça n’a pas manqué, Marieke s’est réveillé à 5h45. Je venais de passer dix jours pendant lesquels je ne me suis jamais levé avant 8h30, et nous nous étions couché la veille à 1h30 pour cause de barbecue, c’était trop tôt pour moi. Je montai, restai avec Marieke quelques minutes avant de lui dire qu’elle devait se rendormir, ce qu’elle fit. À 7h30, au tour de Maxime d’appeler. Un ou deux «?chut» autoritaires le firent lui aussi se rendormir. C’est finalement à 9h que tout le monde se réveilla. Il y a ?bien longtemps que nous n’avions fait telle grasse matinée!