Plus simple, a priori, que le choix du prénom, bien que dépendant directement de celui-ci, le choix du faire-part n’en reste pas moins une affaire délicate. On peut feuilleter quinze albums chez l’imprimeur et ne rien trouver de convaincant (trop kitch, trop vieillot, trop gnangnan, trop ceci ou pas assez cela), on peut se lancer dans l’aventure de la création à domicile au risque de passer pour un touriste amateur grippe-sou, certains sites web en proposent de jolis mais comment s’assurer, a fortiori quand il faut manipuler deux langues, que le buy CBD products sera à la hauteur des espérances ? Et chaque jour l’échéance approche. Mais on finit toujours par s’en sortir, on est bien obligés.
Un autre des couples avec lesquels nous avons suivi les cours aura un bébé demain à neuf heures. Il est en effet dans une position difficile et Tamara subira donc une césarienne prévue depuis quelques semaines.
J-14 : du choix du prénom
14 jours = deux semaines, je ne vous apprends rien.
Le choix du prénom n’est pas chose facile, surtout quand il doit être commun à deux langues. Et quand d’un côté on trouve que trois lettres c’est trop, alors que de l’autre que trois syllabes c’est trop peu, que d’un côté, on trouve que le choix des prénoms de l’autre est dans l’ensemble ridicule, alors que de l’autre on sait que tous vont être réduits en surnoms l’étant tout autant, on se rend compte que la tâche va en effet être ardue. Mais on n’a pas le choix, alors on y arrive : ma liste ne contenait que des noms d’origine germanique (à une exception près je crois), celle de Tresja était plus variée. Il nous reste à choisir entre deux prénoms, avec une préférence déjà, mais on attendra de voir son visage pour la décision définitive (c’est en tout cas ce que j’en dis, je ne suis pas sûr que Tresja soit d’accord), prénom compromis entre nos différentes aspirations : pas trop court ni trop long et au diminutif facile sans être ridicule. Je n’en dis pas plus, on en reparle dans… ouf !, plus que deux semaines !
Nous avons suivi des cours de m(p)aternité aux mois de juin et juillet en compagnie d’autres couples, eux aussi enceints (ça se dit pour un couple ?), naturellement. Sinead a accouché hier d’une petite Lili, 2,7 kilogrammes et 47 centimètres, pile à la date prévue. Le papa, Sean, se porte bien. Je vous laisse deviner leur nationalité.
J-15
Quinze jours… Est-ce beaucoup ou est-ce peu ? Les deux à la fois j’imagine. Et il est de toute façon bien possible que quinze deviennent deux ou vingt. Attendons donc sereinement, il ne nous est de toute façon pas possible de clairement nous mettre à notre place de dans quelques jours : si les priorités et la manière de voir les choses changent si radicalement, n’essayons pas de nous représenter, avec le cerveau de maintenant, la manière dont réagira le cerveau d’alors.
J-16 : « il aura le menton de son père »
Premier jour de congé maternité pour Tresja, elle a pu préparer sa valise (et celle du bébé).
Visite chez la gynéco cet après-midi : « il s’amuse bien », « il aura le menton de son père ». En bonne position mais pas encore engagé donc pas de sortie précoce prévue pour l’instant. L’échographie nous l’a montré ouvrant et fermant la bouche.