Maxime a huit dents. Une troisième incisive en haut (qui était prête à sortir depuis bien longtemps) mais surtout une molaire, en haut aussi. Maxime ne semble pas avoir souffert. Toutes ces dents lui permettent maintenant de manger des fruits plus durs, il ronge ainsi les pommes qu’on lui donne avec grand plaisir.

Un lapin ne ferait pas mieux !

Dernière journée en Zélande et retour du grand soleil. Nous sommes ce matin allés voir les mouettes sur la plage avant de nous arrêter boire un verre. Maxime, n’appréciant pas de nous voir nous désalterer sans lui, s’est emparé d’un bout du spéculoos qui accompagnait le café de maman (avec l’approbation de celle-ci, reconnaissons-le).

À ce jour, Maxime a pour ainsi dire aimé tout ce qui lui est passé dans la bouche. Nous nous demandions comment il allait réagir face à un biscuit qui n’est pas destiné aux bébés et qui est assez épicé. Bouchée apres bouchée, il a tout mangé, mâchant bien chaque morceau. Nous en déduisions déjà qu’il ne voyait pas de différence avec ses propres biscuits quand il a tout recraché sur mes vêtements. Il n’avait rien avalé mais avait tout consciencieusement gardé dans ses bajoues !

Cet après-midi, nous sommes retournés a la plage. Maxime semble s’habituer au sable. Il s’y est assis sans trop rechigner, et j’ai même pu lui en recouvrir les pieds puis les jambes alors qu’il jouait avec son ballon. L’eau, par contre, c’est une autre affaire…

Demain, retour à Bruxelles via Hilversum où nous rendons visite aux cousins, oncle et tante et grands-parents.

Deux jours d’une météo plutôt maussade nous ont permis de quitter la plage pour visiter, hier, Middelburg, chef-lieu de Zélande, et aujourd’hui, Veere, charmant petit village portuaire à l’église colossale.

Maxime nous impose son rythme pendant ces vacances et il n’est bien sûr pas question de partir tôt le matin pour revenir tard la soir. Comme à son habitude, Maxime se réveille vers 7h-7h30 pour son biberon. Nous le remettons aussitôt au lit et il se rendort jusqu’à 9h-9h30 (du coup, nous aussi). Dans le meilleur des cas, Il dort jusqu’à un petit 10 heures, comme aujourd’hui et est alors de très bonne humeur. Dans le pire des cas, il ne se rendort pas, comme hier, et son humeur peut alors laisser à desirer.

Après le petit-déjeuner, nous partons nous promener à la plage avant de revenir vers 11h30 à l’appartement pour le repas de Maxime. Puis c’est dodo jusqu’à 13-14 heures. La journée peut alors commencer. Nous emmenons le goûter de Maxime (fruit et biscuit) avec nous et ne sommes donc contraints d’être de retour que vers 19h pour son souper avant d’aller au lit.

On le voit, les journées sont assez courtes, mais Maxime dort si bien pendant ces vacances que nous ne pouvons que conclure qu’elles lui font le plus grand bien, en particulier parce que nous passons tant de temps au grand air.

Demain, dernier jour, on annonce du beau temps. Nous irons donc à la plage.

Encore une belle journée. Un orage matinal, vers huit heures, a vidé les nuages de leur substance et nous ne les avons pas revus de la journée.

Nous sommes aujourd’hui allés, après notre promenade quotidienne sur la plage, visiter la forteresse de Rammekens, plus vieille forteresse maritime d’Europe occidentale. Nous en avons profité pour faire une longue promenade, d’abord sur une digue puis en forêt.

Maxime y a rencontré de nombreux animaux qu’il a, comme à son habitude, accueilli en émettant des “kkhh, kkhh, kkhh”, c’est en tout cas la meilleure transcription que je puisse en faire. Après plusieurs chiens, mais ça n’a rien de très original, nous avons vu des moutons : “kkhh, kkhh, kkhh”. Nous nous sommes approchés, “kkhh, kkhh, kkhh” : Maxime est courageux. Malheureusement pour lui, les moutons en question étaient certainement les moutons les moins peureux que j’ai jamais rencontrés : ils se laissaient caresser ! Maxime n’est pas téméraire et il s’est bien vite mis à pleurnicher quand le mouton s’est apprêté à lui toucher la main.

Un peu plus tard, dans la forêt, nous avons croisé la route de petits crapauds : “kkhh, kkhh, kkhh”. Mais cette fois-ci, Maxime ne s’est pas démonté et a même essayé d’en toucher un. Malheureusement, celui-ci avait déjà bondi un peu plus loin. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

Maxime et papa ont aussi essayé de voir des oiseaux, à l’abri d’un observatoire, mais n’ont pas vu grand-chose.

En dépit de prévisions météorologiques alarmistes, orages et pluie, il a fait beau toute la journée. Nous sommes donc retournés à la plage.

Nous avons cette fois-ci réussi à faire mettre à Maxime un pied (un et un seul) dans l’eau sans qu’il se mette a pleurnicher, avons aussi pu l’asseoir dans le sable et lui recouvrir les pieds de sable fin. Ça va donc mieux, mais c’est encore loin d’être le grand amour.

Issu d’une famille de cyclistes, son arrière grand-père ètait cycliste et marchand de bicyclettes, son grand-père fut cycliste de renom régional et reste pratiquant chevronné, son oncle a gagné moult compétitions sur plusieurs continents, Maxime se devait de se mettre à la petite reine. Et c’est assurément lui qui s’y est mis le plus tôt en parcourant aujourd’hui, à dix mois et un jour, vingt-cinq kilomètres de campagne batave.

N’omettons surtout pas, comme cause conjointe de ce fait remarquable, son ascendance batave. Car de ce point de vue, Maxime serait alors plutôt en retard. Ne voit-on pas certaines mères fixer le Maxi-cosy de leur nourrisson de quelques jours au porte-bagage de leur vélo afin de pouvoir profiter de la liberté retrouvée de pédaler après quelques semaines d’interruption ? Je ne citerai nommément personne, mais on se souvient d’une tante ayant acquis un vélo lui permettant d’emporter ainsi derrière elle non seulement son nouveau-né mais aussi le grand-frère de celui-ci, de trois ans son ainé.

Nous avons donc aujourd’hui loué une bicyclette équipée d’un siège pour bébés, avons couvert Maxime de lotion solaire, lui avons enfilé son joli casque (que nous avons dû bien vite enlever car il nous semblait trop lourd pour son cou) et nous sommes attaqués aux plates routes zélandaises.

Maxime n’est qu’à moitié néerlandais. S’il semble avoir trouvé l’exercice plutôt plaisant, il n’a pas du tout exprimé l’enthousiasme dont firent preuve ses cousins la première fois qu’ils se retrouvèrent ainsi face au vent. Et il trouva même l’exercice longuet, alors qu’on nous avait dit qu’il l’apprécierait certainement à proportion de la distance effectuée.

Nous avons donc parcouru vingt-cinq kilomètres en trois heures, pauses incluses. Nous pensions d’abord faire plus mais le paysage est, avouons-le, quelque peu monotone dans la région. Nous avons donc pris des raccourcis.

L’expérience fut concluante et nous irons, dès notre retour à Bruxelles, acheter un siège afin que Maxime puisse aller à la crèche à vélo.

Rentrés à Domburg, nous sommes allés nous promener sur la plage où nous avons pu admirer des cerfs-volants en action.

Maxime a dix mois et a découvert le sable.

Le temps était clément, assez ensoleillé bien qu’encore venteux, et nous en avons profité pour aller à la plage.

Protégé par un coupe-vent de dernière génération, Maxime n’a pas du tout apprécié le contact avec le sable, qu’il soit sec ou humide. Peur de se salir les mains ? C’est l’impression qu’il donnait.

J’ai aussi essayé de lui faire tremper les pieds dans l’eau mais sans plus de succès. On remettra ça demain.

Apres un voyage sans histoires, Domburg n’est qu’à 150 kilomètres de Bruxelles, nous sommes arrivés dans la station balnéaire en début d’après-midi.

Maxime a alors découvert la mer sous une véritable tempête. Je crois n’avoir jamais vu de telles vagues en mer du nord. Le vent a bien fait rire Maxime, mais nous espérons qu’il se calmera, sans pour autant annoncer un retour de la pluie, afin que nous puissions profiter et de la plage et des pistes cyclables.

Retour à la crèche après la conjonctivite (et accessoirement, retour au travail pour papa), pour une seule journée, car ce soir, nous sommes en vacances. Maxime a aujourd’hui mangé du steak de cheval à la crèche.

Nous partons demain pour Domburg, en Zélande, où nous espérons avoir une météo un peu plus clémente que ces jours derniers. Si c’est le cas, Maxime découvrira les joies de la plage, mais aussi du vélo. Nous lui avons donc acheté un casque pour l’occasion.

Au retour, dans une semaine, nous pourrons alors abandonner la poussette pour aller à la crèche et y aller à bicyclette.

S’asseoir est presque devenu un réflexe pour Maxime, il n’éprouve aucune difficulté pour le faire. On devrait s’en réjouir, mais voilà que Maxime s’asseoit sans même s’en rendre vraiment compte, et il arrive qu’on le retrouve, au beau milieu de la nuit, sanglottant, à peine réveillé, assis dans son lit et incapable de se recoucher ! Et il dort mal. Voici deux jours qu’il se réveille fréquemment, qu’il ne dort pas longtemps dans la journée, et qu’il pleurniche toute la journée. Fatiguant. Mais demain il retourne à la crèche, sa conjonctivite est passée.

Maxime a 300 jours aujourd’hui.

Kim (je reparlerai d’elle un peu plus tard) a offert à Maxime un livre musical. Il lui plaît beaucoup, et je me suis même demandé aujourd’hui si Maxime ne dansait pas : il semblait en effet bouger en rythme avec la musique.

Sa conjonctivite va mieux. Il devrait pouvoir retourner à la crèche jeudi.