Gallinacés vs palmipèdes
Nous sommes allés à l’école de Maxime cet après-midi pour assister au spectacle organisé par les maternelles. Maxime était déguisé en lapin, et a pris une part active au spectacle.
Le micro n’était malheureusement pas de bonne qualité, et je n’ai rien compris au dialogue (Tresja et Maxime n’ont pas su m’éclairer, comme s’ils en avaient aussitôt oublié la teneur.)
Grand moment de fierté au retour : nous étions assis dans le tram, quand un vieil homme entre avec un bébé. Avant même que j’ai ne serait-ce que le temps d’y penser, Maxime bondit de son siège en indiquant au monsieur de prendre sa place. Fier du fiston, fier de moi-même pour son éducation. À l’école, nous ne recevons que des compliments quant à la politesse de Maxime qui dit toujours bonjour, toujours au revoir, toujours merci. Pas de secret, on répète, on répète, on répète. Tous les matins: «Maxime, va dire bonjour à Juf Leen.»; tous les soirs: «Maxime et Marieke, allez dire au revoir à Juf Dominique et Meester Jo.»
Au retour, Marieke n’était pas très bien par contre, se plaignant d’avoir mal à l’oreille. Nous avons dû annuler la piscine, ce qui l’a fort marri. Mais elle s’est endormie dans le tram, et ça n’est que ce soir qu’elle est venue me dire que «Papa!, on a oublié d’aller à la piscine!» Nous y allons régulièrement à la piscine (tous les mercredis après l’école), mais c’était la première fois que nous y serions allés à quatre. Partie remise.
Puisqu’on parle d’école, quelques mots à propos de Marieke qui est comme un poisson dans l’eau à Tutti-Frutti. Elle est toujours contente d’y aller, est très enthousiaste d’après les instits et a beaucoup d’amis (non des moindres les anciens camarades de classe de Maxime). Mais quand même, sa phrase préférée reste, en parlant du mercredi, «j’ai pas mangé, pas dormi et pas goûté à l’école!»
Maxime a reçu de la petite souris une pièce de 2 euros allemande. Tout le monde la connaît, l’aigle germanique y est figure fièrement. «Mais, m’a dit Maxime, ça n’est pas un aigle, un aigle ça ne se tient pas debout : c’est un pingouin!» Il ne parle donc plus que de la pièce avec le pingouin.
La prochaine fois qu’un Allemand se moque de la mascotte gallinacée de la France, vous pourrez lui rétorquer le palmipède germanique…