Le froid
On parle encore dans les chaumi?res de l’hiver 81 au Maisnil, quand seule la cuisinière à charbon nous offrait un semblant de chaleur, quand il fallait faire fondre de la neige pour avoir de l’eau, et quand les loups couraient dans les rues.
On se souviendra désormais de l’hiver 2009 à Bruxelles. La chaudière nous a en effet lâché hier soir et nous allons attaquer notre deuxième nuit sans chauffage. Nous avons heureusement deux chauffages électriques d’appoint qui nous permettent d’empêcher la température de tomber sous des seuils intolérables. Un pour la chambre de Maxime, qui dort avec une nouvelle turbulette à longues manches, et de nombreuses couvertures. L’autre pour notre chambre, où nous avons installé Marieke entre nous deux dans le lit. Deux bouillottes ont aussi été mises à contribution.
Le chauffagiste est venu ce soir sans succès. Il reviendra avec des renforts demain matin pour, espérons-le, mettre un point final à cette mésaventure.