Nog twee dagen en dan zijn de 9 maanden voorbij! Vandaag een ‘slechte’ dag en met name heel erg moe. Wie weet, heeft het gezellige maar drukke weekend daar ook wel iets aan bijgedragen. Toch maar weer een paar uurtjes geslapen vanmiddag. De voorweeen doen nu inmiddels ook overdag van zich spreken, maar erg regelmatig is het allemaal nog niet. Toch heb ik sinds gisteren sterk het gevoel dat het deze week nog gaat gebeuren ook al zag het daar vrijdag nog niet naar uit. Ik ben niet de enige die in spanning zit – Aleth en mam bellen elke dag even en ook neefje Gijs vroeg vandaag met enig ongeduld: ‘heb je al een baby’? Nog niet kleine neef, maar het blijft heel spannend…

J’ai parlé il y a quelques jours de sélection naturelle et ai tenu pour évidentes des choses qui sont peut-être loin de l’être pour le commun des mortels. Quelques précisions s’imposent.

J’écrivais donc que les divers comportement liés à la grossesse et à l’accouchement pouvaient s’expliquer en termes de sélection naturelle. Commençons donc par l’humeur parfois quelque peu ombrageuse des femmes enceintes. Mais avant tout, rappelons-nous que ces comportements ne sont pas nouveaux et sont hérités de nos lointains aïeux qui vivaient dans des milieux bien plus hostiles que les nôtres, en présence de prédateurs.

L’humeur donc. La femme enceinte est précieuse et vulnérable. Non, je ne fais pas de poésie, je parle d’un point de vue biologique. Précieuse car elle porte la descendance, but ultime de toute vie, vulnérable car fatiguée, se déplaçant avec difficulté et avec des hormones ne leur facilitant pas la vie. Précieuse, elle se doit d’être vigilante et ne doit prendre aucun risque, quel qu’il soit ; mais vulnérable, elle ne peut fuir le danger. Quelle est la réponse la plus appropriée à la situation ? L’agressivité. C’est vrai, les temps ont changé, et le pauvre père en devenir, s’hasardant, le malheureux !, à faire une plaisanterie, se retrouve sous un feu roulant, accusé de tous les maux, et bien plus encore, CQFD !

Autre comportement intéressant, la femme enceinte est prise d’une folle envie de nettoyage. Demandez autour de vous, elles sont toutes à récurrer la maison de fond en comble, à passer l’aspirateur à minuit (j’ai testé), à laver, repasser, laver, repasser, laver, etc. Certains diront qu’elles s’ennuient pendant leur congé de maternité, que nenni ! Encore une fois, souvenons-nous que l’accouchement à la maternité, en milieu médical et aseptisé n’est qu’un phénomène récent. L’accouchement est un moment délicat, pour la mère et pour le nouveau-né, et les risques d’infections n’y sont pas négligeables. Quoi de plus naturel que de vouloir y procéder dans le milieu le plus propre possible ?

Revenons enfin à cette vulnérabilité. Elle est particulièrement exacerbée lors de l’accouchement. Là, il n’y a plus ni fuite ni défense possibles. Que faire alors ? Se cacher. Et on comprend ainsi pourquoi la plupart des femmes accouchent la nuit.

La morale de cette note est que quel que soit le domaine que l’on étudie, il est souvent possible de trouver des explications cohérentes en utilisant la sélection naturelle comme outil. Si vous avez constaté d’autres comportements typiques, faites les moi savoir, et on essaiera de les décrypter ensemble.
Bon, en attendant, les contractions de Tresja deviennent plus nombreuses et on sent que la fin (ou peut-être devrais-je dire le début) approche.

Il semblerait que le jeune homme ait, comme prévu, décidé de prendre son temps. En pratique, il est remonté de quelques centimètres dans le ventre de sa mère et semble s’appuyer sur le plexus solaire (« amas de ganglions et de filets nerveux végétatifs, situé devant l’aorte à la hauteur de l’estomac », le saviez-vous ?). Pas des plus agréables paraît-il, mais ça fait un ventre bien rebondi.

Les contractions préparatoires continuent, au grand dam de Tresja qui commence à se demander si elles servent vraiment à quelque chose.

La visite chez la gynécologue hier nous a donné, à tort ou à raison, l’impression que la naissance n’était pas pour tout de suite. Et nous sommes naturellement passés d’une situation d’urgence (à tout moment, je devrais peut-être sauter dans la voiture) à une situation d’attente (rien ne devrait se passer dans mles jours à venir), même s’il est tout à fait possible, je le répète, que l’urgence nous rattrape sans prévenir.

Toujours est-il que Tresja n’est guère heureuse de cette situation, les contractions nocturnes qui lui tenaillent le ventre n’étant en effet pas du tout plaisantes.

Continuons la liste des promesses : je n’achèterai pas, sauf exception, de petits pots ou de nourriture préparée. Je ferai moi-même les purées, à partir de vrais légumes et de vrais fruits. Ici, peu de crainte à avoir, c’est la promesse qui me semble la plus réaliste et la plus facile à tenir.

Gisteren naar de gynecoloog geweest: alles gaat prima, maar zoals het er nu uit ziet laat onze zoon nog wel even op zich wachten! De voorweeen hebben niet geleid tot verdere ontsluiting en de baby is nog steeds niet ingedaald. Ik had me toch stiekum wel verheugd op een vroege bevalling, maar daar ziet het jammer genoeg niet naar uit…. Misschien toch Arnauds toedoen! Elke avond in een onderonsje fluistert hij de baby toe dat hij nog wel even mag blijven zitten en dat het tenslotte gezellig en knus daarbinnen in de buik is. Die raad wordt tot dusver keurig opgevolgd en onze zoon vermaakt zich prima. Zijn gewicht ligt momenteel rond de 3100 gram. Grappig, ik had  wel op 3,5 kilo gerekend. Gijs was destijds ook 3100 gram toen hij geboren werd. Er komen natuurlijk nog wel een aantal grammetjes bij de komende dagen en wie weet zelfs weken. Cecile and Simon van de BCT hebben inmiddels een zoon gekregen: Louis. Dat zijn er 4 meisjes en 1 jongetje tot nu toe. Het wachten is op onze zoon en het kindje van Sarah en Salah.

Rendez-vous chez la gynécologue cet après-midi (à son cabinet, pas à la maternité, pas de risque donc qu’elle nous garde).

En fait, tout va bien. Tout va tellement bien qu’il est très bien là où il se trouve et qu’il n’a pas envie d’en sortir : le col de l’utérus ne présente pas plus de dilatation qu’il y a un mois et le ‘tiot n’y est pas encore engagé. Mais tout va bien : bonne taille, bon poids (estimation grossière à 3kg100), position parfaite, bonne tension pour Tresja et prise de sang parfaite. Il est donc urgent de ne rien faire et d’attendre que la nature fasse d’elle-même ce qu’elle a à faire. Tresja s’impatiente, et m’accuse de l’avoir convaincu de rester au chaud encore un peu plus longtemps.

Au moins, je passerai le week-end tranquille (sauf précipitation, ce qui est toujours possible).

Il y a quelques jours, je vous avais promis des promesses, en voici une autre : celle de ne pas utiliser la voiture plus que de raison, et donc pas plus que maintenant, et sûrement pas pour aller à la crèche (à moins de trois kilomètres) ou chez les amis proches. Un peu de marche ne peut que faire du bien à tout le monde (en attendant de pouvoir remonter à vélo).