La machine à remonter le temps
Reconnaissons-le sans chercher d’excuse, les lieux n’ont pas été entretenus aussi bien qu’ils le méritaient. Remontons donc ensemble ces quelques derniers mois pour voir ce que nous avons manqué.
Le week-end dernier, c’est ducasse. Maxime tire à la carabine à air comprimé. 5 ballons éclatés sur 8. Le lendemain, il s’essaie à l’arbalète à fléchettes, 6/8. Marieke préfère des activités plus calmes.
Nous passons le 1er mai chez tonton Thomas, le printemps semble enfin se montrer, Marieke a 4 ans et demi.
Peu de temps auparavant, nous recevons les photos de classe des enfants, prises longtemps avant.
En mars, Elsa et Sofia invitent la classe à la patinoire pour leurs anniversaires. Maxime aime beaucoup , ce qui explique le courage dont il fait preuve devant tant de chutes (mais dont il garde les stigmates pendant longtemps). Papa commence à se rendre compte qu’il y a un problème avec son objectif, toutes les photos sont floues.
Toujours avec l’école, Maxime chante tandis que Marieke va à la ferme fabriquer du pain.
La neige est restée si longtemps que dès qu’elle disparaît, les enfants se mettent à décorer les trottoirs.
Un passage au musée de l’armée, où Papa retrouve ses souvenirs d’enfance, faits de Papas en Caravelles.
On a beaucoup parlé du ski, mais pas assez de la neige, omniprésente cet hiver en tous lieux.
Nous voici en début d’année. Un week-end à Paris pour retrouver Julien et Lyndsy que nous n’avions pas vus depuis trop longtemps. Tristan et Maxime voient les pompiers s’entraîner dans la Seine et deviennent les meilleurs amis du monde. Nous tirons les rois chez Tata et Marieke s’essaie à la guitare avec son tonton préféré (en fait, elle adore tous ses tontons, clairement ses parents favoris). Un passage à la Tour Eiffel dont l’ascension n’intéresse pas les enfants.
Que nous reste-t-il encore à couvrir? Les traditionnelles vagues wimereusiennes au nouvel an, la décoration du sapin et Maxime qui joue au Stratégo avec la certitude de ses 6 ans: «Tu sais jouer? Non, mais je gagne.»
Quel est le liant, le point commun de ces quelques mois revus en accéléré. On n’ose à peine le dire, on en a presque honte. Mais les enfants du monde entier sont concernés. La folie Gangnam Style.