Une mission désastreuse
On a tous en tête un film dans lequel une mission d’apparence anodine tourne au désastre suite à un enchaînement d’imprévus (et à une mauvaise préparation).
La même chose m’est arrivée ce soir.
Je dois acheter un sapin de Noël, Maxime insiste vraiment pour en avoir un, et j’avais décidé d’y aller aujourd’hui, en fin d’après-midi, prenant Maxime avec moi, et confiant à Tresja la tâche d’aller rechercher Marieke à la crèche. Mon marchand de sapins habituel se trouve à Drogenbos, juste à la sortie de Bruxelles.
C’est donc à 16h que je vais chercher Maxime, et commençant à connaître les pièges à éviter, j’invite Maxime à aller faire pipi avant de partir, ce qu’il fait sans rechigner. Nous voici donc en route, vite pris dans un trafic que je n’avais pas prévu si dense si tôt. Après 10 minutes, Maxime me dit qu’il doit faire caca (je n’avais insisté que pour le pipi), mais j’arrive à lui faire sortir l’idée de la tête, même s’il continuera à le dire de temps en temps. Plus le temps passe, plus le trafic d’intensifie, Maxime commence à me dire qu’il est malade. Lard ou cochon ?, difficile de le savoir, d’autant qu’il est probable qu’il feinte pour que je lui laisse ouvrir la fenêtre.
Nous arrivons enfin à Drogenbos, où des travaux m’empêchent de reconnaître les lieux. Nous tournons, retournons, prenons une route, puis l’autre, puis un cul-de-sac, puis un chemin, mais ne trouvons jamais notre marchand de sapins. Maxime s’impatiente, insiste qu’il est malade, se met à crier et à vomir. Me voici donc arrêté au bord de la route, sans équipement aucun pour nettoyer Maxime. Le siège part dans le coffre, je fais de mon mieux pour que Maxime se sente bien, et repart vers la maison. Il est 17h30, j’appelle Tresja pour qu’elle aille chercher Marieke, mais elle est coincée au travail.
Heureusement, peu de voitures remontent vers Bruxelles à cette heure-là, et le trajet est rapide. il me faut toutefois repasser à la maison chercher le siège de Marieke que j’avais enlevé pour laisser place au sapin. Bref, me voici quasi à 18h, heure de fermeture de la crèche, pas encore sur place. J’appelle, mais n’ai pas le bon numéro. C’est Michel, chez lui, qui répond. Mais il me promet d’appeler Nathalie pour la prévenir. Me voici enfin devant la crèche, impossible de se garer bien sûr. Un tour de pâté de maison, et je m’arrête devant un garage, court avec Maxime frigorifié sous le bras récupérer Marieke que Nathalie avait déjà emmitouflée suite au coup de téléphone de Michel. Course jusqu’à la voiture et retour enfin à la maison, bredouille.
Maxime va bien mieux, c’est l’air chaud de la voiture conjugué à tous les tours et détours qui l’ont fait vomir. Il est de nouveau en pleine forme ce soir…