Il nous est difficile pendant la semaine de prendre le petit déjeuner tous ensemble: je pars tôt, vers 7h, Tresja doit se préparer avant d’habiller les enfants, etc. Jusqu’à il y a peu, Maxime prenait donc son petit déjeuner tout seul (sans télé, qu’il n’a pas le droit d’ainsi regarder le matin, sauf le week-end pour nous laisser faire la grasse matinée). Mais depuis quelques jours que Marieke se tient sans arrêt debout, nous les faisons manger à deux. Et ça leur plaît!
Maxime est assis, Marieke est debout.
Encore un signe que Maxime ne va pas passer par la case bonhommes-têtards : ses hommes ont un corps bien distinct, même s’ils n’ont pas encore de bras.
«Le garçon, il est malade», œuvre signée W.
Beaucoup d’activités prévues ce dimanche pour Maxime avec la venue de Mia et Elliott, la visite de la maman d’Oscar et la fête d’anniversaire de Mathéo.
Tam, Mia et Elliott sont donc venus passer quelques heures à la maison. L’occasion pour Maxime de montrer ses talents de dessinateur en continuant avec les bonhommes de neige et en ajoutant une tortue à son bestiaire.
Ce dessin nous amène à penser que Maxime va sauter l’étape bonhomme-têtard. Le W en haut est censé être un M et donc sa signature.
La tortue
Nous sommes allés tous les sept rendre visite à Justine, la maman d’Oscar, qui organisait une vente privée des vêtements qu’elle crée. Oscar n’était malheureusement pas là.
Maxime est reparti avec un joli pull et a pu essayer, tout comme Marieke, un casque de pompier qui traînait mystérieusement là-bas.
Pour les enfants, le trajet fut tout aussi passionnant que la visite.
Ce d’autant plus que nous nous sommes arrêtés manger des crêpes dans une crêperie bretonne.
Dans l’après-midi, c’était la fête chez Mathéo (le Mathéo de sa classe). C’était une fête pour les enfants plus que pour les parents, nous ne sommes donc pas restés, mais les échos que nous avons eu nous disaient que Maxime avait passé beaucoup de temps à jouer avec les voitures et camions de Mathéo et que c’était le seul à être bien resté à table pour manger tout son gâteau. Quelle surprise!
On a pour habitude de voir les dents pousser de manière individuelle. Une incisive à gauche, puis une canine à droite, etc. A fortiori quand c’est Marieke qui est aux commandes, car elle a coutume de prendre son temps.
Mais elle vient subitement de passer la vitesse supérieure car ce ne sont pas moins de quatre prémolaires qui font leur trou à travers ses gencives. Toutes déjà assez sorties pour qu’on en sente plusieurs pointes, elles ne gâchent pas trop la santé de Marieke qui n’a ni fièvre ni aucun des autres symptômes habituellement lié à cet état.
On a souvent chanté les louanges de la santé de Maxime, quasi-légendaire. Marieke nous montre qu’on peut mieux faire, en n’étant purement et simplement jamais malade.
Il y a quelques jours, Maxime s’est amusé à enfiler la turbulette de Marieke. L’occasion pour Tresja de lui demander s’il souhaitait en avoir une. Le voici donc depuis hier avec une turbulette, ce dont il est très fier.
Ce matin, il a bien insisté quand il m’a dit que ses pieds étaient bien chauds, que ses jambes étaient bien chaudes, que son ventre était bien chaud, etc.
Il faut dire que Maxime a la fâcheuse tendance de d’extraire des couvertures la nuit. Dans une pièce non chauffée, ça n’est pas toujours agréable. Un inconvénient à la turbulette quand même : il faut l’enlever pour faire pipi. Mais Maxime ne se réveillant généralement pas la nuit, ça n’est qu’un problème mineur.
Ce soir, Matéo est revenu de l’école avec nous.
Nous sommes tous ensemble allés chercher Marieke à la crèche avant de rentrer à la maison.
Tous les trois très sages, ils ont dessiné et joué aux voitures en attendant le retour des executive mothers.
Le mercredi, Marieke ne va pas à la crèche et passe la journée avec papa. Au programme, bain, jeux et promenade.
Marieke aime le bain, tant qu’il ne s’agit pas de lui rincer les cheveux. Ses activités favorites, comme pour tous les jeunes enfants j’imagine, boire et éclabousser.
Maxime allant à l’école de 9h30 à 11h45 le mercredi, la matinée passe vite. Repas à 11h30 puis nous voilà partis le chercher. Habituellement à vélo, mais il neigeait encore une fois trop aujourd’hui. Partis en poussette, Marieke en a profité pour faire sa sieste, malgré les flocons.
Maxime continue à aimer la neige, y courir, y tomber (plus ou moins volontairement), y faire des glissades, la manger («Mmmh!, c’est bon la neige!») et envoyer des boules de neige sur papa.
Les gants achetés il y a deux semaines ont bien été rentabilisés. premiers vrais gants, soit dit en passant, plutôt que des moufles, que Maxime sait depuis hier enfiler lui-même.
L’après-midi, Maxime et Marieke passent pas mal de temps à jouer ensemble, à sauter sur les coussins, à dessiner, à goûter aussi, avant que nous allions faire notre marché où, s’ils sont sages, papa leur offre une gaufre ou une crêpe.
Enfin retour à la maison en attendant maman, repas et dodo.
Ouf, papa peut enfin souffler.
L’école organise en guise de garderie des ateliers, le soir, pour les enfants de parents travaillant tard. Nous avions décidé de ne pas inscrire Maxime, trouvant les journées assez longues et pouvant nous libérer en temps sans trop de difficultés.
Mais la semaine dernière, Maxime a demandé à pouvoir faire une de ces activités. Plusieurs de ses copains y participent, en particulier Victor, Alexandre, Emile et Tristan. Le voici donc inscrit le mardi soir à l’atelier «cuisines du monde».
J’ai été accueilli à l’école par des effluves fort appétissantes, le crumble aux pommes qu’ils avaient préparé était encore dans le four. J’ai donc dû attendre qu’ils le sortent et le dégustent. Inutile de préciser que les yeux, ceux de Maxime en particulier, pétillaient de joie et que le sourire ne quittait par leurs lèvres.
Photos prises avec le téléphone, d’où la médiocre qualité.
Continuons avec d’autres délices : dimanche après-midi, nous avions invité Mathilde et Slim, et leur petite Axelle, et Fanny et Frédéric, bien sûr accompagnés de Lise, à venir tirer les rois et manger des gaufres. Après-midi fort sympathique qui ne peut que nous inciter à renouveler ces invitations, avec eux, mais aussi avec d’autres parents.
Reine et roi ? Le hasard, un peu aidé par une main innocente, a bien fait les choses, ce sont Lise et Maxime qui ont trouvé les fèves.
Des joues rouges pour Marieke : une molaire qui pointe.
Pouponner, c’est toujours agréable.
Cette fois-ci, Marieke semble enfin vraiment décidée à se mettre debout. Le déclic ? Le bain pris hier matin. Elle s’y est mis debout, et l’eau aidant, a dû trouver ça facile et sans risque. Etait-ce donc de confiance qu’elle manquait auparavant ? Toujours est-il qu’elle a passé quasiment tout le week-end à se tenir au tables, aux chaises ou à tout ce qui est à sa hauteur, pour se redresser.
Elle n’apprécie par contre pas qu’on l’y oblige.
On verra dans les prochains jours si cette fois-ci est vraiment la bonne (nous y croyons).
Maxime s’est mis à la peinture.
Il aime beaucoup.
«Mais Papa, je ne peux pas sourire quand je peins!»
«Une voiture»
La neige était attendue, nous l’avons eue. 13cm (mesurés sur la table du jardin), tombés sans discontinuer entre tôt ce matin et 15h.
À défaut d’en faire un vrai, Maxime a dessiné un bonhomme de neige.
Spéciale dédicace à Maminie qui venait juste de lui demander, au téléphone, de lui dessiner quelque chose.
Nous nous sommes réchauffés en allant manger soupe et quiche en ville. Marieke a beaucoup aimé la quiche, mais aussi le dessert de Maxime.
Elle a pu remercier tout le monde en distribuant des bisous (quand elle ouvre ainsi la bouche, c’est un bisou) :
On se souvient de l’escargot dessiné par Maxime il y a quelques jours. Quelques autres animaux issus de son imagination :
“Un chameau” (coiffé à la brosse, NDLR)
“Une pieuvre”
“La maman pieuvre en colère”
“Un dauphin”
“Le soleil”
Et Marieke dans tout ça ?, elle s’y met aussi, même s’il faut encore qu’elle apprenne à maîtriser les outils.
Notons le pull de Marieke, cousu par Oma pour Tresja, il y a environ 35 ans de ça.