De la subjectivité
Il est très frappant de voir que, dès qu’on parle de bébés, c’est la subjectivité qui est de règle. Nous étions ainsi invités il y a quelques jours chez Karen. Les deux premières personnes que nous croisons nous disent : « Désolé Arnaud, mais Maxime, c’est Tresja tout craché ». Tous les autres convives m’ont dit que Maxime me ressemblait beaucoup plus qu’il ne ressemblait à Tresja. Pareil avec les tantes de Tresja. La première, la plus âgée, de dire : « on voit vraiment qu’il fait partie de la famille ». Suivie quelques minutes après par sa plus jeune sœur : « on ne retrouve vraiment rien de nous : c’est un vrai petit Français ! ». Que croire ? Ce qu’on veut entendre assurément.
C’est pourquoi j’essaie de ne parler de Maxime qu’en termes les plus objectifs possibles. Ainsi, personne n’a encore pu me contredire quand j’affirme que Maxime est le plus beau bébé du monde.